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Par Actuagri

UE/Mercosur : Genevard poursuit son tour d’Europe pour obtenir une minorité de blocage

 

La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, poursuit son tour d’Europe afin de convaincre ses homologues de s’opposer à la conclusion de l’accord de libre-échange UE/Mercosur et ainsi obtenir une minorité de blocage. Elle a donc rencontré le Roumain Florin-Ionuț Barbu, en marge du Conseil Agriculture du 14 juillet, afin de s’assurer de son opposition à la conclusion de l’accord. A cette occasion, les deux ministres ont « réitéré leurs préoccupations à l’égard de l’accord UE-Mercosur » et ont aussi souligné l’importance de « disposer de garanties suffisantes sur le respect des standards sanitaires, environnementaux et sociaux pour les produits importés ». « En l’absence de telles garanties, cet accord, dans sa version actuelle, risquerait d’être déséquilibré au détriment des intérêts agricoles européens », ont-ils insisté. Le texte devrait, désormais, être présenté « dans les prochaines semaines » au Conseil de l’UE pour autorisation de signature. C’est ce qu’a indiqué le 15 juillet aux eurodéputés de la commission du Commerce international, le ministre danois aux Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen.


Par Agra

UE/Mercosur: Genevard détaille sa proposition de protocole additionnel

En marge de la réunion des ministres de l’Agriculture de l’UE le 14 juillet à Bruxelles, Annie Genevard a détaillé le contenu de sa proposition de protocole additionnel. Si la Française maintient son opposition à l’accord de libre-échange en l’état, elle souhaite absolument l’inclusion d’une clause de sauvegarde robuste et spécifique pour l’agriculture, prenant l’exemple de celle sur le riz dans les accords commerciaux de l’UE avec les pays asiatiques. En outre, elle a exprimé des craintes quant aux mesures de rééquilibrage en faveur du Mercosur prévues par l’actuel protocole additionnel. Ces mesures ouvriraient la porte à de possibles compensations commerciales en cas de renforcement des normes européennes. Selon Annie Genevard, cela pourrait saper à l’avenir l’autonomie réglementaire de l’UE. « Un bon accord ? C’est un accord gagnant-gagnant. Lorsque l’une des deux parties est perdante, cela ne peut pas être un accord durable », a-t-elle précisé. Alors que la perspective des droits de douane américains de 30% au 1er août pourrait rebattre les cartes au Conseil de l’UE, la ministre veut croire que cela n’influencera pas le processus de conclusion. « Accélérer le processus alors que de nombreux pays de l’UE font part de leurs réserves me semble périlleux », a-t-elle prévenu tout en assurant que la France n’est pas isolée sur ce sujet.


Par Agra

UE/Mercosur: les éleveurs de la FNB manifestent devant l’ambassade du Brésil

A l’initiative de la Fédération nationale bovine (FNB), une centaine d’éleveurs bovins sont venus maintenir la pression contre le traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, en manifestant le 9 juillet aux abords de l’ambassade du Brésil à Paris, ont constaté des journalistes de l’AFP. «Les producteurs de viande bovine en colère!», était-il écrit au dos du tee-shirt rouge des manifestants, venus avec deux vaches charolaises dûment contenues derrière des barrières. Des élus dont le député LR Julien Dive et la députée PS Mélanie Thomin, ainsi que le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, se sont joints au rassemblement. Dans un communiqué, la FNB rappelle sa demande d’empêcher la scission de l’accord, et l’arrêt du processus de ratification. Alors que l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur pourrait être présenté au Conseil de l’UE pour approbation avant la pause estivale, le président Emmanuel Macron s’est dit prêt, le 6 juin dans un entretien à la chaîne de télévision brésilienne GloboNews, à autoriser sa signature d’ici la fin de l’année 2025. Toutefois, le chef de l’Etat pose ses conditions : la mise en place des clauses miroirs ou de clauses de sauvegarde.

 

source: Agra


Europe | Monde | National | Par La rédaction

Devant l’Ambassade du Brésil à Paris, les éleveurs disent NON au Mercosur !

A l'appel de la Fédération nationale bovine, des éleveurs de toute la France, se sont retrouvés, mercredi 9 juillet à la mi-journée devant l'ambassade du Brésil à Paris. Rejoints par des élus, et des responsables agricoles des filières volailles et betteraves notamment, ils ont redit leur opposition ferme et entière à tout accord avec le Mercosur et enjoignent le Président de la République et le gouvernement français a refusé toute…


Aveyron | National | Par La rédaction

Ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron en Aveyron

La profession agricole a profité de la venue du Président de la République pour l’interpeler sur les sujets majeurs qui touchent les agriculteurs aveyronnais. Extrait des réponses apportées par Emmanuel Macron. © ELLOP Sur le renouvellement des générations : «la ministre de l’agriculture s’est beaucoup engagée et vos parlementaires ont fourni un très gros travail qui a permis à la LOA d’être votée, d’être appliquée. Il faut faciliter les transferts…


Aveyron | Par La rédaction

La profession agricole fait entendre ses priorités au Président Macron

Emmanuel Macron a tenu sa promesse en venant jeudi 3 juillet à la rencontre des acteurs de la filière Roquefort, fêter avec eux les 100 ans de la plus ancienne appellation d’origine de France. Pendant toute une après-midi, bien au-delà du temps au départ imparti, le chef de l’Etat a visité les caves de Société, échangé avec les éleveurs du bassin, les représentants des 7 fabricants et les salariés qui…


Par Agra

UE/Mercosur : front commun des organisations agricoles européennes contre l’accord commercial

A l’approche de la présentation du texte de l’accord de libre-échange UE/Mercosur aux Etats membres, des organisations agricoles de diverses sensibilités ont signé, le 2 juillet, une déclaration conjointe appelant les colégislateurs européens (Conseil de l’UE et Parlement européen) à s’opposer au traité commercial. Pour le Copa-Cogeca, le CEJA, Via Campesina et EFFAT (travailleurs agricoles), l’accord, dans sa forme actuelle, engendrerait «des dommages irréversibles» aux secteurs agricoles vulnérables et «porterait gravement atteinte aux principes de souveraineté alimentaire». Elles ajoutent que les contingents tarifaires prévus pour les filières sensibles ne constituent pas une protection suffisante et que dans le contexte géopolitique complexe, le traité renforcerait les dépendances de l’UE en matière alimentaire. Elles rappellent, en outre, que les manifestations agricoles du début d’année 2024 «ont envoyé un message clair et sans équivoque» pour mettre fin aux négociations et que leur reprise (puis conclusion) constituait «un inquiétant mépris pour l’opposition publique et sectorielle largement répandue dans de nombreux États membres».

Source Agra


Aveyron | Monde | Par La rédaction

Accord UE – MERCOSUR : Le Massif central demande un «veto clair» au Président

Alors que la Commission européenne s’efforce de contourner les règles juridiques pour faire adopter l’accord à la majorité qualifiée et que les tractations finales autour de l’accord UE-MERCOSUR s’intensifient, les responsables professionnels agricoles du Massif central et d’Auvergne-Rhône-Alpes, alertent sur les ambiguïtés des messages véhiculés. © PAMAC Suite à la visite officielle du président brésilien Lula en France, le président Macron a assuré être «prêt à signer un accord d’ici…


Par Agra

UE/Mercosur : une présentation de l’accord aux Vingt-sept « dans les prochains jours »

Initialement attendue pour la fin du mois de juin, la présentation de l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur n’interviendra que « dans les prochains jours », a confirmé, le 30 juin, la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho, sans toutefois fournir davantage de détails. Interrogée en conférence de presse, celle-ci a indiqué que le processus de nettoyage juridique et de traduction était « bien avancé ». À l’approche de la présentation au Conseil de l’UE, soutiens et opposants tentent de gagner des partisans. Lors du Conseil européen du 26 juin, le chef d’État français Emmanuel Macron a réaffirmé l’opposition de Paris « en l’état », tandis qu’Annie Genevard mène une campagne de lobbying afin d’obtenir une minorité de blocage (quatre États membres représentant au moins 35 % de la population). Elle a ainsi rencontré le 27 juin le ministre italien de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida, avec, à la clé, la signature d’un communiqué conjoint soulignant des inquiétudes concernant les conséquences de l’accord. M. Lollobrigida avait rencontré la veille son homologue espagnol Luis Planas, qui s’est exprimé, lui, en faveur de sa conclusion.


Par Agra

UE/Mercosur : le Copa-Cogeca veut des mesures contraignantes, pas une déclaration politique

Alors que la présentation de l’accord de libre-échange UE/Mercosur au Conseil de l’UE semble imminente, les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca) rappellent leur ferme opposition. À l’occasion d’une conférence de presse le 19 juin, la secrétaire générale du Copa-Cogeca, Elli Tsiforou, a affirmé que le lobby agricole attendait des mesures contraignantes sur les clauses de sauvegarde et non une simple déclaration politique. En effet, l’ajout d’une annexe mentionnant des mesures de sauvegarde sur l’agriculture est l’une des hypothèses évoquées afin d’obtenir l’assentiment des États membres au Conseil de l’UE. De son côté, le président du Copa, l’italien Massimiliano Giansanti (Confagricoltura), a insisté sur le manque de réciprocité des normes de production entre l’UE et les pays du Mercosur, rendant l’accord impossible à accepter pour les agriculteurs. « Dans notre histoire (du Copa-Cogeca, NDLR), c’est le seul accord de libre-échange qui suscite l’opposition unanime des membres », a précisé Elli Tsiforou. Au-delà du contenu, la question du cadre juridique qui sera choisi par la Commission européenne représente un enjeu majeur pour l’organisation.

source: Agra