«C’est au ministère de trancher» a réagi, le 12 mai, le président du FMSE et vice-président de la FNSEA Joël Limouzin. Interrogé par Agra Presse sur l’avancée du chantier visant à améliorer la gestion des risques climatiques, orchestré par le ministère de l’Agriculture et mis en stand-by durant la crise du Covid-19, Joël Limouzin a indiqué que le groupe de travail planchant sur l’articulation entre assurance et fonds des calamités est arrivé «au bout des [ses] réflexions». «Nous avons remis il y a maintenant trois semaines (…) une note de position professionnelle partagée par la FNSEA, l’APCA, les JA, les assureurs qui font partie du CAF (Pacifica et Groupama) sur la réaffirmation de l’assurance et pour un fonds de calamités rénové». Concernant l’assurance récolte, le fait majoritaire propose de calculer la moyenne olympique sur 10 ans au lieu de 5 ans, d’abaisser le seuil de déclenchement de 30 à 20%, d’augmenter le taux de subvention de 65 à 70% et «pourquoi pas de conditionner certaines aides ou prêts à la contraction d’une assurance», a indiqué M. Limouzin. Le fait majoritaire estime aussi que les assurés ne doivent pas être «exclus d’office» du régime des calamités, et que ce dernier doit s’appuyer davantage sur les nouvelles technologies pour mesurer les dégâts.
Didier Bouville