Il faut que les industriels signent la charte laitière de valeurs «avant la fin des négociations commerciales fixée au 29 février, pour être considérées comme effectives», estime la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) dans un récent communiqué. L’objectif de cette charte est plus «de créer plus de valeur ajoutée au sein de la filière laitière», selon la FNPL. Le syndicat demande donc «à son réseau de maintenir la pression sur le terrain». Les laiteries Saint Père, Saint Denis de l’Hôtel et Triballat Rians ont déjà signé cette charte. «Il reste quatre jours aux entreprises pour agir avec responsabilité», alerte la FNPL qui rappelle que la charte n’est pas « un contrat d’assurance tout risque vis-à-vis de ses clients ou de ses fournisseurs!». Face aux arguments des industriels, la FNPL répond que l’«on ne peut pas se plaindre d’être malmené par la grande distribution et la mobilisation des éleveurs et en même temps refuser de signer une charte dont la finalité est justement de construire des relations commerciales renouvelées, durables et transparentes».
La rédaction