Aveyron | Par La rédaction

1er prix – CUMA du Bassin Du matériel en «libre-service» pour les nouveaux adhérents

La CUMA du Bassin est décidément abonnée aux podiums. Déjà gagnante en 2021, grâce au regroupement de 4 CUMA, elle obtient cette année encore la première place du Challenge CUMA-Crédit Agricole.

Jean-Louis Guibert, Guillaume Cerles et Benoît Grialou représentent la CUMA du Bassin lauréate du Challenge 2023.

Elle regroupe depuis 2 ans les territoires d’Almont-les-Junies, Flagnac, Noailhac, Decazeville, jusqu’à Sénergues. Elle compte quasiment 80 membres avec un noyau dur de 30 adhérents actifs. La CUMA propose de nombreux services de fenaison, travail du sol, épandage, ou encore pulvérisation. Elle embauche aussi un salarié saisonnier pour les ensilages. «Avec la fusion, nous voulions absolument que le matériel reste à proximité de tous les adhérents», évoque Jean-Louis Guibert, l’actuel président. Ainsi des outils sont démultipliés et stockés dans les emplacements historiques des anciennes CUMA. «Le regroupement, générant un large socle d’adhérents, nous permet de démarrer de nouveaux services et d’avoir un panel diversifié de matériel. Ainsi nous avons des outils adaptés à toute taille et tout type d’exploitation».

Un vivier de jeunes agriculteurs

La CUMA du Basin a remporté la première place du Challenge grâce à la mise en place d’avantages spécifiques pour les nouveaux adhérents, expliqués par Benoît Grialou, vice-président. «Chaque nouvel adhérent peut, la première année, utiliser du matériel sans s’engager. Il sera facturé en fonction de l’utilisation réelle qu’il en aura fait, sans obligation d’adhérer l’année suivante. Cela lui permet de tester le matériel chez lui avant de s’engager». Il faut dire que la CUMA du Bassin est plutôt bien lotie, avec beaucoup de jeunes qui s’impliquent. «Notre secteur est composé de fermes à taille humaine, avec un bon taux de reprise», reconnaît Jean-Louis Guibert. L’idée a fait son apparition lorsqu’un jeune adhérent a demandé à tester un outil sans s’engager tout de suite. «On s’est immédiatement dit qu’il fallait le faire et le proposer à tout nouveau membre. Cela nous a paru évident !», relate Guillaume Cerles, administrateur engagé sur ce dossier. «D’ailleurs le projet a été rapidement validé en bureau, puis en assemblée générale. Il n’y a eu ni débat, ni hésitation», rapporte Jean-Louis Guibert. Cet «avantage jeune» est à présent inscrit dans le règlement intérieur de la CUMA et depuis un an, trois jeunes ont pu en bénéficier.

Bérangère Carel

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