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Dans un communiqué du 23 avril, Culture Viande (industriels) insiste sur «l’engagement sans faille des entreprises, sur le marché national comme à l’export, qui permet d’assurer à l’élevage porcin français un niveau de prix rémunérateur». Une prise de parole en réponse à la FNP (éleveurs de porcs, FNSEA). Le 14 avril, le syndicat avait déploré que le prix français du porc «se trouve déconnecté du prix payé aux éleveurs voisins européens», en raison notamment de moindres performances à l’export. «Un porc sur trois, équivalent viande, produit en France est aujourd’hui vendu en dehors de nos frontières», assure Culture Viande, qui rappelle l’augmentation des volumes exportés en janvier 2020 (+5% vers toutes les destinations, +40% vers la Chine). S’appuyant sur l’indicateur allemand des prix à la production (ISN), Culture Viande reconnaît que «sur les premiers mois de cette année 2020, le prix français est légèrement inférieur au prix allemand.» Mais «c’est sur une année complète qu’il conviendra de faire la comparaison.» Et de rappeler que, depuis deux ans, «le prix moyen du porc français a été supérieur à celui de l’Allemagne» (1,679 euro le kilo contre 1,662 outre-Rhin, en 2019).

Didier Bouville

Dans un communiqué commun diffusé le 23 avril, les principales organisations viticoles françaises, soutenues par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), estiment que «l’Union Européenne abandonne la filière vitivinicole». «Face à la crise sans précédent que subit la filière vitivinicole, l’annonce de la Commission porte sur l’introduction de nouvelles mesures, notamment des mesures de gestion de crise, dans le programme national d’aide 2020.» La Commission «demande donc à la filière vitivinicole de financer la gestion de la crise sur ses propres crédits.» Les organisations signataires estiment «nécessaire» de faire jouer une solidarité européenne pour la viticulture, «sans laquelle de nombreuses zones rurales européennes seraient à l’abandon». Elles considèrent «inacceptable qu’aucun crédit supplémentaire ne vienne soutenir le secteur». Les organisations viticoles sont la Cnaoc (vins AOC), VinIGP (vins IGP), les Vignerons indépendants et les Vignerons coopérateurs.

Didier Bouville

En raison de l’épidémie de Covid-19, la 2ème édition de Roquefort un Territoire en fête, qui devait se dérouler les 13 et 14 juin 2020 est reportée au 12 et 13 juin 2021. Après analyse de plusieurs scenarii, le Conseil d’Administration de la Confédération Générale de Roquefort a donc décidé de reporter l’événement à 2021.

«Dans ces circonstances et plus que jamais, la filière Roquefort, est mobilisée pour protéger le développement du Roquefort, de son terroir et d’assurer sa prospérité. Elle vous donne rendez-vous tout au long de l’année et en juin 2021 avec encore plus d’animations et de surprises».

Didier Bouville

Face aux multiples intempéries survenues depuis plusieurs mois dans certaines régions (fortes pluies, gels, grêles, sécheresse), la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) demandent des «mesures d’urgence» de flexibilité sur la réglementation Pac, indique un communiqué du 22 avril. Les syndicats majoritaires veulent «la possibilité d’utiliser les jachères et bandes enherbées déclarées en SIE pour l’alimentation des animaux». Autre requête: «La possibilité de déroger à la mesure de diversification des assolements lorsque les semis des cultures de printemps n’ont pu être réalisés.» Dans ce cas, le maïs représente «le seul recours pour ne pas laisser les terres sans production», affirment la FNSEA et les JA. Enfin, les syndicats veulent «permettre aux agriculteurs d’obtenir la totalité de leur DPB et de leur paiement vert, lorsqu‘ils ont été confrontés à des aléas qui ne leur ont pas permis de respecter certaines règles». Ces demandes font suite à de nombreuses intempéries dans plusieurs régions: fortes pluies à l’automne et à l’hiver 2019 «qui ont empêché les semis», sécheresse «qui sévit depuis le début de l’année» dans une grande moitié Nord de la France, épisodes de gel et de grêle en mars et avril ou encore «pluies diluviennes qui s’abattent depuis quelques jours».

Didier Bouville

Emmanuel Macron a passé l’après-midi, mercredi 22 avril, dans une serre de tomates puis un supermarché du Finistère, afin de rendre hommage à toute la chaîne de «la ferme France», symbole de la «deuxième ligne» de la «guerre» contre le coronavirus. Le chef de l’Etat a d’abord arpenté les allées des vastes serres de tomates de l’exploitation des frères Roué, à Cléder. Arrivé sans masque, il a discuté avec les exploitants et des salariés, à bonne distance. «Merci à la ferme France. Elle a tenu. On peut en être fier. J’espère que nos concitoyens vont être réconciliés avec ce beau métier qui est celui de nourrir la nation». Il a également déclaré : «Le citoyen, quand il est consommateur ne doit pas oublier d’être citoyen. Il faut se poser la question, d’où vient ce qu’on a dans l’assiette». Et d’ajouter: «Je ne suis ni nationaliste ni protectionniste, a-t-il dit, mais si on veut retrouver le contrôle de nos vies, il faut redonner du sens à ce qu’on fait collectivement. Cela ne veut pas dire fermer les frontières, mais on a parfois accepté des choses incohérentes au nom d’une mondialisation accélérée».

Didier Bouville

La pandémie de coronavirus risque de venir aggraver en 2020 la situation des populations au bord de la famine, déjà en forte augmentation en 2019, et qui pourraient doubler en 2020 à cause du coronavirus, selon un rapport et une projection de l’ONU. Quelque 135 millions de personnes dans 55 pays affectés par les conflits et les problèmes climatiques étaient en situation «d’insécurité alimentaire aiguë» en 2019, indique le rapport mondial sur les crises alimentaires 2020, publié mardi par des agences de l’ONU et des bailleurs de fonds internationaux. Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis quatre ans qu’existe cette étude, présentée le 21 avril au Conseil de sécurité par la FAO et le Programme alimentaire mondial (PAM). Un chiffre qui pourrait cependant doubler, à 265 millions de personnes en 2020, en raison de «l’impact économique» de la pandémie de coronavirus, selon une projection du PAM dévoilée mardi en marge du rapport. «Dans ce contexte, il est vital que les programmes d’aide alimentaire soient maintenus, dont ceux du PAM, qui offrent une bouée de sauvetage à près de 100 millions de personnes vulnérables dans le monde», souligne le PAM.

Didier Bouville

Le président de la République se rendra aujourd’hui à Saint-Pol-de-Léon (Finistère) pour une rencontre avec les acteurs des filières alimentaires, annonce l’Elysée dans un communiqué ce 21 avril. Il visitera d’abord sur une exploitation liée à la Sica Saint-Pol-de-Léon (groupement de producteurs de fruits et légumes) ; l’Elysée précise que l’activité de la Sica «se poursuit grâce au recrutement de personnel par l’intermédiaire de la plate-forme Des bras pour ton assiette». Puis Emmanuel Macron se rendra dans un supermarché Super U pour «rencontrer et saluer les acteurs mobilisés depuis les premiers jours du confinement et qui permettent d’alimenter les Français, notamment par l’organisation de livraisons de courses aux personnages âgées ou vulnérables».

Didier Bouville

Les ministres de l’Agriculture des pays du G20 ont promis le 21 avril de coopérer pour assurer un approvisionnement mondial «suffisant» en nourriture face au Covid-19, qui pourrait faire doubler le nombre de personnes au bord de la famine en 2020 selon les Nations unies. «Nous travaillerons ensemble pour aider à faire en sorte que de la nourriture saine et nutritive continue d’être accessible à tous en quantité suffisante et à des prix abordables, notamment pour les plus pauvres, les plus vulnérables et les déplacés», ont affirmé les ministres des vingt premières économies dans un communiqué.

«Dans les circonstances éprouvantes actuelles, nous soulignons l’importance d’éviter les pertes et le gâchis de nourriture en raison des perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, ce qui pourrait exacerber l’insécurité alimentaire (…) et entraîner des pertes économiques», ont-il ajouté à l’issue d’une réunion virtuelle organisée par l’Arabie saoudite, qui assure la présidence tournante du groupe. Ils ont aussi affirmé travailler à éviter «une volatilité excessive des prix» sur les marchés internationaux. Selon eux, il est important que les restrictions liées au coronavirus ne créent pas «de barrières non nécessaires» au commerce et aux chaînes d’approvisionnement en nourriture.

Didier Bouville

«Depuis l’allocution du Président de la République lundi 13 avril dernier, de nombreux maires sont interrogés quant à l’approvisionnement des masques dits «grand public» pour la sortie progressive du confinement à partir du 11 mai prochain, communique Jean-Louis Grimal, Président de l’Association Départementale des Maires et Présidents de Communautés de l’Aveyron (ADM12).

Et d’ajouter : «Il est important de rappeler, qu’à ce jour, aucune directive n’a été donnée. Nous ne connaissons pas les mesures qui permettront aux maires de se procurer ces masques, si tant est qu’ils soient chargés d’en assurer la distribution à toute la population. De plus, personne ne sait les conditions dans lesquelles le port du masque sera rendu obligatoire, ni la norme qui sera exigée.

Nos concitoyens doivent comprendre qu’il est quasiment impossible pour les maires aujourd’hui de trouver des masques offrant toutes les garanties de protection. Face à ces difficultés et à toutes les imprécisions qui entourent ce sujet, il est essentiel d’attendre les consignes et les instructions nationales».

Didier Bouville

Dans le bras de fer qui les opposait depuis plusieurs mois à la Safer régionale (Auvergne-Rhône-Alpes), les élus agricoles du Cantal (FDSEA, JA, Confédération paysanne…) annoncent, dans un communiqué le 20 avril, avoir obtenu gain de cause, avec la réintégration de leur représentant, Pierre Cusset, à la présidence du comité technique départemental de la Safer. «Les membres du comité prennent acte de l’accord qui a pu être trouvé entre la FDSEA 15, la FRSEA Aura et la Safer Aura», expliquent les élus. «Ainsi, la réintégration de Pierre Cusset en tant que président de comité de la Safer et la mise en place d’un travail technique concret dès la fin du confinement pourront permettre de travailler avec la Safer sur de nouvelles bases.»

En juillet, l’éviction de Pierre Cusset (FDSEA) par le président de la Safer Aura, pour non respect de consignes qui lui auraient été transmises, avait été suivie d’une escalade de tensions; le 6 décembre, des «insultes et menaces» avaient même été proférées à l’encontre du directeur de la Safer Aura, selon un huissier de justice présent lors de la séance.

Didier Bouville

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