Mot-clé : Vin

Par La rédaction

Vin : recul des volumes récoltés en France plus fort qu’attendu, à -23 % (ministère)

La production viticole 2024 est attendue en recul de 23 % sur un an (contre -18% en septembre), du fait de «conditions météorologiques défavorables sur l’ensemble des régions», selon une nouvelle estimation publiée le 8 novembre par le ministère de l’Agriculture. Au 1er novembre, elle est estimée à 36,9 Mhl (contre 39,3 Mhl en septembre), un volume proche des niveaux historiquement bas de 2017 et 2021, années également marquées par des aléas climatiques. Cela représente un recul de 17 % par rapport à la moyenne quinquennale. Tous les types de vins sont concernés, notamment en Bourgogne, Beaujolais et Champagne, ainsi que les vins destinés aux eaux-de-vie (en repli de 36 % après avoir bénéficié d’une récolte exceptionnelle en 2023). Ces projections ont encore été revues à la baisse, puisqu’en septembre le ministère prévoyait un repli de 18 % sur un an. L’année 2024 a été caractérisée par des précipitations depuis le printemps et jusqu’aux vendanges et des problèmes sanitaires qui ont réduit les volumes. Dans de nombreux vignobles, la floraison s’est déroulée dans des conditions fraîches et humides, entraînant la coulure (chute de fleurs et jeunes baies) ainsi que le millerandage (formation de baies trop petites), rappelle le ministère. A cela s’ajoutent des pertes dues au gel au printemps, au mildiou et à la grêle en été.


Par La rédaction

Pomme de terre/ vin bio : les découvertes de gisements de cuivre se raréfient

Les découvertes de gisements de cuivre se raréfient à travers le monde et les prix s’en ressentent, selon une récente note du cabinet de conseil Ernst and Young. Le nombre de découvertes est passé d’une dizaine par an dans les années 2000 à seulement quatre sur l’ensemble des cinq dernières années comptabilisées (2018-2023). En parallèle, les cours du cuivre ont grimpé, passant de 3000-4000 $/t à près de 9000 en vingt ans. Le cuivre est particulièrement important pour les exploitations bio, notamment pour lutter contre le mildiou en viticulture ou en pomme de terre. La crainte d’un non-renouvellement de son autorisation de mise sur le marché européen en 2018 avait fait frémir le secteur bio. À cette époque, les pertes de rendement et de qualité liées à une interdiction en bio étaient estimées de 10 à 15% pour les cultures maraîchères et ornementales, de 15 à 20% pour les pommes de terre et d’environ 50 à 100% pour le houblon, le vin et les fruits, selon les estimations du Copa-Cogeca (organisations agricoles européennes). Finalement, le cuivre avait été réautorisé, à une dose diminuée.


Par eva dz

Vin : vers une production mondiale inférieure à la moyenne, comme en 2023

La production mondiale de vin en 2024, affectée de nouveau par de mauvaises conditions climatiques, devrait totaliser moins de 250 millions d’hectolitres (Mhl), proche du niveau de 2023 (237 Mhl) qui était le plus faible volume produit depuis 1961, selon des estimations fournies le 14 octobre par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), dont le 45e congrès s’est ouvert à Dijon. L’OIV produira fin novembre des statistiques plus précises pour 2024 et sur 100 ans, quand l’organisation fêtera son 100e anniversaire.

Pour l’heure, ses estimations «préliminaires» se basent sur le bilan de grands producteurs représentant les trois quarts de la production mondiale (Italie, Espagne, France, États-Unis, pays de l’hémisphère sud), a expliqué à l’AFP Giorgio Delgrosso, de l’OIV. Sur ces grands pays producteurs, ceux qui ont eu de grosses difficultés en 2023 «ont fait en 2024 un peu mieux, mais loin encore de leurs moyennes» (Espagne, Italie, Australie, Argentine), a-t-il expliqué. En revanche, d’autres, qui l’an dernier avaient été légèrement en dessous de leurs moyennes, comme la France – très touchée par les pluies – ou le Chili, sont cette année en plus nette difficulté encore, selon lui. Malgré les aléas climatiques, ces 30 dernières années, «la production mondiale de vin avait fluctué dans une amplitude relativement constante allant de 250 à 300 Mhl», selon le directeur général de l’OIV John Barker.

La rédaction


Par La rédaction

Vin : arbres, haies et arbustes mieux inclus dans les surfaces à déclarer aux Douanes

La Cnaoc (vins AOC) et VinIGP (vins IGP) se «félicitent», dans un communiqué commun paru le 24 juillet, de la prise en compte de «l’agroforesterie» dans le calcul des superficies plantées déclarées aux douanes, aussi appelées surfaces CVI pour Casier viticole informatisé. La DGDDI (ministère de l’Economie) vient de publier une circulaire clarifiant la prise en compte de «certains éléments utiles à la culture de la parcelle», tels que les arbres, les haies et les arbustes», rapportent les deux organisations professionnelles. Les limites fixées sont les suivantes : 20 arbres isolés par ha, 40 arbres alignés par ha, 15% de la superficie totale de la parcelle pour les haies), selon la Cnaoc et VinIGP. Jusqu’à présent la surface retenue par les douanes incluait «l’ensemble des éléments du paysage permettant la bonne exploitation de la parcelle, c’est-à-dire tournières, talus, haie, fossés permettant le bon écoulement des eaux et le drainage de la parcelle», rappelaient récemment les cours d’appel de Lyon et Bordeaux. «Cette évolution est très importante pour le vignoble sous IG car au niveau européen notamment, les Etats-membres sont questionnés par la Commission Européenne sur les éléments de durabilité de la production sous signe de qualité, commente Jérôme Bauer, président de la Cnaoc. Voilà une preuve de plus de la capacité de notre profession à prendre les devants».


Aveyron | Par eva dz

Le tour des vignobles aveyronnais

Balade dans les vignobles aveyronnais avec pique-nique le midi et repas de gala en soirée. Trois parcours sont proposés jeudi 27 juin en direction de Marcillac Vallon, Entraygues-Le Fel/Estaing et Millau. L’Aveyron organise son tout premier Wine Tour. A l’initiative de l’agence de pub, Evelyne, la fédération des vins de qualité de l’Aveyron a été sollicitée pour proposer un tour des vignobles du département. «Nous y avions déjà pensé mais…


Aveyron | Par eva dz

Lou Mazuc : nouvelle cuvée sortie d’un buron pour les Vignerons d’Olt

L’expérience ayant été concluante (il ne leur restait plus une seule bouteille !), les Vignerons d’Olt ont sorti le 9 mai, pour la deuxième année, leur cuvée Lou Mazuc, un vin Estaing AOP, élevé dans un buron sur l’Aubrac. A (re)-découvrir ce week-end au salon du terroir lors de la Fête de la Vache Aubrac en Transhumance. Lors de la sortie de la cuvée Lou Mazuc début mai (© Vignerons…


Par eva dz

Vin : la Cnaoc demande une évaluation de la réforme de l’assurance récolte

Un an après la mise en œuvre de la réforme de l’assurance récolte, la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin à Appellations d’Origine Contrôlées (Cnaoc) a envoyé un courrier au ministère de l’agriculture pour demander la mise en place d’une mission parlementaire d’évaluation. La Cnaoc veut voir examiner deux dossiers : la moyenne olympique et les tarifs.

Au-delà de la réforme attendue de la réforme olympique – portée par le gouvernement à l’échelle internationale – la Cnaoc a identifié plusieurs anomalies de mise en œuvre : «Nous avons appris récemment que les assureurs ne prendraient plus en compte le volume complémentaire individuel dans le calcul de la moyenne olympique. Pour 2024, c’est déjà presque trop tard», s’alarme Joël Forgeau, président d’InterLoire. Il évoque également des retours terrains remontant des tarifs d’assurance climatique en hausse importante. La mission d’évaluation aurait aussi pour mission de faire la transparence sur ces remontées de terrain. «Nous avons ces remontées uniquement sur la Loire. Nous suspectons certains assureurs de jouer le jeu et d’autres pas», précise Raphaël Fattier, directeur de la Cnaoc.

La rédaction


Par eva dz

Rejet du Ceta : la filière bovine applaudit, consternation chez les exportateurs de vin

Alors que les sénateurs ont refusé de ratifier le Ceta, l’interprofession bétail et viandes a estimé que ce vote «envoie (…) un message clair et suscite l’optimisme pour les autres accords commerciaux qui seraient dépourvus de clauses miroir». Dans un communiqué, Interbev appelle l’Assemblée – où le texte est censé être examiné par la suite – à «rejeter définitivement cet accord néfaste».

Cité dans un autre communiqué, le président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) Patrick Bénézit a formé le vœu que ce vote soit «le symbole d’une prise de conscience politique sur l’urgence de la mise en œuvre systématique de mesures et clauses miroir» dans les accords de libre-échange. «L’accord ne prévoit aucune restriction pour les produits destinés au marché communautaire», rappelle la FNB, alors que les éleveurs canadiens peuvent utiliser des farines animales et des antibiotiques comme facteur de croissance, pratiques interdites en Europe.

Au contraire, la FEVS (exportateurs de vins et spiritueux) a déploré une décision «totalement surréaliste», qui «va porter un mauvais coup à l’ensemble de la filière», selon son délégué général Nicolas Ozanam. En 2023, les exportations de vins et spiritueux français ont reculé de 6% après plusieurs années de progression, notamment vers le Canada.

La rédaction


Aveyron | Par eva dz

Le 11 novembre à Espalion : quand le spectacle réunit les truffes et le vin

Quand le monde des trufficulteurs rencontre celui des vignerons... Ça donne un spectacle sur-mesure concocté par un amoureux des mots et des produits de terroir, Bernard Sorbier. Il est l’invité de l’association aveyronnaise des trufficulteurs et des Vignerons d’Olt, samedi 11 novembre à 20h30 à Espalion.La nouvelle association aveyronnaise des trufficulteurs née ce printemps de la volonté d’amateurs et de professionnels de se structurer et de s’unir pour partager leur…


Aveyron | Par eva dz

Le Roi Bœuf : Marcillac et Aubrac réunis dans une cuvée

Vignerons et éleveurs étaient réunis mardi 13 juin à la cave des Vignerons du Vallon à Valady pour assister à la sortie en Aveyron, d’une nouvelle cuvée inédite. Le Roi Bœuf marie deux terroirs, celui des terrasses de rougiers du Marcillac AOP et le plateau de l’Aubrac avec sa race bovine emblématique.Quelques mois après la présentation parisienne au Salon de l’agriculture, le Roi Bœuf s’est révélé sur ces terres natales,…