Mot-clé : Parlement européen

Par Agra

Elevage : le Parlement européen explore des pistes pour préserver le secteur

L’eurodéputé italien Carlo Fidanza (du groupe conservateur ECR) rejette, dans le projet de rapport d’initiative qu’il a préparé pour la commission de l’Agriculture, « toute restructuration drastique » du secteur de l’élevage et préconise plutôt « l’optimisation de la production et des émissions grâce à des améliorations génétiques et à de meilleures pratiques ». Alors que la Commission européenne devrait présenter d’ici la fin de l’année une stratégie consacrée à l’élevage, le parlementaire prévient qu’il faudra maintenir les soutiens couplés aux ruminants sans conditions environnementales supplémentaires, prévoir une période de transition pour tout nouveau régime de soutien après 2027 et actualiser les prix de référence pour les interventions sur le marché. Il se prononce aussi pour une approbation plus rapide des engrais alternatifs tels que le digestat et les produits Renure, une révision de la directive sur les nitrates, et une garantie de réciprocité des normes dans tous les accords commerciaux. Comme d’autres de ses collègues notamment le Belge Benoit Cassard, Carlo Fidanza plaide en faveur de la création d’un groupe à haut niveau consacré à l’élevage comme ce qui a été fait pour le vin l’an dernier. Pour l’instant, la Commission européenne a seulement mis en place un groupe de travail sur le secteur dont la prochaine réunion s’est tenue le 27 mai. Les prochaines sont prévues pour le 23 octobre et le 11 décembre.


Par Agra

Cabinets vétérinaires : Bruxelles accuse la France d’imposer « des obstacles injustifiés »

La Commission européenne a adressé, le 18 juin, à la France un avis motivé (deuxième étape de sa procédure d’infraction) concernant sa réglementation encadrant les établissements vétérinaires. La réglementation française exige que la majorité des actionnaires d’une entreprise vétérinaire soient des vétérinaires exerçant au sein de l’entreprise concernée, et que les vétérinaires soient présents dans chacun de leurs établissements au moins à temps partiel. « Cela limite le nombre d’entreprises vétérinaires dans lesquelles un vétérinaire peut travailler. De plus, […] cette pratique restreint la possibilité pour les vétérinaires établis dans d’autres États membres d’offrir leurs services de manière temporaire et occasionnelle en France », déplore Bruxelles. Fin 2023, pour limiter les pouvoirs des groupes d’investissement rachetant des établissements vétérinaires, le ministère français de l’Agriculture avait adopté une doctrine pour « garantir aux vétérinaires associés qui sont majoritaires d’assurer le contrôle effectif de leur société ». Une décision qui impose des obstacles injustifiés, selon la Commission européenne qui laisse donc deux mois à Paris pour répondre et prendre les mesures nécessaires sans quoi elle pourrait décider de saisir la Cour de justice de l’UE.

source: Agra


Par Agra

Pac : les eurodéputés accélèrent sur la simplification, mais s’inquiètent pour la réforme

Les coordinateurs des groupes politiques de la commission de l’Agriculture du Parlement européen ont décidé, le 3 juin, d’examiner le nouveau paquet de simplification de la Pac proposé par la Commission européenne selon une procédure simplifiée. Cette procédure permet d’adopter une proposition avec un nombre limité d’amendements. Pris par le temps avec la multiplication des textes à examiner – paquet vin, OCM, pratiques commerciales déloyales, et bientôt la réforme de la Pac – les eurodéputés veulent aller vite sur ce dossier. Par contre, les groupes politiques s’inquiètent de l’intention de Bruxelles de publier dès le 16 juillet ses propositions sur la future Pac post-2027 en même temps que celles sur le Cadre financier pluriannuel (CFP). Ils vont adresser une lettre aux commissaires européens Hansen (Agriculture) et Fitto (Cohésion) pour leur exprimer leurs réticences vis-à-vis de ce calendrier qui « limiterait considérablement la capacité du Parlement européen à apporter sa contribution avant le début du processus législatif ». Dans leur projet de lettre, ils demandent du temps pour d’abord évaluer la proposition de CFP et ses implications pour la Pac comme cela a été le cas lors des cycles de réforme précédents. Les parlementaires doutent également de la capacité de la Commission à présenter « une proposition cohérente et techniquement solide dans ce délai, rappelant les lacunes techniques observées lors de la dernière réforme de la Pac malgré une période de préparation plus longue ».


Par Agra

Pac post-2027 : le Parlement européen prépare ses premières propositions

Dans un projet de rapport d’initiative sur la future Pac post-2027 pour le Parlement européen (seulement en espagnol pour l’instant), la responsable du dossier Carmen Crespo Díaz du groupe PPE (droite) reprend les grands axes de la Vision sur l’Agriculture présentée mi-février par la Commission européenne: allègement des contraintes (notamment environnementales), simplification administrative, priorité au renouvellement générationnel… Elle se prononce pour des aides basées sur le volontariat et les incitations plutôt que «de simples compensations pour les coûts supplémentaires et les pertes de revenus». Selon elle, les exigences de la conditionnalité devraient être réévaluées afin de réduire les «exigences excessives et les coûts inutiles». Carmen Crespo Díaz reprend aussi l’idée de renforcer la réciprocité des normes dans les accords commerciaux afin de garantir une concurrence «équitable» entre les produits européens et ceux importés de pays tiers. Elle plaide pour accélérer les autorisations de substances actives pour la protection de la santé des végétaux et estime que celles-ci ne doivent pas être interdites «sans alternatives viables». Elle insiste également beaucoup sur l’accès à l’eau soulignant qu’il est nécessaire de promouvoir les infrastructures de stockage garantissant un approvisionnement «sûr et équilibré». Mais prévient-elle, il faudra dans un premier temps convenir d’un «budget solide» pour cette prochaine Pac.


Par Elisa Llop

Alimentation animale/déforestation : le Parlement européen valide le report d’une année

Le Parlement européen, réuni en plénière à Strasbourg, a validé le 17 décembre l’accord visant à repousser d’une année la date d’entrée en vigueur du règlement pour lutter contre la déforestation qui s’appliquera donc à partir du 30 décembre 2025. À la demande du Parlement européen (qui a même fait pression, en vain, pour introduire de nouvelles simplifications au règlement), la Commission européenne s’est engagée à veiller à ce que le système d’information pour les opérateurs et les commerçants ainsi que la proposition de classification des régions en fonction des risques soient disponibles au plus tard le 30 juin 2025. Un réexamen du texte est attendu en juin 2028. Bruxelles pourrait alors envisager des mesures supplémentaires visant à simplifier et à réduire la charge administrative pesant sur les entreprises. Il faut désormais que Conseil de l’UE valide définitivement ce report pour qu’il soit publié au Journal officiel et entre en vigueur avant la fin de l’année.


Par La rédaction

Pac : feu vert des Etats membres à une aide d’urgence face aux aléas climatiques

Les experts des États membres du Comité spécial Agriculture ont approuvé, le 11 novembre, la proposition d’amendement de la Pac visant à octroyer une aide forfaitaire maximale de 42.000 € aux agriculteurs affectés par des aléas climatiques en 2024. Ce soutien sera financé par les fonds européens non utilisés de la période 2014-2020 du Fonds de développement rural. Le texte introduit également des simplifications administratives sur les modalités d’octroi de ce type d’aide d’urgence (définition de la notion de «force majeure»…). Les eurodéputés de la commission de l’Agriculture du Parlement européen, qui examinent le dossier selon une procédure d’urgence, devraient à leur tour valider ce règlement lors de leur réunion du 18 novembre.


Par La rédaction

Parlement européen : la Tchèque Veronika Vrecionova nouvelle présidente de la Comagri

Les membres de la commission de l’Agriculture du Parlement européen ont élu comme présidente, à l’occasion de leur première réunion le 23 juillet à Bruxelles, la Tchèque Veronika Vrecionova du groupe conservateur ECR (par 31 voix contre 8 et 10 abstentions). Le 1er vice-président sera le Roumain Daniel Buda du groupe PPE (droite). Pour l’élection du poste 2e vice-président qui aurait dû revenir au groupe d’extrême droite des Patriotes pour l’Europe (où siège le RN), un cordon sanitaire a été imposé et c’est finalement le PPE allemand Norbert Lins (président de la Comagri sous la précédente mandature) qui a été choisi. Le siège de 3e vice-président revient au Français Eric Sargiacomo (social-démocrate). Quant au dernier fauteuil, il n’a pas pu être défini car les socialistes ont contesté le choix du PPE de proposer un homme (le Polonais Krzysztof Hetman) estimant que cela contrevenait à l’obligation de parité. La désignation du 4e vice-président est donc reportée au mois de septembre. D’autres commissions parlementaires se sont aussi constituées le 23 juillet. C’est notamment le cas de la commission de l’Environnement (Comenvi) où le socialiste italien Antonio Decaro en est devenu le président en lieu et place du centriste Français Pascal Canfin. Celui-ci conserve néanmoins son siège dans cette commission et prend même la coordination de son groupe (Renew). La commission du Commerce international (Cominta), sera également présidée par un social-démocrate. L’Allemand Bernd Lange, en poste depuis 2014, rempile pour un troisième mandat. Manon Aubry (La Gauche) en a été élue 1ere vice-présidente alors que Marie-Pierre Vedrenne (Renew), elle-même ancienne vice-présidente, est devenue coordinatrice du groupe centriste.


Par La rédaction

Parlement européen : 49 membres, dont Valérie Hayer, pour la Comagri

La commission de l’Agriculture du nouveau Parlement européen (Comagri) devrait compter 49 membres tandis que celle de l’Environnement (Comenvi) restera la plus importante en nombre (à égalité avec celle de l’Industrie) avec 90 membres. Les nouveaux eurodéputés qui se réunissent pour leur session plénière constitutive du 16 au 19 juillet à Strasbourg devraient valider cette distribution lors d’un vote prévu le 17 juillet. Lors de la précédente mandature la Comagri comptait 47 membres et la Comenvi 88. Au cours de cette plénière, les parlementaires ont réélu le 16 juillet la Maltaise Roberta Metsola (PPE, droite) pour un nouveau mandat de 2 ans et demi à la présidence de l’Assemblée et ils se prononceront également (le 18 juillet) sur la nomination d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne. La première réunion de la Comagri aura, elle, lieu le 24 juillet avec au programme l’élection du nouveau président de la Comagri qui sera issu des rangs du groupe conservateur ECR. Et Valérie Hayer, la présidente du groupe centriste Renew, devrait y siéger, remplaçant Jérémy Decerle qui n’a pas été réélu début juin.


Par La rédaction

Européennes: au Grand oral, les divergences des candidats français au grand jour

D’un côté des partis de gauche défendant une Paac (politique agricole et alimentaire commune) avec des aides à l’actif et à l’environnement et, de l’autre, des partis à droite (LR mais aussi RN et Reconquête) qui, avec leur nuances, veulent surtout faire la chasse normes environnementales. Telles sont les orientations pour la future Pac défendues par les candidats aux élections européennes qui participaient au Grand oral sur l’agriculture organisé, le 28 mai à Paris, par Réussir/Agra, le Caf et Sciences po. Pour le socialiste Christophe Clergeau (5e de de la liste Réveiller l’Europe) «c’est l’incapacité de la Pac à répondre aux problèmes de revenus, pas le Green deal, qui a mis les agriculteurs dans la rue». Il plaide pour «plus de planification agricole avec pourquoi pas des aides temporaires pour aider des transitions ou des réorientations». Mais la céréalière Céline Imart (en 2e position de la liste LR) se dit, elle contre« les aides à l’actif et contre «une planification à la soviétique!». Selon elle, «les aides à l’hectare sont indispensables pour soutenir l’économie». Elle propose de «redonner du poids au budget de la Pac», «d’enlever deux normes dès qu’on en créé une nouvelle» et de créer un «choc de compétitivité» en agissant «sur les impôts, les taxes, la fiscalité» et surtout la technologie (notamment les NBT).


Par La rédaction

Elections européennes : découvrir les coulisses du Parlement européen

Le Parlement européen c’est 705 députés, 27 États membres et 1 drapeau commun. Mais saviez-vous que le Parlement ce sont également des personnes qui travaillent et façonnent l’Europe au quotidien ? Interprète, conférencier, porte-parole… Cette vidéo propose de suivre 8 personnes dans leur quotidien au cœur du Parlement dans des métiers parfois méconnus ! Vidéo réalisée par le Gouvernement. 00:00 : Introduction 1:07 : Juan Carlos, huissier 4:50 : Géraldine,…