Mot-clé : Miel

Par Agra

Miel : l’Unaf prévoit une « bonne » récolte 2025 mais des difficultés en Provence

L’Unaf estime que la récolte de miel 2025 va atteindre « entre 23 000t et 25 000t », selon un communiqué le 15 octobre. Le syndicat d’apiculteurs professionnels et amateurs estime que c’est « une bonne année sur le plan national » car c’est « presque le double de celle de 2024 ». Rappelons-nous que l’an passé, à la même époque, l’Unaf avait annoncé 12 000t de miel pour 2024. Un chiffre divergent des 21 585 t annoncées a posteriori par France AgriMer, dans son observatoire présenté en juillet. Au-delà de ces différences dans les chiffres, l’Unaf constate des « disparités régionales importantes » qui corroborent en certains points le constat dressé par le conditionneur Famille Michaud à la mi-septembre. Les conditions météorologiques favorables du printemps ont permis « de belles récoltes », sauf dans le Sud-Est où « quelques jours de canicule ont réduit à néant tout espoir de récolte digne de ce nom ». Ainsi, la miellée de colza a été bonne et celle d’acacia globalement très bonne. Celle de tournesol a été « médiocre en raison des très grosses chaleurs estivales ». Enfin, la récolte de lavande a été « catastrophique en Provence », sauf en de rares endroits. « Les apiculteurs sinistrés cette année, notamment les provençaux, doivent pouvoir bénéficier d’aides publiques pour empêcher la faillite d’exploitations apicoles fragilisées » déclare le président de l’Unaf, Christian Pons, cité dans le communiqué.


Aveyron | Par Elisa Llop

Le 18 octobre : 110 miels de l’Aveyron en concours

La 18ème édition du concours départemental des miels de l’Aveyron revient samedi 18 octobre à Baraqueville. Celui-ci est co-organisé par le syndicat apicole «l’Abeille de l’Aveyron» et la Chambre d’agriculture. Les organisateurs ont présenté le programme du concours au rucher-école de Toizac. «Le concours est une vraie fenêtre de visibilité. Production, diversité, qualité sont les 3 mots qui définissent la production aveyronnaise», rapporte Jérôme de Lescure, co-président du  syndicat apicole…


Par Agra

Miel : récolte 2024 en baisse de 28 % et faible rendement, selon FranceAgriMer

La récolte de miel en 2024 s’élevait à 21 585 t, soit une baisse de 28 % par rapport à 2023, selon l’observatoire 2025 de production de FranceAgriMer-Agrex consulting publié fin juillet. La campagne a été compliquée par « le printemps très pluvieux, froid et venteux », comme décrit par l’Unaf en octobre, même si le syndicat apicole annonçait une récolte bien moindre. Le tournesol (10,9 % des volumes) détrône le colza en tant que première miellée mono-florale, talonné par la lavande (10,3 %). Les miellées « toutes fleurs d’été » pèsent 25 % des volumes et devancent les « très mauvaises » miellées « toutes fleurs de printemps », qui ne représentent que 9,6 % de la production. Le rendement moyen par ruche est de 15,2 kg, contre 22,5 kg en 2023. C’est « l’un des plus bas constaté sur les dix dernières années, seule la campagne 2021 avait été moins bonne (14 kg/ruche) », souligne l’observatoire. Il est toutefois plus élevé pour les exploitations de plus de 400 ruches (18,2 kg). Les stocks étaient de 13 222 t en fin de campagne, après un record à 15 900 t fin 2023. Enfin, le nombre d’apiculteurs déclarés, en progression de 8 %, reflète une régularisation des déclarations plutôt qu’une hausse réelle du nombre d’apiculteurs.


Par La rédaction

Concours des miels de l’Aveyron

La 17ème édition du concours des miels de l’Aveyron se déroulera le 19 octobre. Pour les apiculteurs souhaitant concourir, 2 possibilités pour s'inscrire : télécharger le bulletin d’inscription sur le site de la Chambre d’agriculture de l’Aveyron ou s’inscrire directement en ligne. Les participants doivent ensuite préparer et déposer (au siège de la Chambre d’agriculture ou dans l’un des comités) leurs échantillons accompagnés du bulletin d’inscription complété et du chèque…


Aveyron | Par Eva DZ

Les miels en concours le 19 octobre à Baraqueville

Le concours départemental des miels de l’Aveyron se prépare. Après analyse, pas moins de 93 échantillons de 76 apiculteurs seront soumis à l’appréciation d’un jury de professionnels et d’amateurs formés pour l’exercice, samedi 19 octobre à Baraqueville. Anne-Sophie Geniez, conseillère produits fermiers à la Chambre d’agriculture, Angela Lemius, vice-présidente de l’Abeille de l’Aveyron, Alain Teissier, co-président et Edmond Vaysse, vice-président, sont fin prêts pour la 17ème édition du concours officiel…


Par Eva DZ

Miel : le guichet d’aide ouvert une semaine de plus, précisions de justificatifs

Les apiculteurs disposent d’une semaine supplémentaire, jusqu’au 27 septembre, pour émarger au guichet d’aide de crise, selon le ministère de l’agriculture le 12 septembre. L’instruction précise que les apiculteurs «non soumis obligatoirement à déclaration de la TVA» doivent présenter «les déclarations à l’impôt sur le revenu» en tant que justificatifs permettant de déterminer leur chiffre d’affaires (CA). Cela concerne les «entreprises soumises au remboursement forfaitaire (RFA), soit les personnes physiques ou morales démarrant une activité agricole ou réalisant moins de 46 000€ de recettes en moyenne sur deux années consécutives et non soumis au régime simplifié agricole»,  selon une note de bas de page.

Ouvert le 5 août, le dispositif, doté de 4,3 M€, vise à prendre en charge une partie de la baisse du chiffre d’affaires 2023 des exploitations apicoles ayant essuyé les conséquences de la guerre en Ukraine. Pour en bénéficier, les apiculteurs doivent avoir subi, en 2023, une perte de CA supérieure ou égale à 30% par rapport à la période de référence à périmètre équivalent (moyenne olympique 2018-2022).


Par La rédaction

Miel : stocks records en 2023, résultat des difficultés de commercialisation (FranceAgriMer)

Les stocks de miel ont atteint en 2023 «le plus haut niveau constaté depuis le début de l’observatoire» en 2014, constate FranceAgriMer dans son bilan annuel de la production de miel. Comme le rappelle l’interprofession Interapi dans un communiqué le 26 août, «un des grands enjeux de 2023 a été la commercialisation des produits, couplée à l’augmentation des coûts de production». À tel point que le ministère a débloqué une aide de crise pour les apiculteurs. Totalisant 15 900 t en 2023, les stocks représentent plus de la moitié de la production de miel. Ils sont détenus à 71% par les apiculteurs exploitant plus de 200 ruches. L’année passée, les quelque 63 00 apiculteurs français ont produit 29 857 t de miel (dont 15% de miel bio). Une récolte qualifiée de «bonne» par Interapi, qui y voit «la troisième année avec la plus grande production depuis 2015». Toutefois, la production a légèrement reculé depuis 2022 (-4,9%), notamment en raison d’un «taux de remise en production des ruches plus faible» (pertes hivernales plus importantes). En 2023, la France a aussi produit 4 t de gelée royale. Enfin, pour la première fois, l’observatoire de FranceAgriMer a quantifié les production de pollen (80 t, soit en moyenne 55 kg par producteur) et de propolis (4,2 t).


Par Eva DZ

Miel : le guichet de l’aide de crise est ouvert jusqu’au 20 septembre

Le guichet d’aide de crise aux apiculteurs a ouvert le 5 août, indique FranceAgriMer sur son site web. Les intéressés ont jusqu’au 20 septembre à 14h pour déposer leur demande d’aide. Annoncé le 23 février, puis précisé le 16 juillet par le ministre de l’agriculture Marc Fesneau, le dispositif vise à prendre en charge une partie de la baisse du chiffre d’affaires 2023 des exploitations apicoles ayant subi «les conséquences économiques de l’agression de la Russie contre l’Ukraine». «Cette aide nationale sera dotée d’une enveloppe globale de 4,3 M€» a précisé FranceAgriMer à Agra Presse.

Pour en bénéficier, les exploitants apicoles doivent avoir subi, en 2023, une perte de chiffre d’affaires supérieure ou égale à 30% par rapport à la période de référence à périmètre équivalent (moyenne olympique 2018-2022). Ils doivent détenir plus de 200 ruches en métropole, 125 ruches en Corse ou 100 ruches en Outre-mer en 2023, et être affiliés à la MSA ou à la CGSS, en qualité de chef d’exploitation agricole ou de non salarié agricole. Le taux de prise en charge de la perte de chiffre d’affaires est de 80%, avec un montant plancher d’aide de 1000 € et un plafond de 80 € par ruche, dans la limite de 25 000 € par entreprise (avec des modulations pour les GAEC, les nouveaux installés, ou les fortes variations du nombre de ruches).


National | Par La rédaction

L’apiculture française à la loupe

Fin juillet, FranceAgriMer a publié une intéressante étude sur la production apicole française. Elle livre un panorama assez exhaustif qui couvre aussi bien les aspects économiques, géographiques que sociologiques. En 2023, en France et dans les départements d’Outre-Mer, 63 415 apiculteurs se sont déclarés auprès de la direction générale de l’alimentation (DGAL) pour une production de miel estimée à 29 857 tonnes, indique l’étude de FranceAgriMer qui a fait appel…


Par Eva DZ

Miel : Bruxelles valide l’aide de crise pour la récolte 2023, les détails du dispositif

Dans un message envoyé sur le réseau X (ex-Twitter) le 16 juillet, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau a annoncé la validation d’un régime d’aide de 4 millions d’euros – auxquels doit s’ajouter un million d’euros de prises en charge de cotisations sociales – pour aider les apiculteurs touchés par la sécheresse en 2023. Pour en bénéficier, les apiculteurs doivent avoir subi, en 2023, une perte de chiffre d’affaires supérieure ou égale à 30% par rapport à la période de référence (moyenne olympique 2018-2022), précise FranceAgrimer. Les apiculteurs doivent détenir plus de 200 ruches en métropole, 125 ruches en Corse ou 100 ruches en outre-mer en 2023, et être affiliés à la MSA ou à la CGSS, en qualité de chef d’exploitation agricole ou non salarié agricole. Le taux de prise en charge de la perte de chiffre d’affaires est de 80%, avec un montant plancher d’aide de 1000 euros et un plafond de 80€ par ruche, dans la limite de 25 000 euros par entreprise (modulations pour GAEC, nouveaux installés, ou fortes variations du nombre de ruche). Le déploiement du téléservice pour le dépôt des demandes d’aides devrait intervenir «vers août/courant septembre», prévoit FranceAgrimer.