National | Par Didier Bouville
Le 4 novembre, Emmanuel Macron a démarré à Shanghai sa seconde visite en Chine, une visite largement placée sous le signe Européen ; il y a en effet, d’après l’Elysée, une «volonté de renouveler la relation entre l’Union européenne et la Chine, en ayant une approche coordonnée entre États membres».
Ce voyage revêt aussi une dimension économique forte : l’objectif pour la France et pour l’Europe est d’obtenir une meilleure ouverture du marché chinois pour ses entreprises. Dans ce voyage, l’agriculture occupe une place de choix, Emmanuel Macron est en effet accompagné de de Phil Hogan, représentant de la Commission européenne et actuel commissaire à l’Agriculture, et d’une délégation composée d’acteurs économiques français et allemands.
Bruno Dufayet, président de la FNB, fait ainsi partie du voyage. Ce dernier devrait, aux côtés des entreprises du secteur participer à la promotion de la viande bovine française et de son modèle de production. Alors que les volumes de viandes bovines françaises exportés vers ce marché sont, à ce jour, bien en-dessous du potentiel de ce marché, il espère que ce voyage permettra de mieux comprendre la situation de ce marché afin d’impulser rapidement l’exportation de nouveaux volumes.
De plus, parmi les deux accords actuellement en discussion entre l’Union européenne et la Chine, un concerne directement l’agriculture et plus spécifiquement les indications géographiques protégées (IGP). Si cet accord est signé 26 IGP françaises, notamment des vins et des fromages français, pourraient bénéficier d’une protection à leur entrée sur le marché chinois.
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