National | Par Didier Bouville
Photo archives Fête de la transhumance Aubrac.
C’est un premier pas qui a été franchi par l’Entente interdépartementale des Causses et des Cévennes (EICC) pour faire reconnaître la transhumance comme patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Le dossier, déposé en mars 2019 et regroupant six massifs français (Massif Central, Pyrénées, Alpes, Vosges, Jura et Corse) vient d’être accepté par le comité du Patrimoine ethnologique et immatériel (CPEI).
C’est à cet organisme, qui dépend du ministère de la Culture, que revient de valider, à l’échelon national, les demandes d’inclusion à l’Inventaire français et d’inscription sur les listes Unesco.
«C’est une condition sine qua non pour que le dossier puisse être transmis et examiné à l’Unesco», a déclaré la directrice de l’EICC, Morgane Costes-Marre. «Très concrètement, ça va permettre d’aller chercher des financements pour les bergers et les éleveurs, en termes de communication notamment. Ça va aussi permettre d’améliorer les cabanes pastorales. Nous pouvons d’ores et déjà utiliser le logo de l’Unesco», a-t-elle ajouté.
La France va pouvoir déposer une candidature internationale aux côtés de neuf autres pays : Espagne, Andorre, Autriche, Italie, Grèce, Croatie, Albanie, Roumanie et Luxembourg. Elle sera examinée en décembre 2021.
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