Mot-clé : GESTION DE L'EAU

Par Agra

Gestion de l’eau : 2ème appel à projets lancé pour le fonds hydraulique agricole

 

A l’occasion d’une visite le 18 juillet en Provence, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé l’ouverture d’un deuxième appel à projets dans le cadre du Fonds hydraulique agricole, qui sera doté de 20 millions d’euros pour l’année 2025. Pour rappel, ce fonds permet de soutenir des investissements destinés exclusivement à l’irrigation de parcelles agricoles. Mais pour ce nouvel appel à projets 2025, il pourra également accompagner les projets hydrauliques à vocation « multi-usages » portés par des associations syndicales autorisées (ASA) ou constituées d’office (ASCO), indique le ministère dans son communiqué. Le fonds hydraulique agricole a été lancé dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2024. Il avait été doté de 30 millions d’euros (M€) par an en 2024, afin de « remobiliser les ouvrages existants ». Selon le média Contexte, sa poursuite en 2026 fait partie des priorités du ministère de l’Agriculture dans les débats qui débutent autour du projet de loi de finances (PLF) pour 2026. Dans ses lettres de plafonds, le ministère des Finances propose une baisse des dotations du ministère de 200 millions d’euros, sans précisions sur les lignes budgétaires touchées.


National | Par Actuagri

L’aménagement du territoire est un facteur clé de l’eau !

Invité à l’assemblée générale de l’Association de coordination des instituts techniques agricoles (Acta), l’académicien Érik Orsenna, a mis en regard les écarts croissants entre les sécheresses et les inondations et la panne de l’aménagement du territoire concernant la gestion de l’eau. Plus que jamais l’évolution du climat nécessite de la méthode dans la gouvernance. © iStock-Katsiaryna Yeudakimava «On a abandonné l’aménagement du territoire. En termes de méthodologie, rien n’est pire…


Par Agra

Eau : la sécurité alimentaire de l’UE « menacée », indique l’Iris au ministère des Armées

L’observatoire « Défense et climat », piloté par l’Iris pour le ministère des Armées, a publié un rapport sur les enjeux sécuritaires du stress hydrique en Europe du Sud, fin 2024, qui évoque notamment l’agriculture. « Avec la multiplication des épisodes extrêmes due aux changements climatiques, écrivent les auteurs, les pertes agricoles risquent d’augmenter, menaçant la sécurité alimentaire européenne. » Ils soulignent que « les pertes de récoltes liées aux épisodes de canicule et de sécheresse ont triplé depuis 50 ans dans l’UE » et que sécheresses et vagues de chaleur « ont entraîné des conséquences plus importantes sur la période 1991-2015 que sur 1964-1990 pour les différents types de cultures étudiés » – les plus touchées étant « les céréales, qui ont besoin de beaucoup plus d’eau que les légumes ou les fruits, et qui occupent près de 65 % de la surface agricole cultivée en Europe, principalement à destination de l’alimentation animale ». En 2022, le nord de l’Italie a subi « la plus grande sécheresse depuis 70 ans », « menaçant plus de 30 % de la production agricole nationale et la moitié des élevages dans la plaine du Pô », avec « des dommages de plus de 2 Md€ ». Au niveau mondial, les rendements agricoles du maïs « pourraient diminuer de 24 % d’ici 2100 en raison des changements climatiques »


Par La rédaction

Investissement : la BEI adopte un paquet de 3Md€ pour l’agriculture durable

Le conseil d’administration de la banque européenne d’investissement a annoncé le 6 novembre, avoir adopté un programme de soutien à l’agriculture de 3 milliards d’euros (Md€). «C’est le plus important soutien jamais apporté par la BEI à l’agro-industrie et aux agriculteurs européens», ajoute l’institution financière basée à Luxembourg. Dans le détail, ce programme a pour objectif de «mobiliser des investissements dans des domaines clés qui favorisent l’innovation, les pratiques durables et la résilience face aux changements climatiques». Il doit permettre également «de rationaliser les financements destinés à soutenir l’agriculture durable, les outils agricoles numériques, les systèmes de gestion de l’eau et les fonds de roulement nécessaires à la résilience aux changements climatiques et à l’adaptation des cultures» et favoriser l’innovation. La BEI indique que ce programme sera avant tout destiné aux jeunes agriculteurs, aux nouveaux agriculteurs et aux «entreprises de l’agro-industrie cherchant à promouvoir la durabilité». Enfin, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’accroissement de la biodiversité et l’encouragement envers des pratiques relevant de l’économie circulaire seront des critères prioritaires dans l’obtention des financements.


Aveyron | Par La rédaction

Un observatoire de l’eau, des diagnostics prairies… pour s’adapter au changement climatique

«S’il fallait démontrer l’intérêt du Parc, nous pourrions nous appuyer sur l’exemple de l’eau», selon Vincent Alazard, vice-président du PNR.L’Aubrac n’a en effet pas été épargnée par la sécheresse historique de 2022 qui a impacté aussi bien ses milieux naturels que ses activités humaines. Citant notamment le manque d’eau pour les animaux dans les estives et même la pénurie en eau potable sur certaines zones de l’Aubrac... «Là où le…