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Par eva dz

FCO/MHE : doublement des foyers en une semaine

Au 5 septembre, la France comptait 712 foyers connus de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3), soit un doublement en une semaine (342 cas au 29 août), selon le bilan hebdomadaire du ministère de l’agriculture. La maladie a gagné sept nouveaux départements, proches des zones déjà touchées, dans l’Ouest (Sarthe), le Nord-Est (Aube, Seine-et-Marne) et la Bourgogne (Doubs, Nièvre, Haute-Saône et Yonne). Sur la base des retours de terrain, la France compterait davantage de foyers «cliniques» de FCO-3, selon GDS France, car tous les foyers ne sont pas forcément déclarés. «Il est très important que les éleveurs et les vétérinaires réalisent cette déclaration», rappelle Emmanuel Garin, vétérinaire épidémiologiste à GDS France, d’autant que l’État finance les tests. «Plusieurs experts pensent qu’il y aurait deux à trois fois plus de foyers sur le terrain» (animaux infectés sans signes cliniques), avance-t-il. «Le pire est à venir, prévient M. Garin, car la circulation du virus est maximale entre mi-août et fin octobre».

Concernant la FCO-8, les groupements de défense sanitaire estiment, de façon macroscopique, le nombre de foyers entre 3 et 4000. Quant à la maladie hémorragique épizootique (MHE), elle progresse en nombre de cas (518 foyers entre le 1er juin et le 5 septembre, contre 344 une semaine plus tôt), mais sans atteindre pour l’instant de nouveau département.

La rédaction


Par eva dz

Bovins/MHE : le vaccin Hepizovac déjà disponible, en sus de la vaccination publique

Le vaccin Hepizovac contre la maladie hémorragie épizootique (MHE) est «disponible aujourd’hui chez Serviphar» (prestataire logistique), a annoncé Céline Cotrel, de Ceva Santé animale lors d’une visioconférence le 4 septembre. Les vétérinaires peuvent donc commander ce vaccin, qui sera dans ce cas à la charge des éleveurs. Une démarche distincte de la campagne de vaccination annoncée le 30 août par le ministre de l’agriculture : l’État va commander et payer deux millions de doses du même vaccin, permettant de protéger un million de bovins. Les pouvoirs publics et la filière doivent encore élaborer une stratégie vaccinale pour cette campagne publique. «On espère en connaître les détails durant la semaine du Space» (du 16 septembre), a indiqué Céline Cotrel. Produit par l’espagnol CZ Vaccines, le vaccin Hepizovac a obtenu une autorisation temporaire d’utilisation le 6 août. En France, c’est le groupe Ceva qui a porté ce dossier réglementaire, en plus d’avoir participé au développement (par du conseil scientifique et technique).

Ces dernières semaines, les élevages du Sud-Ouest et de l’Ouest sont confrontés à une recrudescence de la maladie. La France a enregistré 344 nouveaux foyers entre le 1er juin et le 29 août, et plus de 4000 cas depuis l’apparition de la maladie en septembre 2023.

La rédaction


Par La rédaction

MHE : l’État va financer la vaccination d’un million de bovins

Lors d’un déplacement en Saône-et-Loire le 30 août, Marc Fesneau a annoncé «le lancement par l’État d’un dispositif de vaccination volontaire» contre la maladie hémorragique épizootique (MHE), qui frappe les bovins français depuis septembre 2023. D’après un communiqué, les pouvoirs publics vont commander 2 millions de doses, ce qui permettra de vacciner 1 million d’animaux. La vaccination pourra commencer «à la deuxième quinzaine de septembre», a précisé le ministre de l’Agriculture, après «un travail avec la filière» pour élaborer la stratégie vaccinale (zone et animaux ciblés). Les éleveurs, notamment de la FNSEA, réclamaient des «commandes massives» de vaccins, ainsi que sa prise en charge par l’État. Le vaccin Hépizovac a été autorisé en France début août, mais le ministère évoque dans son communiqué «un contexte de tension» autour de sa disponibilité. La commande publique vise donc à «garantir un volume de doses permettant de démarrer la vaccination dans les meilleurs délais», explique la Rue de Varenne. Selon les derniers chiffres disponibles, la France a enregistré 344 foyers de MHE entre le 1er juin et le 29 août (+136 en une semaine), après plus de 4000 cas en un an. La maladie est présente dans 21 départements, surtout dans le Sud-Ouest. Dernier en date, le Maine-et-Loire a récemment connu ses 4 premiers cas.


Par La rédaction

Vaccins FCO et MHE : la FNSEA insiste, le ministère défend sa stratégie

Dans un communiqué du 23 août, les JA, la FNSEA et ses associations spécialisées d’éleveurs de ruminants* appellent une nouvelle fois l’État à «commander en masse et [à] prendre en charge des doses de vaccin» pour la maladie hémorragique épizootique (MHE), ainsi que pour les deux sérotypes de la fièvre catarrhale ovine (FCO-3 et FCO-8). «Seul l’État peut aujourd’hui déclencher auprès des laboratoires la production de ces vaccins en large quantité et avec un délai minimal de livraison», justifient les syndicats. Les seuls vaccins pris en charge actuellement sont ceux contre la FCO-3, sérotype émergent en France depuis début août, et seulement dans la «zone de vaccination volontaire» (six régions du nord-est). Comme l’a expliqué le cabinet du ministre de l’Agriculture à la presse le 23 août, cette stratégie vise à «freiner autant que faire se peut la progression de cette maladie et à protéger au maximum nos éleveurs». Et de rappeler que la France est «le premier et le seul pays [européen] à prendre en charge la vaccination à 100%» contre la FCO-3. Une stratégie qui n’a pas été retenue pour la FCO-8, arrivée en France en 2007 et désormais endémique, ou pour la MHE, arrivée en septembre 2023, a expliqué en substance l’entourage de Marc Fesneau.


Par eva dz

Premier cas de MHE en Aveyron, annonce la préfecture

Un premier foyer de MHE a été identifié en Aveyron, sur le secteur de Villefranche de Panat. Une vache allaitante, avec signes cliniques évocateurs de FCO ou de MHE, a en effet été confirmée positive pour la MHE.
La détection de la MHE sur le territoire national a des conséquences sur les mouvements d’animaux vers un autre État membre de l’Union européenne. Pour tous les élevages situés dans un rayon de 150 km autour d’un foyer, ces mouvements sont interdits sauf en cas d’accords bilatéraux, ce qui est le cas par exemple pour l’Italie et l’Espagne, sous conditions de tests préalables et de désinsectisation. Certaines destinations vers les pays tiers font également l’objet d’interdictions ou de conditions spécifiques.
Concernant l’Aveyron, en dehors de l’élevage concerné, la découverte d’un premier foyer de MHE ne va pas induire de contraintes complémentaires pour les éleveurs, tout le département étant déjà en zone régulée depuis la fin octobre 2023.

Dans l’attente de la mise à disposition d’un vaccin, les mesures classiques de biosécurité peuvent permettre de limiter la diffusion de la maladie (contrôles d’introduction, gestion du voisinage au pâturage, limiter l’exposition des animaux aux vecteurs…).
En cas de suspicion de maladie, les frais de prélèvements et d’analyse sont prise en charge par l’État, dans la limite de trois animaux par espèce.

La rédaction

 


Par eva dz

FCO/MHE : les éleveurs veulent des vaccins gratuits et l’indemnisation de «toutes les pertes»

Alors qu’un premier foyer de FCO-3 vient d’être confirmé en France, la FNSEA et ses associations spécialisées d’éleveurs de ruminants (FNO, FNPL, FNB, Fnec), les JA, Chambres d’agriculture France et la Coopération agricole demandent, dans un communiqué commun du 7 août, des mesures «en urgence» pour les éleveurs qui font face aux conséquences de la fièvre catarrhale ovine (FCO) et de la maladie hémorragique épizootique (MHE).

En premier lieu, les organisations professionnelles demandent que l’État prenne en charge «le financement des vaccins pour tout le territoire national», indique le communiqué. Et ce alors que les vaccins mis à disposition gratuitement par l’État seront fléchés vers les éleveurs situés en zone régulée pour la FCO-3, et qu’un premier vaccin contre la MHE pourrait arriver en septembre, selon les informations communiquées par la Direction générale de l’alimentation (DGAL, ministère) aux professionnels.

Pour la MHE, la vaccination serait volontaire et à la charge de l’éleveur. Dans le communiqué, les représentants des filières plaident pour que «l’État passe les commandes de vaccins afin de garantir la mise en œuvre rapide et en quantité suffisante». Ils demandent à l’État de négocier «des conditions aux échanges avec tous les États membres et pays tiers» pour les animaux dépistés et désinsectisés. Enfin, ils réclament «l’indemnisation de toutes les pertes» liées à ces deux maladies.

La rédaction


Par La rédaction

Bovins/MHE : le ministère précise la prise en charge des visites vétérinaires et tests PCR

Un arrêté est paru au Journal officiel le 26 mai qui «précise les modalités de participation financière de l’État» pour les visites vétérinaires et les prélèvements de confirmation de la maladie hémorragique épizootique (MHE), d’après sa notice. Le ministère avait annoncé le 2 novembre la prise en charge des analyses de confirmation, mais pas de celles liées à la circulation des animaux. «Faire venir le vétérinaire coûte environ 45 €, une PCR coûte environ 30 €», indiquait David Ngwa Mbot, vétérinaire conseil à GDS France, en octobre 2023. Concernant les visites des vétérinaires sanitaires, le texte prévoit une prise en charge des «actes nécessaires au traitement de la suspicion clinique», du «recensement des animaux», de la «prescription des mesures sanitaires», ainsi que du «rapport de visite». La prise en charge est fixée à «six fois le montant de l’acte défini par l’ordre des vétérinaires» («indice ordinal», fixé à 16,63 en 2024). Quant aux prélèvements de confirmation de la maladie (tests PCR), ils sont également pris en charge par les pouvoirs publics, à hauteur de 1/5 du «montant de l’acte médical vétérinaire» pour les prises de sang sur bovins et cervidés, 1/10 sur ovins et caprins, et 1/5 pour les prélèvements d’organes. Le montant de l’«acte médical vétérinaire» est fixé à 14,18 € HT par un arrêté du 8 août 2018.

La rédaction


Aveyron | Par La rédaction

Prédation, prix du lait, FCO-MHE… les dossiers brûlants de l’automne

Vendredi 13 octobre, le conseil d’administration de la FDSEA était réuni à Rodez. Au menu des discussions : l’actualité sanitaire autour de la FCO et la MHE, la prédation, les paiements PAC... et la préparation du renouvellement des équipes FDSEA.Le 28 septembre, la FDSEA a dénoncé le manque de soutien du gouvernement à la compétitivité de l’agriculture devant le Trésor public à Rodez.En présence de Christophe Soulié, vice-président de FODSA…