Un décret est paru au Journal officiel le 28 décembre qui crée une «base de données informatiques contenant des informations en matière de traçabilité des animaux des espèces avicoles». À partir du 1er janvier 2023, les détenteurs de volailles devront y déclarer «les mouvements d’animaux à destination et au départ de leur établissement» (déplacements entre élevages, mises en place, départs pour l’abattoir, etc.). Cette mesure «s’inscrit dans le cadre de la maîtrise des maladies contagieuses», comme l’influenza aviaire, précise Les Marchés (article payant). Citant la secrétaire générale de la CFA (aviculteurs, FNSEA) Isabelle Leballeur, nos confrères indiquent que le décret «confirme et systématise une pratique déclarative déjà en vigueur en aviculture». Les interprofessions des volailles gèrent déjà la base de données nationale BD avicole, et la déclaration des mouvements est obligatoire dans le cadre de la lutte contre l’influenza. «Toutefois les opérations de dépeuplement au cours des récents épisodes de grippe aviaire ont entraîné des erreurs dans le fichier national», relève Les Marchés, tandis que «les peuplements sont moins connus dans les circuits courts». Par ailleurs, un défaut de déclaration des mouvements d’animaux constitue un motif de réfaction des indemnisations liées à l’influenza.
Didier Bouville