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Les résultats actualisés de l’enquête sur la qualité de la récolte 2017 de blé tendre montrent que 56 % du blé tendre est classé « supérieur » ou « premium » (contre 58 % annoncé précédemment), a indiqué le 30 août FranceAgriMer. Cette mise à jour, basée sur 82 % du nombre final d’échantillons attendus, confirme la bonne qualité de la récolte après une année catastrophique (la somme des deux classes atteignait 20 % en 2016). L’enquête, réalisée avec Arvalis à l’entrée des silos, montre que le taux de protéines dépasse 11,5 % pour 92 % du blé tendre (contre 96 % annoncé le 23 août), sur la base de 94 % des échantillons. Le PS (poids spécifiques) apparaît satisfaisant avec 74 % du blé tendre au-dessus de 76 kg/hl (73 % annoncé précédemment) contre seulement 25 % l’an dernier, la récolte 2016 ayant vu sa qualité dégradée par la pluie. Concernant l’indice de chute de Hagberg, les 240 secondes sont dépassées pour 84 % du blé tendre (sur 92 % du nombre final d’échantillons attendu) contre 76 % l’an dernier. L’enquête montre aussi que les blés collectés conviennent bien à la panification avec 88 % d’entre eux qui affichent un W (force boulangère) supérieur à 170, selon des résultats partiels sur 71 % des échantillons.

Didier Bouville

«La démarche « Éleveurs et engagés » rentre parfaitement dans les appels d’offre de la Restauration hors domicile (RHD)», a fait observer Bruno Dufayet, président de la Fédération nationale bovine (FNB) le 30 août, ajoutant que cette démarche a permis de «faire remonter 9 millions d’euros dans les fermes sur les six premiers mois de l’année». Cette démarche a pris le relais en février du « Cœur de gamme ». La RHD reste un marché porteur et la situation évolue en zone rurale avec des approvisionnements de plus en plus souvent locaux, selon la FNB, plutôt positive sur le sujet. Pour Bruno Dufayet, «la démarche est à un quart de son potentiel». Il confirme la situation économique très délicate des éleveurs actuellement, avec plusieurs dizaines de centimes d’euros manquants pour couvrir les coûts de production.

Didier Bouville

Initialement prévu vendredi 1er septembre, la visite du ministre de l’agriculture, Stéphane Travert a été reportée dans une quinzaine de jours (probablement vendredi 15 septembre). Deux visites d’exploitations sont programmées sur le Lévézou et dans le sud Aveyron, des lieux de rencontre et d’échanges privilégiés entre les responsables professionnels du département et le représentant de l’Etat. Plus d’infos dans nos éditions à venir.

Didier Bouville

Bio : S. Travert propose de créer un fonds abondé par le secteur privé

Au micro de RTL le 29 août, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a annoncé qu’il va «proposer» de créer un fonds abondé par le secteur privé en faveur de la filière bio. «Je vais proposer, faire en sorte qu’un fonds dédié soit créé (…) pour qu’il aille spécifiquement à des filières bio qui sont plus en difficulté ou ont besoin d’être accompagnées pour continuer à investir et occuper des places de marché», a annoncé le ministre. Ce fonds «serait redistribué par exemple par un acteur public à des bénéficiaires qui veulent faire émerger une filière en agriculture biologique», explique-t-il. Et de préciser, concernant son financement: «Ça peut être le fait qu’un industriel ou un distributeur puisse, sur un temps donné, rogner sur une partie de sa marge pour créer ce fonds spécifique».

Didier Bouville

Danone devrait importer près de 5000 vaches laitières de race holstein en Russie pour combler le manque de production laitière dans le pays, et la hausse du prix du lait qui en découle (+14% en 2017), selon une dépêche du 28 août de l’agence Bloomberg. Cette hausse de prix fait suite à l’embargo russe instauré par Vladimir Poutine sur les produits laitiers européens. Les vaches devraient arriver pour septembre des Pays-Bas et d’Allemagne, après plus de 4 500 km de route. Ces vaches sont destinées à abonder le troupeau d’une ferme de 60 hectares, construite à proximité de la ville de Tyumen, en partenariat avec l’entreprise russe Damate, selon Charlie Cappetti, chef de l’unité russe de Danone. D’après lui, Danone ne s’attendrait pas à une reprise économique rapide dans le pays. Il a annoncé cependant une hausse des ventes de Danone, en Russie, au premier semestre 2017, qui devrait perdurer pour 2018.

Didier Bouville

Par un arrêté du 24 août, paru le 27 août, Philippe Chalmin est reconduit à la présidence de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, à compter du 1er septembre 2017, pour une durée de trois ans. Au moins deux autres candidats s’étaient déclarés: Olivier Mével, enseignant-chercheur à l’université de Brest, et Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne. Le profil recherché par le ministère de l’Agriculture était « un universitaire de haut niveau dont les travaux de recherche témoignent d’un intérêt majeur pour le fonctionnement des marchés de matières premières et en particulier des marchés agricoles en France, et d’une connaissance approfondie des principaux enjeux du fonctionnement de la chaîne de commercialisation alimentaire ».

Didier Bouville

Terres de Jim, la plus grande fête agricole de plein air en Europe, est organisée tous les ans par Jeunes Agriculteurs. Cette année, l’édition a lieu du 8 au 10 septembre à Margny-les-Compiègne, dans l’Oise, où de nombreuses animations sont prévues pour faire découvrir l’agriculture à tous les publics : labyrinthe géant de maïs, sports mécaniques en moissonneuses batteuses customisées, concerts et fanfares, ferme pédagogique, tonte de moutons, voltige équestre, initiation à la menuiserie et à la boulangerie, animations vétérinaires, compétitions agricoles, grande roue, dégustation de produits locaux du marché des terroirs… 100 000 visiteurs sont attendus sur les 100 hectares du site. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert s’y rendra le 10 septembre. La remise des prix des différents concours, notamment Graine d’agriculteurs, et le lancement de la finale nationale de labour, auront également lieu le dimanche.

Didier Bouville

La production de vin en France devrait baisser de 18 % en 2017 par rapport à l’an dernier, en raison notamment du gel qui a touché l’ensemble des bassins viticoles au printemps, indique Le 25 août le ministère de l’Agriculture. « La production de vin pourrait s’établir en 2017 à 37,2 Mhl, soit un niveau inférieur de 18 % à celui de 2016, et de 17 % à celui de la moyenne des cinq dernières années », selon une note d’Agreste. Cette nouvelle chute de la production intervient après une récolte 2016 parmi les plus faibles des 30 dernières années. En 2017, un gel sévère au printemps a particulièrement affecté les bassins du Sud-Ouest (notamment dans le Bordelais), des Charentes, d’Alsace et du Jura. Si par la suite, les vignobles ont pu compenser partiellement les pertes de récolte dans certains bassins (Val de Loire essentiellement), « des pertes liées à la grêle en Bourgogne-Beaujolais, Sud-Ouest, Languedoc et Sud-Est ont également affecté la production », indique Agreste. Autre phénomène aggravant, « la sécheresse s’est accentuée dans les vignobles du Sud-Est, de la Corse, du Languedoc et du Beaujolais » et ce phénomène climatique, associé à une canicule et du vent, essentiellement dans la vallée du Rhône, « a conduit à réviser à la baisse l’estimation sur ces territoires ainsi que l’estimation nationale».

Didier Bouville

Après être resté stable depuis le début de l’affaire des œufs contaminés au fipronil, le cours de l’oeuf industrie (destiné à la filière ovoproduits-agroalimentaire) a subi une hausse significative depuis une semaine environ. La cotation Les Marché de l’œuf industrie à paraître le 24 août est en augmentation de 10 cts, à environ 1€/kg, par rapport à la semaine précédente. «Les entreprises d’ovoproduits et négociants, français comme nord-européens, privilégient plus franchement, voire quasi-exclusivement l’origine France», explique les Marchés dans sa note de conjoncture. «Certaines entreprises ont peur de manquer d’oeufs», commente le président du Snipo (syndicat des casseries et centres de tri), Loïc Coulombel, interrogé par Agra presse.

Didier Bouville

Le Copa et la Cogeca ont répondu le 22 août à la consultation publique lancée par la Commission européenne sur l’étude d’impact préliminaire concernant la place des agriculteurs sur la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Les deux syndicats agricoles européens ont ainsi « appelé à l’introduction d’une législation communautaire visant à mettre fin aux pratiques commerciales déloyales », indique leur communiqué de presse. Ils demandent également une amélioration de la transparence du marché, et des dérogations au droit à la concurrence pour permettre aux organisations de producteurs de se développer à une échelle plus importante.

Didier Bouville