National | Par Didier Bouville
Alors que la Commission européenne semble vouloir faire valider l’accord entre l’Union européenne et le Canada (CETA) uniquement par le Parlement, sans validation des Etats-membres, l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev) a écrit le 1er juillet au secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl, pour lui demander « la plus grande fermeté ».
« Vous avez fait à de multiples reprises une promesse aux parlementaires français : l’accord avec le Canada serait immédiatement rejeté par le Gouvernement s’il était qualifié comme « non mixte », c’est-à-dire non soumis à leur approbation », rappelle Interbev en ajoutant qu’il « en va de la pérennité de nos entreprises, mais aussi de la confiance des parlementaires et du crédit de la France, au niveau européen ».
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