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Par Agra

Événementiel/élevage : création d’un pôle Santé à Tech-Ovin, confié à GDS France

Le salon Tech-Ovin a confié au réseau GDS France (groupements de défense sanitaire) « l’organisation et la coordination » d’un pôle Santé qui sera proposé pour la première fois lors de sa prochaine édition, les 3 et 4 septembre à Bellac (Haute-Vienne), apprend-on sur LinkedIn. Les deux organisations ont signé leur convention de partenariat le 17 avril à Nancy, durant le congrès de GDS France. Ce nouvel espace vise notamment à « rassembler les acteurs de la santé des ovins » et à « sensibiliser » les visiteurs du premier salon ovin de France. Les GDS y organiseront « des mini-conférences sur des sujets clés comme la biosécurité, la fièvre catarrhale ovine (FCO, NDLR) ou encore la gestion du parasitisme ». « La santé animale est un enjeu clé pour la filière ovine », rappelle GDS France dans son message sur LinkedIn. Le secteur souffre actuellement des conséquences de la FCO, qui a provoqué une forte mortalité chez les reproducteurs et un effondrement de la production d’agneaux en début d’année. Parmi les autres nouveautés, l’édition 2025 de Tech-Ovin – qui se tient tous les deux ans – proposera un « village connecté » dédié aux nouvelles technologies, ainsi qu’un pôle Travail, où seront présentées « des solutions astucieuses permettant aux éleveurs de faciliter leur quotidien ».


Par Agra

FCO 1 et 8 : les vaccins commandés par l’Etat seront mis à disposition gratuitement

Après avoir annoncé début mars qu’il avait réservé des doses de vaccins pour la fièvre catarrhale ovine (FCO) 1 et 8, le gouvernement annonce, dans un communiqué le 7 avril, qu’elles seront «mises à disposition gratuitement» pour ces deux sérotypes, et «dès cet été», via les vétérinaires sanitaires. Comme demandé par le réseau GDS France (groupements de défense sanitaire), un «cordon sanitaire» va être mis en place à la frontière espagnole pour la FCO-1, avec la vaccination des bovins et ovins des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, du Gers, des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne, de l’Ariège, de l’Aude, et des Pyrénées-Orientales. Absent de l’Hexagone, le sérotype 1 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) est apparu en Espagne en septembre 2024. Concernant le sérotype 8, sept millions de doses sont commandées, uniquement pour le cheptel ovin métropolitain ; le ministère de l’Agriculture estime qu’en «réduisant la charge virale» chez les ovins, les cheptels bovins en bénéficieront «indirectement». Présent en France depuis 2015, le sérotype 8 a causé plus de 16 000 foyers dans 73 départements entre le 5 août 2024 et le 3 avril 2025.


Par La rédaction

FCO : le gouvernement annonce des commandes de vaccins contre le sérotype 1

« Le gouvernement a réservé, en commande groupée et dans un marché en tension, des doses de vaccins pour la FCO-8 (…) et la FCO-1 », a annoncé Agnès Pannier-Runacher devant les députés le 11 mars. La ministre de la Transition écologique répondait à la place de sa collègue de l’Agriculture lors d’une séance de questions au gouvernement. Absent de l’Hexagone, le sérotype 1 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) est apparu en Espagne en septembre 2024. Interrogé lors du Salon de l’agriculture, le réseau GDS France (groupements de défense sanitaire) réclamait une vaccination contre la FCO-1 dans une « bande tampon » le long des Pyrénées. Agnès Pannier-Runacher n’a pas précisé qui de l’État ou des éleveurs paiera ces doses. Le sérotype 1 étant absent du territoire français (exotique), la vaccination devrait logiquement être à la charge de l’État, comme cela a été le cas pour le sérotype 3, apparu en août 2024. Quant au sérotype 8, présent en France depuis 2015, il a causé plus de 16 000 foyers entre le 1er juin 2024 et le 6 mars 2025. Interrogée spécifiquement sur le sérotype 8 par le député Hervé Saulignac (PS, Ardèche), Mme Pannier-Runacher n’a pas évoqué la FCO-3.

 

Source Agra


Par La rédaction

Vaccins FCO et MHE : ruptures de stock pour les campagnes de vaccination publiques

Les doses de vaccins financées par l’État contre la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3) et contre la maladie hémorragique épizootique (MHE) ne sont plus disponibles, ont repéré nos confrères de Réussir Bovins viande sur le site web du ministère de l’Agriculture. Les pouvoirs publics avaient mis à disposition des éleveurs deux millions de doses d’Hepizovac (MHE), ainsi que 13,7 millions de doses de Bluevac-3 et de Bultavo-3 (FCO). Les professionnels souhaitant vacciner leurs animaux doivent désormais acheter eux-mêmes les doses via leur vétérinaire, à moins d’une nouvelle commande publique. Les délais d’approvisionnement sont de «quelques jours» pour l’Hepizovac et le Bultavo-3 (certifiant pour les échanges), précise la fédération des GDS (groupements de défense sanitaire) de Bourgogne-Franche-Comté sur son site web. En revanche, pour le Bluevac-3, il faudra attendre «les prochaines semaines et mois», selon les GDS, qui appellent les éleveurs à «commander [leurs] vaccins sans délai auprès de [leur] vétérinaire». Pour les sérotypes 4 et 8 de la FCO (vaccination à la charge des éleveurs), les prochaines livraisons sont attendues en juillet pour le BTVPur 4 et 8, «début février 2025 puis en avril 2025» pour le Syvazul 4-8 et «fin février et d’ici l’été» pour le Bluevac-8.


Par La rédaction

Élevage : Duplomb propose de fusionner GDS et chambres d’agriculture

Lors de l’examen au Sénat du projet de loi de finances (PLF) pour 2025, le sénateur Laurent Duplomb (LR, Haute-Loire) a proposé de fusionner les Groupements de défense sanitaire (GDS) avec les chambres d’agriculture, pour réaliser «des économies d’échelle». Cette proposition ne faisait pas l’objet d’un amendement, et, dans sa réponse à l’élu auvergnat, la ministre de l’Agriculture ne s’est pas exprimée à ce sujet. S’exprimant plus largement sur les Assises du sanitaire, M. Duplomb a estimé que «réfléchir à un regroupement des GDS avec les chambres d’agriculture peut être un élément qui peut permettre de faire non seulement des économies d’échelle, mais de trouver les moyens nécessaires pour faire une vraie politique territorialisée sanitaire». Il existe 86 GDS en France, pilotés par 1028 administrateurs éleveurs et animés par 1141 salariés. Cette proposition du sénateur avait été formalisée à l’automne dans un rapport budgétaire. Depuis, le réseau GDS France a rencontré la ministre de l’Agriculture, qui lui aurait indiqué que la proposition n’était pas à l’ordre du jour, rapporte son président Christophe Moulin : «Ce sont des débats que nous avons eu il y a 70 ans, et qui reviennent régulièrement par méconnaissance de notre travail. Notre approche ne doit pas être sous l’influence du politique et de l’économique. Nos élus sont apolitiques, pour prêcher non pas la belle parole, mais la bonne parole.» Les fédérations régionales des GDS sont reconnues comme «organismes à vocation sanitaire» (OVS), l’État leur délègue des missions de service public sur les dangers sanitaires réglementés. Ces agréments ont été renouvelés il y a quelques semaines, pour une durée de cinq ans.


Par Elisa Llop

FCO: première évaluation des impacts sanitaires en ovins et bovins, très hétérogènes

La plateforme Épidémiosurveillance en santé animale (ESA) a publié le 7 janvier une première évaluation des impacts sanitaires de la fièvre catarrhale ovine (sérotypes 3 et 8), marqués par une «forte variabilité» tant en filière ovine que bovine. Chez les ovins, la mortalité peut aller de 0 à 35% des animaux malades pour la FCO-3, et de 0 à 33% pour la FCO-8. «La mortalité chez les brebis est présente dans au moins la moitié des élevages enquêtés», indique la plateforme ESA, et elle «peut être très importante dans certains cheptels». Chez les bovins, «la mortalité chez les [animaux] adultes semble limitée à l’échelle collective», malgré des pertes importantes dans certains élevages. Elle peut atteindre 0 à 50% pour la FCO-3, et 0 à 29% pour la FCO-8. L’étude a aussi montré que les éleveurs ont observé des avortements, sans pouvoir les relier directement à la maladie (en bovins, au moins 44% pour la FCO-3 et 20% pour la FCO-8; en ovins, 7% pour la FCO-3 et 15% pour la FCO-8). Les données ont été récoltées en octobre et novembre 2024 par les GDS (groupements de défense sanitaire), par téléphone, auprès de quelque 314 élevages foyers dans 15 départements.


Aveyron | Par La rédaction

FCO 3 : l’Aveyron en zone régulée

L’Aveyron se retrouve, en grande partie, en zone régulée FCO 3, du fait de l'apparition de foyers en Corrèze et en Ardèche. La carte de la zone régulée FCO 3 a fortement évolué. L'Aveyron ne présente pas de foyers mais est en grande partie désormais concerné par cette zone régulée. Les conditions aux mouvements qui s'appliquent pour la FCO sont les suivantes : Les animaux des espèces répertoriées sensibles à…


Aveyron | Par Eva DZ

MHE – FCO 3 et 8 : comprendre pour mieux anticiper et se protéger

FODSA - GDS Aveyron a organisé lundi 16 septembre, une réunion d’information sur la situation sanitaire et en particulier sur l’évolution de la FCO 8 et 3 et de la MHE, tant d’un point de vue national que départemental, en présence de Cyril Pailhous, responsable du service santé animale à la DDCSPP. Plus de 150 personnes y ont assisté dans les locaux de la FODSA ainsi qu’en visio-conférence.  En présentiel…


Par Eva DZ

FCO 3 : les vaccins «ne peuvent pas être utilisés» pour sortir de la zone régulée selon GDS France

«Au vu des données scientifiques actuelles, les vaccins contre la FCO-3 ne permettent pas d’empêcher la virémie (présence de virus dans le sang, NDLR). Ils ne permettent donc pas de garantir qu’un animal vacciné ne soit pas infecté et source de contamination pour les autres», explique GDS France (groupements de défense sanitaire) dans une note du 2 août. «C’est pourquoi, à ce stade, ils ne peuvent pas être utilisés dans le cadre des mouvements», c’est-à-dire pour sortir de la zone régulée mise en place dans les territoires frontaliers avec la Belgique. Néanmoins, les vaccins sont «très importants pour limiter l’impact clinique et la mortalité», insiste GDS France.

Un arrêté du 4 juillet prévoyait d’autoriser les mouvements d’animaux vaccinés contre la FCO-3 (fièvre catarrhale ovine de sérotype 3). Cependant, à ce moment-là, les études n’avaient pas encore montré que les vaccins réduisaient la virémie sans parvenir à la supprimer complétement. Les mouvements restent possibles vers le reste de la France et certains États membres de l’Union européenne, comme la Grèce et l’Italie, pour les animaux désinsectisés et présentant un dépistage PCR négatif. Vers la Croatie, l’Espagne et le Portugal, ce protocole n’est valable que pour les animaux de moins de 90 jours. «Une négociation est nécessaire avec ces pays pour reprendre les envois d’animaux plus âgés (broutards et adultes)», indique GDS France.


Aveyron | Par La rédaction

Ça chauffe dans les bergeries !

L’été est enfin là et la canicule s’installe. Comment les brebis ressentent-elles ces grosses chaleurs ? Que peut-on faire pour leur apporter un peu de bien-être, limiter les problèmes de santé et les pertes de production ? © FODSA GDS Aveyron Comme les vaches et les chèvres, les brebis sont beaucoup plus sensibles que les Hommes à la chaleur. En effet, passé une vingtaine de degrés, et suivant le taux d’humidité…