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Par Agra

Influenza aviaire : le gouvernement rehausse le niveau de risque à « élevé »

Dans un arrêté du 17 octobre publié au Journal officiel du 21 octobre, le gouvernement fait passer le niveau de risque d’influenza aviaire de « modéré » à « élevé », pour une application le lendemain de la publication, soit le 22 octobre. Le niveau de risque venait de passer de « négligeable » à « modéré » le 16 octobre. La DGAL (ministère de l’Agriculture) rappelle la possibilité de diffusion du virus par les oiseaux migrateurs aux oiseaux d’élevage et domestiques, ainsi que la confirmation, sur le territoire métropolitain, de deux foyers dans des élevages de volailles et de trois foyers dans des basses-cours. Dans son communiqué du 21 octobre, le ministère de l’Agriculture souligne qu’en conséquence les volailles de toutes espèces doivent être mises à l’abri et que les rassemblements d’oiseaux sont interdits. S’agissant des palmipèdes, leur transport est soumis à des mesures de biosécurité renforcées sur l’ensemble du territoire métropolitain. Dans les ZRD (zones à risque de diffusion) des tests virologiques sont à effectuer avant tout transfert entre deux élevages et les conditions d’accès des intervenants dans les élevages sont renforcées.


Par Agra

Influenza aviaire : le niveau de risque passe de « négligeable » à « modéré »

L’arrêté élevant à « modéré » le niveau de risque en matière d’influenza aviaire est paru au Journal officiel ce 15 octobre, pour une entrée en vigueur le lendemain de sa publication, soit le 16 octobre. Il impose sur l’ensemble de la France métropolitaine les règles de surveillance et de prévention applicables à ce niveau de risque définies par l’arrêté du 25 septembre 2023. Alors que les foyers d’influenza aviaire se multiplient en Europe, la France a recensé deux cas ces derniers jours, dans une basse-cour de Seine-Maritime et dans un élevage de gibier à plumes du Pas-de-Calais. Le cas de la basse-cour a été confirmé le 14 octobre à Luneray, non loin de Dieppe, selon le communiqué de la préfecture de Seine-Maritime. Ses pintades, canards, poules et oies doivent être abattus. Celui de l’élevage de gibier à plume (48 00 faisans et perdrix) a, lui, été confirmé le 10 octobre à Pihen-lès-Guînes, au sud de Calais. La fédération des chasseurs du département précise sur son site internet que la chasse est maintenue sur la totalité de la zone réglementée (10 km autour du foyer), ainsi que le transport des appelants à condition qu’il soit limité à 30 oiseaux et que les mesures de biosécurité soient strictement respectées.


Par Agra

Influenza aviaire : le virus toujours présent dans le lait cru au bout de 120 jours (étude)

Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 subsiste dans les fromages au lait cru jusqu’à 120 jours d’affinage, selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université américaine Cornell et publiée dans la revue Nature le 8 octobre. Toutefois, les chercheurs se sont aperçus que le niveau d’acidité du lait avait un impact sur la persistance du virus : le virus infectieux persiste « tout au long du processus de fabrication du fromage et jusqu’à 120 jours d’affinage dans les fromages fabriqués avec un lait cru à pH 6,6 et 5,8 mais pas à 5,0 ». Les chercheurs ont également étudié la transmission du virus par la voie alimentaire sur des furets. « Alors que les furets nourris avec du lait cru contaminé par le virus H5N1 ont été infectés, ceux nourris avec du fromage au lait cru ou une suspension de fromage ne l’ont pas été », ont-ils constaté. L’absence d’infection pourrait être liée « à la tendance des furets à avaler de petits morceaux de fromage entiers, limitant ainsi le contact viral avec la zone oropharyngée » ou « à des niveaux inférieurs de virus infectieux dans ces échantillons ». Aux États-Unis, le virus H5N1 a infecté environ 1 000 troupeaux bovins laitiers depuis 2024, contaminant également le lait issu de ces vaches.


Par Agra

Influenza aviaire : le Royaume-Uni s’ouvre au canard français vacciné

Attendue depuis février par la filière du canard à rôtir, la réouverture du marché britannique au canard français est effective depuis le 22 mai, indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué du 27 mai en rappelant que la Grande Bretagne s’était fermée à la viande de canards vaccinés contre l’influenza en mars 2024. Les autorités britanniques, voulant s’assurer de l’efficacité du protocole de surveillance post-vaccination en France, avaient questionné les autorités françaises et réalisé un audit en décembre 2024, visant notamment les programmes de surveillance passive et active. D’après les informations fournies à la fin février 2025 par le comité interprofessionnel du canard à rôtir (Cicar), les Britanniques avaient obtenu que le contrôle s’effectue bâtiment par bâtiment et non seulement par élevage. Le Cicar s’attendait alors à une réouverture rapide. En 2024 l’arrêt des importations de la Grande-Bretagne de filets de canard a représenté une perte de débouché de 15 % du marché. Leur reprise est une bouffée d’oxygène pour le canard français, majoritairement de l’espèce Barbarie, alors que le canard Pékin de Chine s’est imposé chez les clients traditionnels de la France, notamment l’Allemagne.

 

source: Agra


Par Agra

Influenza aviaire : premier cas au monde sur un mouton, au Royaume-Uni (ministère)

Un cas d’influenza aviaire hautement pathogène (virus H5N1) a été confirmé sur un mouton dans le Yorkshire, dans le nord de l’Angleterre, a annoncé le gouvernement britannique dans un communiqué le 24 mars. Il s’agit du premier cas au monde sur cette espèce, selon le Département à l’environnement, à l’alimentation et aux affaires rurales (Defra). La contamination a été détectée après « plusieurs tests positifs sur le lait », dans le cadre de la surveillance de routine menée dans les élevages déjà atteints par l’influenza sur des volailles. Comme le rappelle le Defra, les autorités britanniques ont instauré ce suivi des autres espèces animales à la suite de l’épizootie chez les vaches laitières aux États-Unis – qui a causé un premier décès humain outre-Atlantique. Le mouton infecté dans le Yorkshire a été abattu « pour permettre des tests approfondis ». Aucune autre contamination n’a été observée dans l’élevage concerné. « Le risque pour l’élevage [au Royaume-Uni] reste faible », estime Christine Middlemiss, la chef des services vétérinaires britanniques (CVO), citée dans le communiqué. Elle appelle toutefois les éleveurs à la vigilance (surveillance des signes cliniques de l’influenza aviaire, maintien de la biosécurité).


Par La rédaction

Influenza aviaire : vers une baisse de la contribution de l’Etat au vaccin, de 70 % à 40 %

Les filières avicoles se sont vu confirmer par le cabinet de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, l’abaissement de la contribution de l’Etat dans le financement de la campagne de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Les pouvoirs publics avaient financé la première campagne, en 2023, à hauteur de 85 %, puis la seconde à 70 %. À compter du 1er octobre 2025, et jusqu’au 30 septembre 2026, cette participation publique n’atteindrait que 40 %. Un doublement des coûts pour les filières, qui auront à leur charge l’achat du vaccin, son stockage et son acheminement, en plus de l’acte vétérinaire, qui leur incombait déjà. « Ces coûts ne peuvent pas être supportés par l’amont, notamment par les filières, s’insurge Yann Nédélec, directeur d’Anvol, l’interprofession de la volaille. Il faudra avoir une répercussion de ce prix sur les consommateurs. » En décembre, Marie Laborde, directrice adjointe du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, nous confiait : « Si nous devons prendre en charge une part plus importante de la vaccination, nous devons en tenir compte dans les négociations commerciales qui sont en cours avec la grande distribution ». Ces négociations se sont terminées le 1er mars. (Elena Blum)

 

Source Agra


Par La rédaction

Influenza aviaire : un premier foyer au Portugal, sur des poules pondeuses

Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène a été détecté dans un élevage de poules pondeuses dans les environs de Lisbonne, a annoncé la Direction générale de la santé (DGS) du Portugal le 7 janvier. Il s’agit du premier cas au Portugal, selon la plateforme française Épidémiosurveillance en santé animale (ESA). La DGS a été informée de l’apparition d’un foyer de grippe aviaire «hautement pathogène du sous-type H5N1 dans un élevage de poules pondeuses dans la municipalité de Sintra», à l’ouest de la capitale portugaise, indique l’autorité sanitaire dans un communiqué. Pour l’instant, aucun cas d’infection humaine n’a été signalé, ajoute la DGS, en précisant que les autorités sanitaires et vétérinaires mettaient tout en œuvre pour éradiquer ce foyer. Ces mesures comprennent le nettoyage du site où la maladie a été détectée, l’élimination des volailles concernées ou encore la surveillance des oiseaux dans un rayon pouvant aller jusqu’à 10 km autour du foyer, selon la Direction générale de l’alimentation et des affaires vétérinaires (DGAV). De son côté, la France a détecté fin décembre deux foyers d’influenza aviaire dans des élevages en Normandie, perdant ainsi le statut indemne qu’elle avait recouvré à peine deux semaines auparavant.


Par Elisa Llop

Vaccin influenza: la troisième dose officiellement soutenue jusqu’au 15 mars

La troisième dose de vaccin des canards contre l’influenza aviaire restera intégrée à la stratégie de vaccination jusqu’au 15 mars 2025, selon une instruction technique de la DGAL (ministère de l’Agriculture) rectifiée le 26 décembre 2024. Cette troisième dose est obligatoire pour les canards destinés à rester plus de 12 semaines en élevage dans les zones à risque de diffusion (ZRD, soit les zones denses) ainsi que dans les zones à risque particulier (ZRP, zones humides); elle est volontaire pour les canards destinés à rester plus de 11 semaines en élevage dans les zones à risque ou autour des sites de génétique et de reproduction. Cette officialisation était nécessaire, selon Chantal Brèthes, présidente de l’association des palmipèdes à foie gras du Sud-Ouest (Palso). «Cela va permettre la prise en charge de la troisième dose, qui n’était pas mentionnée dans l’annonce par l’État de prolonger sa prise en charge de 70% des coûts en 2025», commente-t-elle. Constatant le succès de la vaccination, elle se fait la porte-parole des éleveurs de canards à foie gras sous signe officiel de qualité, souhaitant que les canards prêts à gaver dûment vaccinés puissent sortir sur leurs parcours à partir d’un certain âge, comme les volailles de chair.

 


Par Elisa Llop

Influenza aviaire : deux élevages français atteints, «en lien épidémiologique» (GDS)

Deux foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été détectés consécutivement, le 27 décembre dans l’Eure, et le 28 décembre dans le Calvados, annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. L’élevage normand est «en lien épidémiologique» avec le premier, affirme le directeur du GDS (Groupements de défense sanitaire) du Calvados, Etienne Gavart. Il rapporte que cet éleveur s’était approvisionné en volailles auprès de l’élevage de l’Eure et qu’il avait appris la contamination de celui-ci au moment où il constatait des cas cliniques dans son propre élevage. Cet élevage, situé près de Honfleur, comprenait environ 500 poules, pintades et chapons élevés en bâtiment, qui sont sacrifiées ce 31décembre». Alors que le niveau de risque «élevé» reste en vigueur, le ministère rappelle les «piliers complémentaires de la prévention contre l’IAHP» : la surveillance, la biosécurité et la vaccination des élevages de canards. La campagne de vaccination a débuté le 1er octobre et sera prise en charge à 70% par l’Etat en 2025, jusqu’au 30 septembre. En conséquence de ces détections, «la France perd son statut d’indemne d’IAHP qu’elle venait de recouvrer depuis le 15 décembre», confirme le ministère.


Par La rédaction

Influenza aviaire : résurgence de la maladie dans l’Eure, statut indemne remis en cause

Alors que l’influenza aviaire ne s’était plus manifestée en France depuis deux mois, un nouveau cas a été confirmé dans l’Eure par le résultat d’analyse du laboratoire de Ploufragan le 27 décembre 2024. De ce fait, le statut de pays indemne d’influenza, déclaré à l’Organisation mondiale de la santé animale le 17 décembre à des fins d’exportation, est remis en cause. A l’occasion de cette déclaration, le ministère avait rappelé que le niveau de risque déterminant les mesures de biosécurité demeurait «élevée» en raison de la circulation active du virus dans les couloirs migratoires survolant l’Hexagone. Dans l’Eure 7 communes sont placées en zone de protection autour de celle de l’élevage atteint, La Poterie-Mathieu (1), et 46 autres dans la zone de surveillance. La surveillance des deux derniers sites infectés avait été levée respectivement le 15 décembre dans les Landes, et le 16 décembre dans l’Allier. Dans l’ensemble de l’Hexagone les mesures de biosécurité déterminées par le niveau de risque élevé consistent notamment à confiner les volailles ou, dans certaines conditions à leur ouvrir un parcours de surface réduite ou protégé par un filet.