National | Par Didier Bouville

APCA : G.Vasseur s’inquiète de l’écart croissant entre éleveurs et céréaliers

«Il y a des écarts qui se creusent et qui doivent se réduire» s’est inquiété Guy Vasseur, le président de l’APCA (Assemblée permanentes des chambres d’agriculture) à propos des différences de revenus et de situation économique entre producteurs de grandes cultures et éleveurs.Une inquiétude manifestée à l’occasion de ses vœux à la presse le 8 janvier.

Face à cette situation, Guy Vasseur ne s’est pas montré très favorable à l’idée émise par Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, consistant à donner une surprime aux 50 premiers hectares pour compenser les risques de la convergence des aides européennes. Un mécanisme qui n’apporterait pas, études à l’appui, les retombées attendues pour les producteurs de lait, par exemple. Évoquant l’idée également émise de tenir compte des ha de surface fourragère, il a surtout estimé que le principe «du recouplage des aides Pac n’est pas forcément à écarter.»

Favorable à la convergence des aides au niveau national, Guy Vasseur estime qu’il faut en tout cas tenir compte des productions. Réagissant au soutien du ministre accordé à l’agro-écologie, il a estimé que «cela fait belle lurette que les agriculteurs se sont engagés dans le produire autrement». Pour lui, c’est dans l’innovation en permanence qu’on doit puiser le «produire autrement». Enfin, dans le cadre de la campagne pour les élections des chambres d’agriculture, il a souhaité «un débat d’idées mais pas de démagogie comme on peut en voir ici ou là».

(Photo Archives La Volonté Paysanne)

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Le Premier ministre Gabriel Attal s’est déplacé, le 27 avril dans la Manche, pour présenter des mesures complémentaires à celles dévoilées en deux temps en février, pour mettre un terme aux manifestations d’agriculteurs de cet hiver. Quatorze mesures ont été dévoilées. Comme demandé par la FNSEA, des mesures de trésorerie seront annoncées pour les agriculteurs les plus en difficulté qui n’auraient pas pu bénéficier du «plan de trésorerie d’urgence», dévoilé le 24 février par Bercy et les banques ; une enveloppe de «100 millions d’euros» va être allouée, via BPIFrance, via cinq types de mesures: «prêts de trésorerie pouvant aller jusqu’à 75 000€» ; «garanties de prêts de banques commerciales privées allant jusqu’à 200 000 euros» ; «garanties de crédits…