National | Par Didier Bouville
En séance publique le 7 octobre, les députés ont adopté un amendement confiant à l’APCA (chambres d’agriculture) la mission de collecter et traiter les données d’identification animale recueillies par les EDE (établissements de l’élevage).
Cette disposition a été introduite par un amendement du gouvernement au projet de loi Ddaue (adaptation au droit européen), lequel a été adopté dans son intégralité et fera l’objet d’une commission mixte paritaire. Concrètement, les chambres gèreront un fichier appelé BNO (base nationale des opérateurs), qui «rassemblera tous les détenteurs – même temporaires – d’animaux soumis à obligation d’identification», explique Christine Marlin, responsable Elevage à l’APCA, à Agra Presse.
Il s’agit de la première étape de la réforme de la BDNI (base de données nationale d’identification animale), que le CGAAER propose de déléguer aux professionnels dans un rapport publié en avril 2020 (lire l’Agrafil du 28 mai 2020).
‘étape suivante consistera en la création d’une base bovine dédiée gérée par les professionnels, comme il en existe déjà en ovins, porcins et volailles. Le ministère «travaille à l’élaboration d’un cahier des charges» afin de lancer un appel à candidature, auquel l’APCA devrait postuler, indique Christine Marlin.
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