Le chèque alimentaire sera inclus dans un projet de loi sur le pouvoir d’achat qui «devrait être adopté avant les législatives afin qu’il soit présenté à la représentation nationale sitôt qu’elle sera élue», a annoncé la porte-parole de l’exécutif Olivia Grégoire le 23 mai, à l’issue du premier Conseil des ministres du gouvernement Borne. «Il s’agira dans ce texte sur le pouvoir d’achat d’aider tous les Français à réduire leurs dépenses contraintes», a-t-elle précisé, d’après l’AFP, ajoutant qu’il «s’agira d’agir sur le prix de l’alimentation avec le chèque alimentation». Dans un communiqué du même jour, la FNSEA et la Coopération agricole (LCA) appellent à «la mise en place urgente» du chèque alimentaire. Ce dispositif avait été étudié, sans aboutir, lors du précédent quinquennat, puis promis en début du nouveau mandat par Emmanuel Macron. Les organisations professionnelles demandent un système «simple, pérenne, ambitieux, et doté d’un budget qui pourra augmenter progressivement au regard des résultats engendrés». Pour la FNSEA et LCA, le chèque alimentaire devra «fournir une aide financière pour des populations ciblées vivant sous le seuil de pauvreté – complétant le travail des associations d’aide alimentaire – et favorisant l’achat de produits alimentaires de qualité et locaux, d’origine animale et végétale».
Didier Bouville