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Par La rédaction

Bovins / MHE : après la première commande publique, la FNB exige plus de vaccins

Alors que Marc Fesneau a annoncé le 30 août une commande publique de deux millions de doses de vaccin contre la maladie hémorragique épizootique (MHE), «il semblerait que tout s’arrête, ce qui est problématique», s’est inquiété le président de la FNB (éleveurs de bovins viande, FNSEA) Patrick Bénézit le 10 septembre. «Il faut que l’État continue à commander des doses», a-t-il exhorté lors de la conférence de presse de rentrée de son syndicat. Selon lui, «le cheptel souche français, c’est 10 millions de bêtes (vaches et génisses, NDLR), il faut donc 20 millions de doses», à raison de deux doses par animal. «On peut comprendre qu’il y ait des délais de fabrication ou des problèmes logistiques, mais si les doses ne sont pas commandées, elles n’arriveront pas», a insisté cet éleveur du Cantal. Début août, à peine un an après l’émergence de la MHE en France, le vaccin Hepizovac a décroché une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Sous pression des professionnels depuis plusieurs semaines, le ministère a annoncé une campagne de vaccination volontaire pour un million de bovins, financée par les pouvoirs publics et lancée «à la deuxième quinzaine de septembre». En parallèle, le vaccin est disponible pour des commandes privées, à la charge des éleveurs.


Par eva dz

Bovins/MHE : le vaccin Hepizovac déjà disponible, en sus de la vaccination publique

Le vaccin Hepizovac contre la maladie hémorragie épizootique (MHE) est «disponible aujourd’hui chez Serviphar» (prestataire logistique), a annoncé Céline Cotrel, de Ceva Santé animale lors d’une visioconférence le 4 septembre. Les vétérinaires peuvent donc commander ce vaccin, qui sera dans ce cas à la charge des éleveurs. Une démarche distincte de la campagne de vaccination annoncée le 30 août par le ministre de l’agriculture : l’État va commander et payer deux millions de doses du même vaccin, permettant de protéger un million de bovins. Les pouvoirs publics et la filière doivent encore élaborer une stratégie vaccinale pour cette campagne publique. «On espère en connaître les détails durant la semaine du Space» (du 16 septembre), a indiqué Céline Cotrel. Produit par l’espagnol CZ Vaccines, le vaccin Hepizovac a obtenu une autorisation temporaire d’utilisation le 6 août. En France, c’est le groupe Ceva qui a porté ce dossier réglementaire, en plus d’avoir participé au développement (par du conseil scientifique et technique).

Ces dernières semaines, les élevages du Sud-Ouest et de l’Ouest sont confrontés à une recrudescence de la maladie. La France a enregistré 344 nouveaux foyers entre le 1er juin et le 29 août, et plus de 4000 cas depuis l’apparition de la maladie en septembre 2023.

La rédaction


Par La rédaction

FCO-8 : l’État va «se substituer» à la commande privée de vaccins, «défaillante» selon Fesneau

«On va se substituer à [la] commande privée» de vaccins contre la FCO-8 (fièvre catarrhale ovine de sérotype 8), qui «a été défaillante», a indiqué le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau le 30 août, lors d’un déplacement en Saône-et-Loire. Pour ce sérotype de la maladie, c’est aux éleveurs et organisations professionnelles de payer et commander les doses. En pleine flambée de FCO-8 dans le sud de la France, le vaccin Syvazul (pour ovins) est en rupture. «Force est de constater que les commandes n’ont pas été passées» par la filière, a estimé le ministre, alors que la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA) accuse les pouvoirs publics d’avoir manqué d’anticipation. M. Fesneau propose donc de «solliciter» le laboratoire espagnol Syva, seul fabricant de ce vaccin, en «groupant les commandes afin de crédibiliser la démarche». Le financement restera à la charge des éleveurs, un principe «posé avec la filière il y a 15 ans», selon lui. «La règle générale en France, c’est que, quand une maladie est émergente, on prend en charge [la vaccination] pour inciter, a rappelé le ministre. Ensuite, c’est au tour de la filière de prendre en charge.» Et le locataire de la Rue de Varenne de tacler: «Je rappelle que, en 2021, nous avions proposé à la filière une vaccination obligatoire, prise en charge totalement par l’État. Ce n’est pas le choix qui a été retenu.»


Par La rédaction

FCO-3 : le ministère étend la zone de vaccination volontaire

Face à la progression du sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO-3), «j’ai décidé d’élargir la zone concernée par la mise à disposition gratuite du vaccin», a annoncé le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, lors d’un déplacement en Saône-et-Loire le 30 août. En plus des six régions déjà visées depuis le 12 août*, les éleveurs de 23 nouveaux départements pourront accéder gratuitement à des vaccins s’ils souhaitent protéger leurs ovins ou bovins: il s’agit des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Pays de la Loire, ainsi que de l’Ille-et-Vilaine et du nord de la Nouvelle-Aquitaine (Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne, Creuse et Corrèze). «L’État va donc commander 5,3 millions de doses complémentaires, pour un montant de 14 M€», précise le ministère dans un communiqué. Cette troisième commande intervient après deux précédentes commandes qui totalisaient 6,4 millions de doses. La propagation de la FCO-3 s’est accélérée ces derniers jours, avec 342 foyers dans 13 départements (contre 190 une semaine plus tôt), selon le ministère. Arrivée en France début août, la maladie a atteint 2 nouveaux départements, l’Orne et la Saône-et-Loire, «peut-être pour des raisons de transport», a indiqué M. Fesneau. Selon lui, «ce n’est pas normal» que la maladie soit arrivée aussi vite dans ces territoires, «ce n’est pas un phénomène naturel dans ce délai-là».
* Normandie, Hauts-de-France, Île-de-France, Centre-Val de Loire, Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté


Par eva dz

FCO/MHE : les éleveurs veulent des vaccins gratuits et l’indemnisation de «toutes les pertes»

Alors qu’un premier foyer de FCO-3 vient d’être confirmé en France, la FNSEA et ses associations spécialisées d’éleveurs de ruminants (FNO, FNPL, FNB, Fnec), les JA, Chambres d’agriculture France et la Coopération agricole demandent, dans un communiqué commun du 7 août, des mesures «en urgence» pour les éleveurs qui font face aux conséquences de la fièvre catarrhale ovine (FCO) et de la maladie hémorragique épizootique (MHE).

En premier lieu, les organisations professionnelles demandent que l’État prenne en charge «le financement des vaccins pour tout le territoire national», indique le communiqué. Et ce alors que les vaccins mis à disposition gratuitement par l’État seront fléchés vers les éleveurs situés en zone régulée pour la FCO-3, et qu’un premier vaccin contre la MHE pourrait arriver en septembre, selon les informations communiquées par la Direction générale de l’alimentation (DGAL, ministère) aux professionnels.

Pour la MHE, la vaccination serait volontaire et à la charge de l’éleveur. Dans le communiqué, les représentants des filières plaident pour que «l’État passe les commandes de vaccins afin de garantir la mise en œuvre rapide et en quantité suffisante». Ils demandent à l’État de négocier «des conditions aux échanges avec tous les États membres et pays tiers» pour les animaux dépistés et désinsectisés. Enfin, ils réclament «l’indemnisation de toutes les pertes» liées à ces deux maladies.

La rédaction


Par eva dz

FCO 3 : les vaccins «ne peuvent pas être utilisés» pour sortir de la zone régulée selon GDS France

«Au vu des données scientifiques actuelles, les vaccins contre la FCO-3 ne permettent pas d’empêcher la virémie (présence de virus dans le sang, NDLR). Ils ne permettent donc pas de garantir qu’un animal vacciné ne soit pas infecté et source de contamination pour les autres», explique GDS France (groupements de défense sanitaire) dans une note du 2 août. «C’est pourquoi, à ce stade, ils ne peuvent pas être utilisés dans le cadre des mouvements», c’est-à-dire pour sortir de la zone régulée mise en place dans les territoires frontaliers avec la Belgique. Néanmoins, les vaccins sont «très importants pour limiter l’impact clinique et la mortalité», insiste GDS France.

Un arrêté du 4 juillet prévoyait d’autoriser les mouvements d’animaux vaccinés contre la FCO-3 (fièvre catarrhale ovine de sérotype 3). Cependant, à ce moment-là, les études n’avaient pas encore montré que les vaccins réduisaient la virémie sans parvenir à la supprimer complétement. Les mouvements restent possibles vers le reste de la France et certains États membres de l’Union européenne, comme la Grèce et l’Italie, pour les animaux désinsectisés et présentant un dépistage PCR négatif. Vers la Croatie, l’Espagne et le Portugal, ce protocole n’est valable que pour les animaux de moins de 90 jours. «Une négociation est nécessaire avec ces pays pour reprendre les envois d’animaux plus âgés (broutards et adultes)», indique GDS France.

La rédaction


Par eva dz

FCO 3 : une dérogation accordée pour les envois de veaux laitiers depuis la zone régulée

Alors qu’une zone régulée a été mise en place dans les territoires frontaliers avec la Belgique pour prévenir l’arrivée de la FCO 3 en France, les services de l’État ont accordé une dérogation, effective à partir du 2 août, pour l’expédition des veaux laitiers depuis la zone réglementée vers les centres de rassemblement spécialisés situés en France hors de cette zone, a indiqué la DGAL (ministère) aux professionnels. Chaque semaine, 2 000 veaux laitiers sont expédiés depuis les élevages concernés par la zone régulée. Les envois sont autorisés à certaines conditions : les veaux et le véhicule qui les collecte doivent être «préalablement désinsectisés» et, «à l’issue de la tournée de collecte», le transport doit être «direct et sans rupture de charge vers le centre de rassemblement». Des dépistages par PCR seront réalisés à l’arrivée dans le centre de rassemblement, contrairement à la règle générale (test PCR avant de quitter la zone régulée). Le bâtiment doit être «fermé et désinsectisé» et les animaux y resteront «au plus 24 heures» avant leur départ vers l’atelier de destination. Par ailleurs, une première livraison des vaccins commandés par l’État était prévue le 5 août, une seconde sera effectuée le 31 août. Les vétérinaires sanitaires pourront passer commande pour les éleveurs de la zone régulée à partir du 14 août.

La rédaction


Par eva dz

FCO : Bluevac et Bultavo, deux vaccins autorisés pour lutter contre le sérotype 3

Deux vaccins, le Bluevac 3 du laboratoire CZ Vaccines et le Bultavo 3 de Boehringer Ingelheim, ont obtenu des autorisations temporaires d’utilisation (ATU), le 25 juillet, pour prévenir l’arrivée de la fièvre catarrhale ovine (FCO) du sérotype 3 sur le territoire français, selon les documents présentés par la direction générale de l’alimentation (DGAL) lors d’une réunion du 1er août. L’objectif de la stratégie vaccinale contre la FCO du sérotype 3 est de «réduire les signes cliniques et prévenir la mortalité», indique la DGAL. De plus, les deux vaccins autorisés sont censés réduire la virémie, soit la présence du virus dans le sang des animaux.

Pour rappel, la FCO est une maladie vectorielle transmise par des piqûres de moucherons. Des doses ont été commandées par l’État et seront mises gratuitement à la disposition des éleveurs situés en zone régulée, à la frontière avec la Belgique. Le déploiement de la vaccination se fera sur la base du volontariat et les éleveurs pourront vacciner eux-mêmes leurs animaux. En dehors de la zone régulée, le vaccin devra être prescrit par le vétérinaire de l’élevage et sera à la charge de l’exploitant.

La rédaction


Aveyron | National | Par La rédaction

Lutte contre le campagnol terrestre : vaccin et robotisation avancent

Le comité technique de recherche sur le campagnol terrestre du SIDAM s’est rassemblé le 3 juillet à Lempdes. Les chercheurs ont exposé leurs travaux et les FREDON et FDGDON ont échangé sur l’état des populations et l’organisation de la lutte collective dans les territoires. L’équipe de Adrien Pinot, VetAgro-sup Clermont, s’intéresse aux préférences alimentaires du campagnol terrestre. Elle ont démontré que celui-ci se nourrit presque exclusivement de racines de pissenlits…


Par eva dz

Influenza : les commandes de vaccins lancées, pas d’arbitrage sur la prise en charge

Le ministère de l’agriculture n’a pas présenté d’arbitrage sur la prise en charge par l’État de la vaccination des canards contre l’influenza aviaire pour la campagne 2024-2025 qui démarrera en octobre, a appris Agra Presse auprès des filières concernées qui espéraient une annonce lors de la réunion du Cnopsav santé animale, le 9 juillet. La décision est «bloquée en raison de la situation politique», explique la directrice du Cifog (interprofession du foie gras), Marie-Pierre Pé.

En revanche, l’État a passé commande de vaccins pour «les six premiers mois de la campagne», indique la Coopération agricole Pôle animal. Comme les autres acteurs de la filière, la Coopération agricole demande «un arbitrage très rapide», précise-t-elle. «Nous proposons de réviser certains points du plan vaccinal pour faire baisser la charge globale de la vaccination», rappelle Marie-Pierre Pé. Parmi les pistes évoquées, «réduire le nombre d’analyses ou relancer un appel d’offre pour en réduire le coût». Pour la directrice du Cifog, l’État doit «assumer le coût de la surveillance car il est un garant de la sécurité sanitaire pour nos débouchés à l’export». Lors de la campagne 2023-2024, le coût global de la vaccination avait été pris en charge par l’État à 85%. La population de canards concernée par l’obligation vaccinale en 2024-2025 est la même qu’en 2023-2024 (élevages de plus de 250 têtes, à l’exception des reproducteurs destinés à l’export).

La rédaction