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Par La rédaction
Rendez-vous était donné à Manhac par l’EPAGE Viaur, la Chambre d’agriculture et la FDCUMA de l’Aveyron pour une démonstration de semis de maïs sans labour. Près d’une trentaine d’agriculteurs sont venus découvrir le strip-till de la société Duro en action.
Reportée en raison des conditions météorologiques pluvieuses de la mi-mai, cette présentation a enfin pu avoir lieu fin mai sur la parcelle déja semée en maïs de Ludovic Soulié où une bande avait été laissée libre pour tester cette technique culturale simplifiée.
Cette démonstration est la continuité d’un programme d’actions agricoles menées par l’Epage Viaur. «Sur ce territoire, on a des problématiques au niveau de la qualité des eaux de la Nauze et du Congorbes», explique Hélène Pouget, animatrice du programme Agriviaur. Problématiques telles que la présence de nitrates et de molécules de produits phytosanitaires ou encore l’ensablement du fond du lit des cours d’eau. «Ce qui a un impact sur l’oxygénation de la rivière et sa capacité à s’auto-épurer. Ces problématiques sont pour beaucoup en lien avec l’érosion des sols», poursuit Hélène Pouget. Après des réunions locales avec des agriculteurs, il est apparu que «l’érosion des sols a aussi un impact sur les parcelles agricoles, sur leurs rendements et sur la fertilité des sols. C’est donc un enjeu autant agricole que milieu aquatique». Face à ce constat, des solutions existent pour limiter le phénomène sur les parcelles cultivées.
Etait donc présenté le strip-till de la société Duro, alternative entre le semis sur labour et le semis direct. Avec notamment sa dent verticale, il travaille en profondeur sans pour autant toucher la structure du sol en surface. Combiné comme lors de la démonstration avec un semoir, il réalise ainsi 2 actions en 1 seul passage, limitant par là-même le tassement des sols et réduisant le temps de main d’œuvre.
Pour les agriculteurs qui assistaient à cette présentation en dynamique, les avantages d’un tel outil sont nombreux et répondent aux problématiques rencontrées sur leurs exploitations par l’adaptation des pratiques au changement climatique (forts orages, sécheresses, fenêtres métérologiques de travail réduites), par le maintien de la fertilité des sols ou encore par la simplification du travail.
Pauline Loumont
A l’initiative du programme ADOPTAE (Accompagner la DémultiplicatiOn de Pratiques Agro-écologiques Eprouvées), une matinée technique avec pour thématique les couverts végétaux a eu lieu mercredi 25 septembre chez Sébastien Ginisty à Calmont. Agriculteurs, techniciens et étudiants étaient présents pour cette rencontre technique co-organisée par la Chambre régionale d’agriculture, l’association Trame, RAGT et la FDCUMA de l’Aveyron. L’occasion de faire un point sur les couverts végétaux : leurs intérêts agronomiques et économiques, les points de réussite, les choix d’espèces et les matériels adaptés pour les semer. 4 semoirs en présentation Parmi les facteurs de réussite des couverts végétaux, le bon réglage des équipements de semis direct est primordial. «Les réglages de profondeurs sont les plus importants. Et comme on fait tout…
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