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Alors que les discussions internationales sur le Mercosur sont en cours, la FNSEA attire l’attention des politiques et des citoyens, dans un communiqué du 8 décembre, sur la contradiction d’un tel accord avec les ambitions affichées des États généraux de l’alimentation. Le gouvernement pousse les filières françaises à tendre vers une « montée en gamme de l’offre », et dans le même temps, il s’apprête à laisser entrer sur le territoire européen « au moins 78000 tonnes de viande de volaille, 70000 tonnes de viande bovine, 12240 tonnes de viande porcine […]. Tout cela produit avec des normes sociales et environnementales très éloignées de celles en vigueur en France », dénonce le syndicat. Pour la FNSEA, ce « double discours » du gouvernement « suscite colère et incompréhension », d’autant plus que le Mercosur pourrait avoir des conséquences désastreuses « sur l’économie française et les emplois de notre pays ».

Didier Bouville

La synthèse finale de l’atelier 14 des Etats généraux de l’alimentation, que s’est procurée Agra presse, chiffre l’investissement total annuel entre 10 et 12 milliards d’euros pour l’agriculture et entre 5 et 6 milliards d’euros pour l’agroalimentaire en France. Puis le document liste des «recommandations et des propositions d’action», notamment sur l’investissement. Sont identifiés comme prioritaires pour l’amont, «les investissements liés aux attentes sociétales», «le renforcement des outils permettant de lisser les revenus agricoles dans la durée» ou encore «le développement des instruments financiers, en particulier les fonds de garantie dans le prolongement des initiatives qui émergent».

Didier Bouville

Le Sénat a rejeté le 7 décembre en séance publique les crédits de la mission «Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales» lors de l’examen du projet de loi de finances 2018. Ils ont également supprimé l’article 49 rattaché du PLF2018 «qui prévoyait de supprimer, dès 2018, le fonds d’accompagnement prenant en charge les hausses de cotisations sociales dues par les exploitants pénalisés par le passage du régime du forfait agricole au régime du micro-bénéfice agricole», selon le communiqué du Sénat.

Didier Bouville

Le groupe Bel et l’Association des producteurs Bel Ouest (APBO) ont annoncé le 6 décembre la signature d’un accord garantissant un prix «de référence moyen annuel pour toute l’année 2018 […], fixé à 350€/1000l», dans un communiqué commun. En échange de ce prix, les 700 producteurs de l’APBO s’engagent à produire un lait selon des conditions «différenciantes comme une alimentation sans OGM pour les troupeaux laitiers et la mise en valeur du pâturage (engagement de 150 jours par an minimum)». En fonction des pratiques, une prime mensuelle «allant jusqu’à un montant total de 21€/1000l» sera attribuée. L’accord sera validé par un cahier des charges et une charte début janvier.

Didier Bouville

Un virus d’influenza aviaire a été détecté le 1er décembre dans un élevage du Lot-et-Garonne. Néanmoins, ce virus de souche H5N3 est faiblement pathogène, a annoncé le ministère de l’agriculture le 5 décembre. L’élevage concerné compte 12 000 canards qui ne présentent pas de signes de la maladie. « L’identification de virus faiblement pathogènes n’a pas de caractère exceptionnel. Elle n’a aucun lien avec les épizooties dues aux virus hautement pathogènes H5N1 et H5N8 qui ont sévi en 2016 et 2017 dans le Sud-ouest de la France et dans d’autres pays européens », précise le ministère, ajoutant que des mesures de prévention ont été prises pour éviter la transmission à d’autres élevages.

Didier Bouville

Le Qatar a décidé de produire son propre lait et ses produits laitiers après la crise survenue avec ses voisins saoudiens et leurs alliés. Le gouvernement s’est fixé comme objectif d’être autosuffisant en lait et produits laitiers dès le milieu de l’année 2018. L’Emirat importe actuellement par avion des produits laitiers en provenance d’Iran et de Turquie. En plein désert, la ferme Baldana détenue par un consortium d’entreprises soutenu par le gouvernement, est en construction pour héberger 14 000 vaches. Dans cette étable géante, les vaches vivront dans un brouillard artificiel pour les rafraîchir et abaisser la température intérieure de la ferme à 25 °alors qu’elle approche 50° à l’extérieur. Une partie du troupeau est déjà arrivée et a été installé dans une ferme proche avant son transfert définitif. 6 000 vaches sont en route par bateau en provenance des USA où 3 000 autres ont été commandées. On ne sait rien du coût de cette ferme dans le désert, rien non plus sur la rentabilité d’une telle exploitation, ni sur les prix des produits. Les surfaces fourragères par exemple, doivent être irriguées en permanence, ce qui revient particulièrement cher…

Didier Bouville

A l’occasion d’un déjeuner avec l’association française des journalistes agricoles (Afja), le ministre de l’Agriculture a évoqué les difficultés de certaines filières à accoucher de plans de filières ambitieux ; ceux-ci doivent être rendus pour le 10 décembre. «Je sais que dans certaines filières c’est difficile, il a fallu reprendre l’habitude de se parler ; dans le lait, c’est difficile, mais on avance», a-t-il déclaré. Le ministre estime que cet exercice aura eu la vertu de «mettre autour de la table des gens qui ne se parlaient plus», évoquant le cas de la filière porcine, dont l’interprofession est boycotté depuis plusieurs mois par l’industrie de la charcuterie. Stéphane Travert remarque que «certaines petites filières ont proposé des solutions tout à fait acceptables qui vont dans le bon sens».

Didier Bouville

A l’occasion du déjeuner avec l’Afja, le 5 décembre, le ministre de l’Agriculture est revenu sur la proposition de Gérald Darmanin, ministre de l’Action publique, de «réduire, voire supprimer» le contrôle des structures agricoles sous la forme d’expérimentations de trois ans dans certaines régions ou départements. Stéphane Travert précise qu’il s’agit, selon lui, d’expérimentations d’allègements, et non de suppression: «Je dis bien alléger, et non pas supprimer». Il poursuit : «Ce que nous avons proposé, c’est une expérimentation sur base du volontariat, dans des régions ciblées qui auront répondu à un appel à candidatures». L’objectif de cette mesure serait «la simplification», ajoute le ministre.

Didier Bouville

A l’occasion d’un déjeuner avec l’association française des journalistes agricoles (Afja) lors de la remise du grand prix de l’Afja, le 5 décembre, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert s’est exprimé sur le rapport livré par l’Inra quelques jours plus tôt, portant sur les alternatives au glyphosate: «Le rapport dit que les choses sont complexes», a commenté le ministre. «Nous verrons dans trois ans où nous en serons, et si nous sommes arrivés à des alternatives crédibles». Et le ministre de poursuivre: «Je ne sais pas vous dire si nous serons en capacité de le faire (trouver ces alternatives crédibles, ndlr) d’ici 3 ans». Sur le sujet des produits phytosanitaires, S. Travert a affirmé qu’il n’avait ni accepté, ni reçu, depuis qu’il était ministre, de demande de rendez-vous avec l’industrie de l’agrochimie.

Didier Bouville

Les différentes filières représentées au conseil spécialisé « viandes blanches » de FranceAgriMer du 30 novembre 2017, ont présenté leurs plans de filières avant la remise au ministre le 10 décembre : il s’agit d’Inaporc pour la filière porcine, CNPO pour les œufs, Cifog pour le foie gras et Clipp pour le lapin ; pour les volailles de chair, le plan a été présenté par l’Itavi (Institut technique de l’aviculture). Selon FranceAgriMer, tous les plans soulignent la nécessité de répondre à la demande de l’ensemble des segments de marché, en veillant à préserver la compétitivité des filières françaises face à la concurrence. Les plans précisent des objectifs et des engagements des filières pour répondre à la montée en gamme des productions et aux attentes sociétales. «Le développement des productions sous signes de qualité (bio, label rouge, IG…) est envisagé dans la limite de la capacité d’absorption par les marchés», précise FranceAgriMer dans son communiqué, qui ajoute : «Des investissements lourds seront nécessaires pour satisfaire l’ensemble des exigences sociétales, soulignent les interprofessions qui souhaitent impliquer davantage les distributeurs, en les invitant à rejoindre les interprofessions courtes où elles ne siègent pas encore». Les interprofessions ont aussi insisté sur la nécessité d’un accompagnement des filières par FranceAgriMer via les études et les observatoires économiques.

Didier Bouville

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