National | Par Didier Bouville
Les organisations professionnelles SNIA et Coop de France nutrition animale constatent une très légère augmentation (+0,4 %) de la production française d’aliments du bétail en février 2019, par rapport à février 2018.
Cette augmentation des fabrications est à mettre au compte des aliments pour bovins (+3,7 %) en particulier du mash (aliment grossier), avec + 13 %. La progression est particulièrement nette pour les aliments vaches laitières (+ 4,2 %).
Le secteur porcin fléchit très modérément, -0,4 %, alors que les aliments pour pratiquement toutes les catégories de volailles reculent de 3,2 %. En particulier l’effet de reprise des spécialités pour palmipèdes, qui avaient redémarré après la grave crise sanitaire, s’estompe.
Pour les 8 premiers mois de la campagne (juillet 2018-février 2019), les fabrications totales d’aliments composés sont quasi stables (+0,5 %) avec 13,07 Mt dont 2,68 Mt d’aliments bovins (+4,7 %), 5,5 Mt d’aliments volailles (-1,1 %) et 3,2 Mt d’aliments porcs (-2 %).
Pour l’ensemble de la campagne 2018-2019, FranceAgriMer prévoit une baisse des utilisations des céréales par l’industrie de la nutrition animale, avec 8,9 Mt soit une baisse de 330 000 t sur la dernière campagne 2017-2018, le blé affichant un recul de près de 0,9 Mt, à 4,6 Mt, l’orge, de 250 000 t, à 1 Mt ; seul le maïs progresserait, de quelque 820 000 t, à 3,3 Mt.
éleveurs+bovins+alimentation