Le 28 novembre, la FNB a adressé un courrier à la ministre de l’agriculture, au nom des éleveurs des zones réglementée et vaccinale de la DNC, laissés sans réponse pour la commercialisation de leurs animaux.

«Malgré le respect strict de toutes les obligations vaccinales et sanitaires, les éleveurs sont dans l’impossibilité de commercialiser correctement leurs animaux», a alerté la FNB, dénonçant «une situation particulièrement inacceptable». Par la voix de son président, Patrick Benezit, elle demande à ce que «les animaux vaccinés puissent retrouver un accès aux marchés français et internationaux, en particulier via des accords bilatéraux. Ces mesures sont essentielles pour rétablir les débouchés et éviter l’asphyxie des élevages concernés». Si l’Italie a donné son accord pour acheter des animaux vaccinés, en revanche, le pays n’a toujours pas communiqué sur les modalités précises d’achat de ces animaux. Et l’Espagne, de son côté, n’a pas donné son accord.
«Les éleveurs ont respecté toutes les obligations vaccinales afin de contenir la maladie : il appartient désormais à l’administration d’assurer l’efficacité de la certification sanitaire pour permettre la fluidité du commerce», avance la FNB. Elle appelle également les opérateurs commerciaux à «respecter, dans les zones règlementées et vaccinales, des prix d’achat identiques à ceux pratiqués en zones indemnes quelles que soient les catégories d’animaux. Il en va de la réputation des acheteurs et de leur respect pour les éleveurs», a-t-elle défendu dans son courrier à la ministre.
La rédaction


