National | Par Didier Bouville
Table-ronde avec de gauche à droite, Jérôme Pitot (JA), Denis Lerouge (Interbev), Serge Papin (Système U), Rémy Rocca (Mc Donalds) et Emmanuel Bernard (Interbev.
Confrontés à une crise sévère et aux critiques sociétales de plus en plus fortes, les éleveurs de la FNB ont montré leur détermination à aller de l’avant et à obtenir des prix rémunérateurs, lors de leur congrès annuel qui s’est tenu à Nevers (58) les 1er et 2 février.
Candidat à la poursuite de son mandat, Jean-Pierre Fleury n’a pas manqué d’évoquer les avancées obtenues par le syndicalisme : relèvement des seuils ICPE, clôture du contentieux nitrates, fumiers au champ, arrêté de surveillance de la faune sauvage, observatoire de la viande à Bruxelles, référentiel coût de production, indicateur steak haché, étiquetage des viandes en tant qu’ingrédient, auto-vaccins, avancée sur le dossier de la révision des zones défavorisées…
Un certain nombre de combats restent néanmoins à mener, a souligné le président de la FNB : la dématérialisation et le bouclage électronique, qui pourrait être mise en route en juillet sans être bouclé financièrement, ce à quoi la FNB s’oppose, la rédaction du nouveau contrat concernant le veau de boucherie, la gestion des aides PAC, la défense des intérêts des éleveurs français dans le cadre des négociations des accords de libre-échange, sans parler bien sûr du chantier qui s’ouvre pour la PAC post-2020 à laquelle une table-ronde a été consacrée lors de ce congrès.
La FNB s’associe également aux revendications de la FNSEA, rappelées par Xavier Beulin, comme la nécessité de mettre en place un statut de l’agriculteur pour protéger les exploitants en cas de faillite, et l’importance d’une fiscalité lissée sur plusieurs années.
Lire l’article complet dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 9 février 2017.
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