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Dans un décret du 29 décembre, publié au journal officiel du 31 décembre, le ministère de l’Agriculture a supprimé officiellement les aides complémentaires ovines et bovines, qui étaient pointées du doigt par Bruxelles. Contacté par Agra presse, Jérémy Decerle, président de Jeunes agriculteurs, a dénoncé le 3 janvier «un décret passé en douce pendant la période des fêtes». La Fédération nationale ovine avait déjà dénoncé le 14 décembre, la suppression de ces aides complémentaires à destination des nouveaux installés et des éleveurs sous contrat ou en vente directe. L’aide laitière complémentaire pour les éleveurs bovins à destination des nouveaux installées a été également supprimée, aussi bien en zone de montagne que hors zone de montagne.

Didier Bouville

Les abattages de porcins ont augmenté de 6,5 % en novembre 2017 (en têtes) en glissement annuel, indique Agreste dans sa dernière note de conjoncture. Avec une activité plus dynamique depuis septembre, le retard accumulé suite à une période avril-août en retrait se réduit avec – 1,5 % en glissement annuel. Parallèlement, les exportations faiblissent, après une forte progression depuis le mois d’août, les exportations vers les pays tiers et notamment la Chine étant en repli (- 8 %). Les importations s’élèvent de leur côté à 50 100 tec, principalement d’origine européenne avec une augmentation des volumes espagnols (+ 7 % en octobre). L’excédent du commerce extérieur en viande porcine reste cependant positif de + 5600 tec. La production porcine française progresse globalement de 2,5 % en octobre 2017, en glissement annuel.

Didier Bouville

Les abattages d’agneaux sont en repli en novembre 2017 de 3,5 % en têtes et de 3,2 % en poids par rapport à l’année précédente, indique Agreste, le service de statistiques du ministère de l’agriculture, dans sa dernière note de décembre. A noter que les abattages d’ovins de réforme sont en progression de 6,8 % en têtes et de 11,8 % en poids. Sur les onze premiers mois de 2017, les abattages d’agneaux sont en repli de 9,7 % en têtes et 9,5 % en poids par rapport aux niveaux de 2016. Parallèlement, le cours moyen de l’agneau se redresse en novembre, dépassant de 2 % le cours moyen de l’année précédente, avec 6,56 €/kg de carcasse. Quant aux importations d’ovins vivants, elles sont en retrait de 46,5 % en glissement annuel en octobre et de 26 % sur les dix premiers mois de l’année. Les importations de viande ovine progressent de 4 % en octobre, mais sont en repli de 1,7 % par rapport à 1016, sur les dix premiers mois de l’année.

Didier Bouville

En 2017, la Chine aurait importé 91 millions de tonnes de graines de soja, soit 60 % des achats mondiaux. Elles ont progressé de 20 % par rapport à 2016 et elles ont été multipliées par 2,25 par rapport à 2008. Une grande partie de ce soja est destinée à l’alimentation animale. Malgré les augmentations de surface de cet oléagineux en Chine, la production nationale est insuffisante pour accompagner l’industrialisation des productions animales, l’augmentation du cheptel porcin et des élevages de volaille. L’élévation du niveau de vie et l’apparition d’une classe moyenne nombreuse va de pair avec une demande croissante en viande de porc et de volaille. Un autre élément explicatif de ce record est lié au niveau des cours actuels. L’abondance des disponibilités dans les principaux pays producteurs (Etats-Unis et Brésil) pèsent sur les prix et a incité les acheteurs chinois à multiplier les appels d’offre, quitte à stocker la matière première. Quoiqu’il en soit les besoins de la Chine sont tels que certains observateurs estiment que les importations de graines de soja pourraient dépasser 100 millions de tonnes à l’horizon 2020.

Didier Bouville

Aux États-Unis, les ventes d’antibiotiques en élevage ont diminué de 10% entre 2015 et 2016, selon le dernier rapport annuel de l’agence sanitaire américaine (FDA). Soit la première «tendance à la baisse depuis le premier rapport annuel de 2009» (+1% entre 2014 et 2015 ; +24% entre 2009 et 2015), commente l’ambassade de France aux États-Unis, dans une note parue le 29 décembre . La FDA note également une baisse des ventes d’antibiotiques «médicalement importants» de 14%. L’ambassade pointe cependant des biais dans la mesure proposée par la FDA. En France, l’Anses constate une baisse de «l’exposition des animaux aux antibiotiques» de 37% sur la période 2012-2016.

Didier Bouville

En moyenne sur 2017, le porc affiche un prix de base de 1,370 €/kg (+6 %), a indiqué le 28 décembre le Marché du porc breton (MPB). « La référence française s’est parfaitement tenue les quatre premiers mois de l’année se positionnant au-dessus de ses concurrentes européennes jusqu’à la semaine de Pâques, sur fond d’offres en fort repli de 4 %, selon un bilan annuel. A partir de ce moment, le cours ne connaîtra pas de plus haut (à l’inverse des autres cotations européennes) et entamera sa lente descente jusqu’à atteindre 1,370 € de moyenne annuelle, en hausse de 6 % sur la référence 2016. » 2017 s’achève dans un contexte de consommation en baisse mais d’export dynamique, affirme le MPB.

Didier Bouville

Le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI – anciennement Commissariat général à l’investissement) a ouvert un appel à projets « Filières » dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, a-t-on appris le 29 décembre. Il a pour vocation de « renforcer les filières industrielles stratégiques », lit-on dans le cahier des charges publié sur le site du SGPI. L’alimentation et le bois sont concernés au même titre que les douze autres filières stratégiques (aéronautique, nucléaire, automobile…). L’appel à projets, ouvert jusqu’au 13 juin, doit permettre de « renforcer la compétitivité par l’innovation, en permettant le recours à des moyens de production partagés, ou des infrastructures de tests, d’essais ou de recherche et développement partagés. » Par ailleurs, il s’adresse aux projets « à vocation nationale ou multirégionale, présentant une assiette de dépenses supérieure à 3 millions d’euros » ou « à vocation régionale, sollicitant une aide publique supérieure à 2 millions d’euros. »

Didier Bouville

Décembre a été marqué par un cumul de pluie supérieur de « près de 20 % » à la moyenne de 1981-2010, a indiqué le 29 décembre Météo-France. « En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie devrait être excédentaire de près de 20 %, selon un bilan provisoire. Il faut remonter à 2012 pour retrouver sur la France une pluviométrie excédentaire en décembre. » Les régions Provence – Alpes – Côte d’Azur et Corse n’avaient pas connu d’excédent depuis la fin de l’hiver 2017, souligne Météo-France. Seul le Languedoc-Roussillon affiche un déficit persistant, « proche de 40 % ». Les cumuls de pluie devraient être proches de la normale dans le Poitou-Charentes, le Centre-Val de Loire, les Pays de la Loire ainsi que dans le Grand Est. Cette situation intervient après « plusieurs mois généralement déficitaires sur une grande partie des régions ». La température moyenne sur décembre apparaît quant à elle « légèrement supérieure à la normale ».

Didier Bouville

Les négociations commerciales de 2018 entre les entreprises alimentaires et les distributeurs sont difficiles dans les box de discussion sur les tarifs, malgré la charte d’engagement signée le 14 novembre, indique une des fédérations adhérentes de l’Ania (industries alimentaires), l’Association des entreprises de produits alimentaires élaborés (Adepale). « D’après l’observatoire des négociations commerciales commun à l’Ania et à Coop de France, sur 130 réponses d’entreprises, 70 font état de demandes de nouvelles baisses de tarifs et quasiment autant d’un rejet de la charte par les négociateurs de la distribution, certains déchirant la charte devant les négociateurs des entreprises alimentaires », pour signifier que ce n’est qu’un papier et que l’essentiel est la relation bilatérale, a relaté Christian Divin, directeur de l’Adepale, le 27 décembre, dans un entretien téléphonique avec Agra. La charte d’engagement signée par les représentants des acteurs de la production, de la coopération agricole, des entreprises de l’alimentaire et de la distribution « pour une relance de la création de valeur et pour son équitable répartition au sein des filières agroalimentaires françaises » proclame notamment la nécessité « d’un changement de comportement de tous les acteurs » et « le constat partagé des effets négatifs des dérives de la guerre des prix ».

Didier Bouville

«Pendant cette période de fêtes, faites votre possible pour parvenir à un monde #FaimZéro», proclame l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) le 27 décembre sur son site internet. Elle donne ainsi six conseils pour éviter le gaspillage alimentaire comme «permettez à vos invités de se servir eux-mêmes afin qu’ils puissent choisir la quantité de nourriture qu’ils désirent» ou encore «terminez vos restes avant de cuisiner un nouveau plat». Elle rappelle également qu’«un tiers de l’ensemble des denrées alimentaires produites dans le monde est perdu ou gaspillé» par an, soit 1,3 milliard de tonnes. Mais «la nourriture n’est pas la seule chose gaspillée», toutes les ressources, l’argent et la main d’œuvre qui ont servi à la produire sont également perdus, souligne la FAO.

Didier Bouville

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