Mot-clé : Température

Par La rédaction

Climat : le seuil de 1,5°C de réchauffement dépassé en 2024 (Copernicus)

Selon les données publiées par l’observatoire européen Copernicus le 10 janvier, la température moyenne mondiale de 2024 a dépassé le seuil de 1,5°C de réchauffement climatique par rapport à l’ère préindustrielle. Un record qui «exige une action climatique novatrice en 2025», a exhorté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. L’organisation internationale qu’il dirige a confirmé, via l’Organisation météorologique mondiale (OMM), que 2024 est la première année au-dessus du seuil de 1,5°C de réchauffement, avec une température moyenne à la surface de la planète supérieure de 1,55°C à la moyenne de la période 1850-1900. À noter que ce seuil symbolique correspond à la limite la plus ambitieuse fixée par l’accord de Paris de 2015 (COP21). «Il est important de souligner qu’une seule année à plus de 1,5°C ne signifie pas que nous avons échoué à atteindre les objectifs de température à long terme de l’accord de Paris, lesquels portent sur des décennies», a relevé Celeste Saulo, secrétaire générale de l’OMM. Mais «cela souligne le fait que des températures mondiales grimpent au-delà de ce que les humains modernes ont connu», indique Copernicus. Le bilan intervient à quelques jours du retour au pouvoir de Donald Trump, ouvertement climatosceptique, à la tête des États-Unis, deuxième pollueur mondial.


Par La rédaction

Changement climatique : des conditions météorologiques «extrêmes» en 2024, souligne l’ONU

Le changement climatique a déclenché des conditions météorologiques extrêmes et de chaleur record en 2024, a alerté l’organisation météorologique mondiale (OMM) de l’ONU le 30 décembre. L’année écoulée devrait être la plus chaude jamais enregistrée, a déclaré l’OMM. Dans le même temps, les émissions de gaz à effet de serre ont atteint de nouveaux records. «Le changement climatique se produit sous nos yeux presque quotidiennement sous la forme d’une fréquence et d’un effet accru d’événements météorologiques extrêmes», a déclaré Celeste Saulo, secrétaire générale de l’OMM, à l’AFP. «Cette année, nous avons été témoins de précipitations et d’inondations record et de terribles pertes en vies humaines dans de nombreux pays», a ajouté Mme Saulo. L’accord de Paris sur le climat, adopté en 2015, visait à limiter le réchauffement climatique et à maintenir l’augmentation de la température moyenne de la planète bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et de préférence sans dépasser une augmentation de 1,5 °C. En novembre, l’OMM a déclaré que la température moyenne de l’air en surface entre janvier et septembre était de 1,54 °C supérieure à la moyenne préindustrielle mesurée entre 1850 et 1900.


Par La rédaction

Eau/climat : vers un doublement des surfaces touchées par la sécheresse en 2100 (Inrae)

La température annuelle en France hexagonale augmentera de 4°C en moyenne en 2100, par rapport à la période 1976-2005, selon les projections dévoilées par l’Inrae le 28 juin dans le cadre de son projet Explore2 sur l’eau et le climat. Une «forte incertitude» demeure sur le cumul annuel des précipitations, en revanche apparaît «une tendance plus claire à échelle des saisons» avec une pluviométrie en hausse en hiver et en baisse en été, selon le coordinateur scientifique Eric Sauquet. Ce constat sur la pluviométrie se répercute logiquement sur le débit des cours d’eau: Il y a «de fortes incertitudes sur l’évolution du débit annuel» mais «une majorité des projections s’accordent sur une baisse de ces débits pendant les période estivale», a indiqué Eric Sauquet. D’après les projections, l’évapotranspiration augmentera d’environ 25%. La surface de la France touchée par une sécheresse météorologique (déficit de précipitations)- aujourd’hui de type décennal- va doubler, celle touchée par une sécheresse du sol pourrait tripler. La sécheresse hydrologique sera plus marquée notamment dans le sud de la France avec un changement médian du débit d’étiage mensuel quinquennal (QMNA 5) «de l’ordre de -40%».