Mot-clé : Stratégie nationale bas carbone (SNBC)

Par Agra

Climat : le Haut-commissariat au Plan identifie trois leviers à faible coût en agriculture

Alors que la troisième Stratégie nationale bas carbone (SNBC 3), devra être officiellement adoptée d’ici la fin de l’année, le Haut-commissariat au Plan, propose, dans une note flash parue le 1er juillet, plusieurs leviers pour « décarboner au moindre coût », notamment trois en agriculture : haies/agroforesterie, réduction des engrais, taille et alimentation du cheptel bovin. Annonçant la parution prochaine d’un rapport dédié aux coûts d’abattement CO2eq dans l’agriculture, les auteurs de la note annoncent qu’« il montrera notamment que la plantation de haies et l’agroforesterie intraparcellaire permettent de séquestrer du carbone à un coût d’abattement très inférieur à la valeur de l’action pour le climat ». Ils indiquent aussi qu’« une certaine réduction de la consommation d’engrais à coût modéré apparaît également possible », et que « la question des émissions liées à l’élevage, majoritaires dans celles de l’agriculture, renvoie à celles de la taille du cheptel bovin ainsi que de son alimentation ». À l’inverse, ils soulignent que « les biocarburants présentent un coût d’abattement supérieur ».


Par Agra

Climat: la baisse des émissions de la Ferme France ralentit à cause des livraisons d’engrais

A l’instar des émissions de gaz à effet de serre de la France dont la baisse a ralenti en 2024, l’organisme Citepa a indiqué le 16 juin, dans son rapport consolidé pour l’année 2024, que les émissions de la Ferme France avaient baissé de 0,5%, contre 1,6% l’année précédente, en lien avec la hausse des livraisons d’engrais. En effet, comme l’an passé, les émissions ont baissé dans le sous-secteur de l’élevage, «avec un repli de 1,6 % pour les émissions de N2O et de 1,9% pour les émissions de CH4, notamment en lien avec le recul du cheptel bovin et dans une moindre mesure avec le recul du cheptel porcin», commente le Citepa. Mais contrairement à l’an passé, les émissions de CO2 du secteur augmentent de +4,8% «en lien avec la hausse des livraisons d’engrais». Sur la période 2019-2023, le budget carbone fixé pour le secteur dans le cadre de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC-2) «semble respecté avec 79 Mt CO2e/an en moyenne», calcule le Citepa: «principalement expliqué par le recul du cheptel bovin (-9% entre 2019 et 2023 pour les vaches laitières, -7% pour les autres bovins), les émissions de GES de l’agriculture diminuent de 7% (-5,5 Mt CO2e) entre 2019 et 2023».


National | Par La rédaction

Gaz verts : répondre à l’appel à produire

En 2050, 100 % de la consommation française de gaz devra provenir de gaz renouvelables, majoritairement issus de biomasse. Pour y parvenir, la méthanisation sera complétée dès les années 2030 par la pyrogazéification du bois, par la gazéification hydrothermale des boues et de la vase des fleuves et des estuaires, et par la méthanation, qui combine hydrogène et CO2 pour produire du méthane. Telle est la feuille de route présentée…


Par La rédaction

Stratégie climat-énergie : la PPE et la SNBC soumises à concertation début novembre

Attendues depuis plusieurs mois, les troisièmes éditions de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC 3) et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE 3) seront soumises à la concertation publique à partir du 2 novembre, pour six semaines, a annoncé le ministère de la Transition écologique le 17 octobre. À l’issue de cette concertation, le gouvernement procèdera à l’analyse des avis des citoyens et des acteurs institutionnels et entreprises, et en publiera une synthèse. «La Stratégie nationale bas carbone constitue avec la Programmation pluriannuelle de l’énergie et le Plan national d’adaptation au changement climatique l’un des piliers de la stratégie française Énergie-climat», souligne Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique dans un communiqué. Et d’ajouter que les mesures prévues dans la SNBC 3 doivent «nous permettre d’atteindre l’objectif de 50% de nos émissions brutes de gaz à effet de serre entre 1990 et 2030». Révisés tous les cinq ans, ces documents «traduisent plus précisément le rehaussement de l’ambition climatique et énergétique de la France, en lien avec les objectifs européens inscrits dans le Pacte vert pour l’Europe (paquet «Fit for 55»)», selon le communiqué. «Ils s’appuient sur un important travail de modélisation permettant de s’assurer de la faisabilité du scénario de transition climatique et énergétique envisagé, et ce pour tous les secteurs d’activité», précise le ministère.