Mot-clé : Mercosur

Par Agra

UE/Mercosur: les éleveurs de la FNB manifestent devant l’ambassade du Brésil

A l’initiative de la Fédération nationale bovine (FNB), une centaine d’éleveurs bovins sont venus maintenir la pression contre le traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, en manifestant le 9 juillet aux abords de l’ambassade du Brésil à Paris, ont constaté des journalistes de l’AFP. «Les producteurs de viande bovine en colère!», était-il écrit au dos du tee-shirt rouge des manifestants, venus avec deux vaches charolaises dûment contenues derrière des barrières. Des élus dont le député LR Julien Dive et la députée PS Mélanie Thomin, ainsi que le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, se sont joints au rassemblement. Dans un communiqué, la FNB rappelle sa demande d’empêcher la scission de l’accord, et l’arrêt du processus de ratification. Alors que l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur pourrait être présenté au Conseil de l’UE pour approbation avant la pause estivale, le président Emmanuel Macron s’est dit prêt, le 6 juin dans un entretien à la chaîne de télévision brésilienne GloboNews, à autoriser sa signature d’ici la fin de l’année 2025. Toutefois, le chef de l’Etat pose ses conditions : la mise en place des clauses miroirs ou de clauses de sauvegarde.

 

source: Agra


Europe | Monde | National | Par La rédaction

Devant l’Ambassade du Brésil à Paris, les éleveurs disent NON au Mercosur !

A l'appel de la Fédération nationale bovine, des éleveurs de toute la France, se sont retrouvés, mercredi 9 juillet à la mi-journée devant l'ambassade du Brésil à Paris. Rejoints par des élus, et des responsables agricoles des filières volailles et betteraves notamment, ils ont redit leur opposition ferme et entière à tout accord avec le Mercosur et enjoignent le Président de la République et le gouvernement français a refusé toute…


Aveyron | National | Par La rédaction

Ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron en Aveyron

La profession agricole a profité de la venue du Président de la République pour l’interpeler sur les sujets majeurs qui touchent les agriculteurs aveyronnais. Extrait des réponses apportées par Emmanuel Macron. © ELLOP Sur le renouvellement des générations : «la ministre de l’agriculture s’est beaucoup engagée et vos parlementaires ont fourni un très gros travail qui a permis à la LOA d’être votée, d’être appliquée. Il faut faciliter les transferts…


Aveyron | Par La rédaction

La profession agricole fait entendre ses priorités au Président Macron

Emmanuel Macron a tenu sa promesse en venant jeudi 3 juillet à la rencontre des acteurs de la filière Roquefort, fêter avec eux les 100 ans de la plus ancienne appellation d’origine de France. Pendant toute une après-midi, bien au-delà du temps au départ imparti, le chef de l’Etat a visité les caves de Société, échangé avec les éleveurs du bassin, les représentants des 7 fabricants et les salariés qui…


Par Agra

UE/Mercosur : front commun des organisations agricoles européennes contre l’accord commercial

A l’approche de la présentation du texte de l’accord de libre-échange UE/Mercosur aux Etats membres, des organisations agricoles de diverses sensibilités ont signé, le 2 juillet, une déclaration conjointe appelant les colégislateurs européens (Conseil de l’UE et Parlement européen) à s’opposer au traité commercial. Pour le Copa-Cogeca, le CEJA, Via Campesina et EFFAT (travailleurs agricoles), l’accord, dans sa forme actuelle, engendrerait «des dommages irréversibles» aux secteurs agricoles vulnérables et «porterait gravement atteinte aux principes de souveraineté alimentaire». Elles ajoutent que les contingents tarifaires prévus pour les filières sensibles ne constituent pas une protection suffisante et que dans le contexte géopolitique complexe, le traité renforcerait les dépendances de l’UE en matière alimentaire. Elles rappellent, en outre, que les manifestations agricoles du début d’année 2024 «ont envoyé un message clair et sans équivoque» pour mettre fin aux négociations et que leur reprise (puis conclusion) constituait «un inquiétant mépris pour l’opposition publique et sectorielle largement répandue dans de nombreux États membres».

Source Agra


Aveyron | Monde | Par La rédaction

Accord UE – MERCOSUR : Le Massif central demande un «veto clair» au Président

Alors que la Commission européenne s’efforce de contourner les règles juridiques pour faire adopter l’accord à la majorité qualifiée et que les tractations finales autour de l’accord UE-MERCOSUR s’intensifient, les responsables professionnels agricoles du Massif central et d’Auvergne-Rhône-Alpes, alertent sur les ambiguïtés des messages véhiculés. © PAMAC Suite à la visite officielle du président brésilien Lula en France, le président Macron a assuré être «prêt à signer un accord d’ici…


Par Agra

UE/Mercosur : une présentation de l’accord aux Vingt-sept « dans les prochains jours »

Initialement attendue pour la fin du mois de juin, la présentation de l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur n’interviendra que « dans les prochains jours », a confirmé, le 30 juin, la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho, sans toutefois fournir davantage de détails. Interrogée en conférence de presse, celle-ci a indiqué que le processus de nettoyage juridique et de traduction était « bien avancé ». À l’approche de la présentation au Conseil de l’UE, soutiens et opposants tentent de gagner des partisans. Lors du Conseil européen du 26 juin, le chef d’État français Emmanuel Macron a réaffirmé l’opposition de Paris « en l’état », tandis qu’Annie Genevard mène une campagne de lobbying afin d’obtenir une minorité de blocage (quatre États membres représentant au moins 35 % de la population). Elle a ainsi rencontré le 27 juin le ministre italien de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida, avec, à la clé, la signature d’un communiqué conjoint soulignant des inquiétudes concernant les conséquences de l’accord. M. Lollobrigida avait rencontré la veille son homologue espagnol Luis Planas, qui s’est exprimé, lui, en faveur de sa conclusion.


Par Agra

UE/Mercosur : le Copa-Cogeca veut des mesures contraignantes, pas une déclaration politique

Alors que la présentation de l’accord de libre-échange UE/Mercosur au Conseil de l’UE semble imminente, les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca) rappellent leur ferme opposition. À l’occasion d’une conférence de presse le 19 juin, la secrétaire générale du Copa-Cogeca, Elli Tsiforou, a affirmé que le lobby agricole attendait des mesures contraignantes sur les clauses de sauvegarde et non une simple déclaration politique. En effet, l’ajout d’une annexe mentionnant des mesures de sauvegarde sur l’agriculture est l’une des hypothèses évoquées afin d’obtenir l’assentiment des États membres au Conseil de l’UE. De son côté, le président du Copa, l’italien Massimiliano Giansanti (Confagricoltura), a insisté sur le manque de réciprocité des normes de production entre l’UE et les pays du Mercosur, rendant l’accord impossible à accepter pour les agriculteurs. « Dans notre histoire (du Copa-Cogeca, NDLR), c’est le seul accord de libre-échange qui suscite l’opposition unanime des membres », a précisé Elli Tsiforou. Au-delà du contenu, la question du cadre juridique qui sera choisi par la Commission européenne représente un enjeu majeur pour l’organisation.

source: Agra


Par Agra

UE/Mercosur : Genevard pousse pour des clauses de sauvegarde spéciales pour l’agriculture

En marge de la réunion informelle des ministres de l’Agriculture, le 17 juin, Annie Genevard a réclamé un renforcement de la protection des produits agricoles dans l’accord UE/Mercosur. « La France demande instamment des mesures pour obtenir des clauses de sauvegarde robustes qui préservent nos intérêts agricoles dans ce projet d’accord tel qu’il a été conclu à Montevideo », a-t-elle indiqué quelques jours après l’interview du président Macron sur le sujet. Et d’ajouter : « Il y a des clauses de sauvegarde spécifiques pour l’industrie (automobile, NDLR) brésilienne dans l’accord. Pourquoi n’aurions-nous pas la même chose pour les produits agricoles ? » L’une des hypothèses avancées par la France serait d’inclure un protocole additionnel qui prenne en considération ces clauses de sauvegarde robustes sur l’agriculture. Une position qui serait largement partagée parmi les Etats membres, selon la ministre. Pour Paris, ce serait un moyen de rééquilibrer les accords commerciaux sans pour autant remettre en question les relations commerciales de l’UE. Dans un entretien la veille sur Franceinfo, la ministre affirmait que la minorité de blocage était proche. La Pologne, la Hongrie et l’Autriche seraient opposés à l’accord tandis que l’Irlande ou la Grèce auraient émis des « réserves ». De son côté, la ministre wallonne de l’Agriculture s’est exprimée contre.


Par Agra

UE/Mercosur : la Pologne réitère son opposition à l’accord de libre-échange

En marge de la réunion informelle des ministres de l’Agriculture qu’elle organise à Varsovie du 15 au 17 juin, la Pologne a réitéré son opposition à l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur. « Aujourd’hui, l’ensemble du gouvernement polonais maintient une position négative sur la ratification de cet accord », a déclaré le ministre polonais de l’Agriculture Czesław Siekierski. La Pologne attend de savoir si la Commission européenne va intégrer des mesures de sauvegarde pour tenter de faciliter la ratification. Cette déclaration intervient au moment où la France, par le biais de sa ministre de l’Agriculture, mène une campagne, depuis plusieurs semaines, auprès de ses homologues dans les autres Etats membres (Hongrie, Autriche, Belgique, Grèce) afin de bâtir une minorité de blocage contre l’adoption du texte en l’état. De son côté, le chef de l’Etat a conditionné le soutien français à la mise en place de mesures miroirs ou de sauvegarde. Le texte pourrait atterrir entre les mains du Conseil de l’UE « avant la pause estivale », comme l’a rappelé le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen, le 5 juin à Reuters.