Mot-clé : Loup

National | Par Actuagri

Loup : vers un assouplissement supplémentaire des règles

L’État français devrait passer d’un régime d’autorisation à un régime de déclaration pour les tirs de défense contre le loup. Une revendication défendue de longue date par les éleveurs et qui suscite de vives oppositions chez les associations environnementales. Lors de la réunion du Groupe national loup (GNL) qui s’est tenue le 23 septembre, Fabienne Bucchio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) en charge du dossier « loup », a…


Par Agra

Loup : la FNO satisfaite des tirs de défense sur déclaration, avec des « bémols »

Interrogé par Agra Presse à l’issue du Groupe national loup le 23 septembre, Claude Font, élu en charge de la prédation à la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA), confirme que les pouvoirs publics envisagent de permettre aux éleveurs de recourir aux tirs de défense sur simple déclaration, au lieu de l’autorisation préfectorale actuellement en vigueur. « C’est une avancée, car cela permettra aux éleveurs de bénéficier au plus tôt des tirs de défense », se félicite-t-il, ajoutant dans la foulée plusieurs « bémols ». L’éleveur de Haute-Loire demande « d’aller au-delà du plafond de prélèvement de 19 % ». Pour cela, la FNO propose que ce plafond ne soit plus uniquement basé sur la seule estimation de la population lupine, mais qu’il prenne en compte un critère de pression de prédation. Pour 2025, un maximum de 192 loups peuvent être prélevés, contre 209 en 2024. Or, « les constats d’attaques sont en hausse de 26 % cette année », appuie Claude Font, qui pointe « l’incohérence entre l’estimation de la population et le niveau de prédation observé sur le terrain ». Par ailleurs, l’élu de la FNO dit avoir demandé au Groupe national loup de « réfléchir à l’éventualité de valider de nouvelles mesures de protection » et de surveillance (drones, colliers GPS pour ovins, etc.).


Par Agra

Loup : les pertes indirectes sont désormais calculées par animal

Comme prévu par le Plan loup 2024-2029, un arrêté est paru le 7 septembre au Journal officiel qui révise le mode de calcul de l’indemnisation des pertes indirectes (stress, avortements, etc.) dues à la prédation par le loup, l’ours, et le lynx. Principale nouveauté : leur niveau est calculé par tête, avec un montant différencié pour les animaux allaitants et laitiers, ainsi qu’une dégressivité en cas d’attaques répétées. Pour les lots allaitants, les éleveurs toucheront la première année 2,5 € par animal en «parc clos» et 1,25 € pour ceux situés «en dehors d’un parc clos». Les pertes indirectes sur animaux laitiers, elles, seront indemnisées à hauteur de 5 € la première année en parc clos (2,5 € «en dehors d’un parc clos»).

Le texte fixe aussi un barème d’indemnités complémentaires pour les ovins reproducteurs, afin de «compenser l’impact de cette perte dans l’organisation de l’élevage de sélection» (p.ex. 800 € pour un reproducteur mâle allaitant entre 11 mois et 7 ans, ou 172 € pour une brebis laitière). Selon le Plan loup, l’ancien mode de calcul, basé sur un forfait lié à la taille du troupeau (arrêté du 22 février 2024) favorisait «les gros troupeaux ayant des petites attaques répétées, tandis que seraient plutôt lésés les petits troupeaux en production laitière/fromagère, notamment bovins».

Source Agra


Par Agra

Loup : un animal responsable de plusieurs attaques de moutons abattu en Aveyron

Un loup qui avait attaqué à trois reprises le troupeau d’un éleveur de moutons en Aveyron a été abattu dans la nuit du 25 au 26 août par des agents de l’État, a annoncé la préfecture dans un communiqué mardi. Lors des attaques survenues en août sur une exploitation située dans la commune de Sévérac d’Aveyron, « 17 brebis avaient été tuées ou grièvement blessées », a détaillé Marie-Amélie Viargues, présidente de la FDSEA de l’Aveyron, auprès de l’AFP. À la suite de ces attaques répétées, la préfecture de l’Aveyron a autorisé la mise en œuvre de tirs de défense. Au niveau national, un arrêté est paru le 22 juin au Journal officiel qui précise les conditions dans lesquelles les préfets peuvent accorder des tirs de défense aux éleveurs de bovins. Selon le bilan officiel au 31 mai, on comptait en France 1 245 attaques et 4 040 bêtes prédatées depuis le début de l’année. En déplacement dans l’Aveyron, le 3 juillet, Emmanuel Macron, avait plaidé pour empêcher l’implantation du loup là « où il y a du pastoralisme », quitte à en « prélever davantage », c’est à dire autoriser qu’un plus grand nombre de canidés soient abattus. Le loup abattu sera décompté du plafond national de 192 spécimens fixé pour l’année, ajoute le communiqué de la préfecture de l’Aveyron.


Aveyron | Par La rédaction

Prédation : un loup abattu à Sévérac d’Aveyron

Dans la nuit du 25 au 26 août, un loup en situation d’attaque sur un troupeau, sur la commune de Sévérac d’Aveyron, a été tué par la brigade grands prédateurs terrestres. L’intervention a eu lieu en application d’une autorisation préfectorale de tir de défense simple, délivrée afin de protéger le troupeau concerné. Cette mesure est intervenue après trois attaques constatées au cours du mois d’août sur une exploitation ovine de…


Aveyron | National | Par La rédaction

Ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron en Aveyron

La profession agricole a profité de la venue du Président de la République pour l’interpeler sur les sujets majeurs qui touchent les agriculteurs aveyronnais. Extrait des réponses apportées par Emmanuel Macron. © ELLOP Sur le renouvellement des générations : «la ministre de l’agriculture s’est beaucoup engagée et vos parlementaires ont fourni un très gros travail qui a permis à la LOA d’être votée, d’être appliquée. Il faut faciliter les transferts…


Par Agra

Loup : Macron veut empêcher son implantation «là où il y a du pastoralisme»

En marge d’un déplacement à Roquefort-sur-Soulzon (Aveyron), consacré aux 100 ans du fromage AOP, le 3 juillet, Emmanuel Macron a dit vouloir empêcher l’implantation du loup «là où il y a du pastoralisme». «On ne va pas laisser le loup se développer et qu’il aille dans des massifs où il est en compétition avec des activités qui sont les nôtres», a ajouté le chef de l’État. «Et donc ça veut dire qu’il faut, comme on dit pudiquement, le prélever davantage». Le statut de protection du prédateur vient d’être abaissé dans la Convention de Berne et dans la directive européenne Habitats, ouvrant la porte à une gestion plus souple.

Un travail est en cours au sein du Groupe national loup pour explorer les conséquences de ce changement juridique dans le droit français. Selon l’AFP, le président de la République a jugé «vraisemblable qu’il faille une loi» pour parvenir à ses fins. «Il faut passer de la parole aux actes», a exhorté le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, réagissant dans un message envoyé à la presse. Et d’appeler à commencer par «lever la décision de restreindre l’envoi de la louveterie», dans un contexte de forte hausse des attaques et des prélèvements de loups début 2025.

Source Agra


Par Agra

Loup : la FNSEA vent debout contre une réduction du recours aux louvetiers

Dans un communiqué du 30 juin, la FNSEA, ses associations spécialisées animales* et les JA demandent à l’État de revenir sur sa « décision (…) de restriction de l’action des louvetiers » sur les tirs de défense contre le loup. Selon les syndicats, la préfète coordinatrice du Plan loup a envoyé une instruction aux préfets afin de « restreindre l’envoi de la louveterie aux seules exploitations ayant subi au moins deux prédations dans les quatre derniers mois ». « Restreindre la capacité d’intervention des louvetiers, c’est priver les éleveurs de moyens de se défendre », considère la FNSEA, car « 75% des tirs en direction d’un loup étaient mis en œuvre par la louveterie » en février 2024, selon « les services de l’État ». L’explication de cette restriction ? Un rythme de prélèvement particulièrement rapide cette année, dans un contexte de hausse des dégâts dus aux loups : « À la mi-juin, 67 loups avaient déjà été décomptés du plafond, la crainte est qu’on arrive trop vite au plafond de 192 loups » (19 % de l’effectif), ce qui interdirait tout tir supplémentaire, explique-t-on à la FNO (ovins). Les syndicats majoritaires demandent au contraire le relèvement du plafond annuel de deux points (à 21 %) ; une disposition possible s’il est atteint en cours de campagne, mais encore jamais utilisée. * FNO (ovins), FNB (bovins viande), FNPL (bovins lait), FNC (équins), Fnec (caprins)


Par Agra

Bovins/loups : publication de l’arrêté assouplissant les conditions de tirs de défense

Les éleveurs de bovins et de chevaux vont être autorisés à effectuer des tirs de défense contre les loups pour protéger leur troupeau, même lorsque celui-ci n’aura pas été déjà attaqué, selon un arrêté publié le 22 juin au Journal officiel. Cet texte daté de samedi vient modifier l’arrêté du 21 février 2024 . Seuls les élevages des « territoires soumis à un risque avéré de prédation » peuvent en bénéficier sans avoir subi d’attaque. Dans les autres territoires hexagonaux, pour accéder aux tirs de défense, un élevage bovin doit toujours justifier d’une prédation au cours des 12 derniers mois ; il doit aussi avoir mis en place une « mesure de réduction de vulnérabilité » dont la liste a été créée par l’arrêté paru le 22 juin. Cet arrêté signé par la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher et la ministre de l’agriculture, et de la souveraineté alimentaire, Annie Genevard avait été préalablement mis en consultation depuis le 10 juin. Le texte liste une dizaine de mesures «de réduction de la vulnérabilité» à la disposition des éleveurs de bovins et d’équins qui devront mettre en oeuvre au moins une d’entre elles (vêlage en bâtiment, rassemblement des troupeaux surtout la nuit, inspection et visites fréquentes, etc.) pour justifier ensuite des tirs. Ce texte «permettra de pouvoir opérer des tirs, dans les espaces où les troupeaux sont menacés, même lorsqu’il n’y aura pas (eu) d’attaque pour qu’on entre vraiment dans une logique de régulation», avait annoncé le 28 mai la ministre Annie Genevard devant les sénateurs.


Par Agra

Loup : le changement de statut définitivement validé par le Conseil de l’UE

Après 18 mois de procédure – depuis que la Commission européenne l’a proposée en décembre 2023 –, le Conseil de l’UE a définitivement adopté, le 5 juin, la modification de la directive Habitats, qui fait passer le niveau de protection du loup d’espèce « strictement protégée » à « protégée ». Ce texte, qui amende les annexes de la directive, sera donc prochainement publié au Journal officiel de l’UE et entrera en vigueur 20 jours plus tard. Les États membres disposeront ensuite de 18 mois pour le transposer dans leur législation nationale. Ils devront néanmoins continuer à garantir un état de conservation favorable au loup et appliquer des mesures de surveillance pouvant conduire à des interdictions temporaires ou locales de chasse.