National | Par Didier Bouville
Alors que les quotas laitiers instaurés en 1984 par l’Union européenne pour réguler le marché ont pris fin ce mardi 31 mars, les chambres d’Agriculture saisissent l’occasion pour rappeler, dans un communiqué, les risques et opportunités de cette nouvelle étape. Saluant « l’opportunité pour les producteurs français de mieux se positionner sur les marchés » alliée à une croissance de la demande mondiale estimée à + 2 % par an à l’horizon 2050, l’APCA relève toutefois de nombreux risques, en particulier celui de surproduction généralisée qui pourrait conduire à un effondrement des prix.
Face à cette situation, « les réponses apportées par la Commission (…) sont largement insuffisantes ! », déplorent les chambres d’Agriculture en référence à la contractualisation, aux fonds de mutualisation, au stockage ou encore aux marchés à terme. « La plus grande rigueur doit être adoptée sur le suivi des marchés, des prix, les seuils de déclenchement d’une crise », ajoute l’APCA, dont les représentants incitent les autorités européennes à « proposer des solutions en adéquation avec les risques encourus et les pertes potentielles que pourraient subir les éleveurs laitiers ».
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