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Par La rédaction

Bio : les professionnels font front commun contre la suppression de l’Agence bio

Après la Fnab (producteurs bio) la veille, la FNSEA et les JA estiment «incompréhensible» la décision des sénateurs d’adopter, le 17 janvier, la suppression de l’Agence bio avec avis de sagesse du gouvernement. Dans un communiqué le 21 janvier, les deux syndicats «déplorent que l’amendement adopté n’ait fait l’objet d’aucune consultation préalable des organisations professionnelles agricoles». Alors que la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a qualifié l’idée de «pertinente», la FNSEA et les JA estiment que c’est une erreur tant sur la «méthode» que «sur le fond» vu «les grandes difficultés économiques et structurelles» de l’agriculture biologique qui a «besoin de soutien, pas d’un affaiblissement supplémentaire». Sans surprise, l’Agence bio exprime sa stupéfaction à l’idée de «mettre fin au seul lieu d’expression et de concertation national de l’ensemble de la filière» bio, et ce pour des «économies de bouts de chandelle», dans son propre communiqué le même jour. Outrée, l’association Générations futures demande quant à elle «la démission de la ministre de l’Agriculture !».


Par La rédaction

«Simplification»: la FNSEA et les JA veulent un «Varenne des normes» avant le Salon

Réagissant à la proposition de François Bayrou de «remettre en question les pyramides de normes», la FNSEA et les Jeunes agriculteurs l’ont appelé le 15 janvier à lancer un «Varenne des normes et des contrôles» avant le Salon de l’agriculture. Pour Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, ce chantier consisterait à «réunir l’ensemble des services de l’État [intervenant] autour de la question agricole», pour déterminer «où sont les problématiques et de quelle nature elles sont», avant de prendre des «décision réglementaires». «Je m’engage à ce que, pour les entreprises agricoles, comme pour les entreprises et les familles, nous remettions en question les pyramides de normes, en redonnant l’initiative à l’usager», avait déclaré le nouveau Premier ministre dans son discours de politique générale la veille. «C’est une perche tendue par François Bayrou, nous la saisissons», a résumé M. Rousseau en conférence de presse. La simplification des procédures administratives et des contrôles est une revendication récurrente des récents mouvements de colère agricole. Fin octobre, la ministre de l’Agriculture avait lancé le «contrôle administratif unique», mais la FNSEA veut «aller plus loin». Plus largement, un projet de loi de simplification est aussi attendu, visant l’ensemble des secteurs économiques.

La rédaction


Par La rédaction

Budget : Bayrou s’engage à présenter à nouveau les 400 M€ de mesures agricoles

À l’occasion de leur première rencontre avec François Bayrou le 13 janvier, à la veille de son discours de politique générale, la FNSEA et les JA rapportent que le nouveau Premier ministre s’est engagé à présenter à nouveau les 400 millions d’euros (M€) de mesures fiscales incluses dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, qui avait été rejeté par le Parlement en décembre. L’examen du texte est attendu au Sénat pour mi-février, soit quelque jours avant le début du Salon de l’agriculture (22 février-2 mars). «Le Premier ministre a affiché sa volonté de franchir le mur agricole», a déclaré Arnaud Rousseau, à la sortie de la réunion.

La rédaction


Par La rédaction

Élections chambres: un débat télévisé lundi 13 janvier sur LCP, sans le Modef

En vue des élections des chambres d’agriculture qui se clôtureront fin janvier, la chaîne de télévision parlementaire (LCP) organise un débat entre les principaux syndicats le lundi 13 janvier, annonce-t-elle dans un communiqué. Un évènement «inédit», assure la chaîne, organisé en partenariat avec les groupes de presse régionale Ouest-France et Ebra. Y participeront les dirigeants des quatre principaux syndicats agricoles: Arnaud Rousseau (FNSEA), Pierrick Horel (JA), Véronique Le Floc’h (Coordination rurale) et Laurence Marandola (Confédération paysanne). Le Modef ne sera pas présent, son coprésident Pierre Thomas ayant indiqué le 9 janvier ne pas avoir invité. Le syndicat compte demander à participer, a-t-il fait savoir en conférence de presse. Le débat sera diffusé le 13 janvier à 18h sur la chaîne YouTube de LCP, puis à 19h30 sur la TNT – des rediffusions et un visionnage à la demande sont aussi prévus. Du 15 au 31 janvier, les agriculteurs sont appelés à voter, comme tous les six ans, pour leurs représentants au sein des chambres d’agriculture. Le scrutin conditionne aussi la représentativité des syndicats dans de nombreuses instances, ainsi que le financement public lié aux résultats. En 2019, la FNSEA et les JA avaient récolté 55%, la CR 21%, la Conf’ 19% et le Modef 1,8%.

La rédaction


National | Par La rédaction

Chaque voix compte

Jeunes Agriculteurs et la FNSEA ont officiellement lancé leur campagne aux élections Chambres d’agriculture début décembre. Depuis, les mobilisations n’ont pas faibli. Et la campagne se poursuit en parallèle des reconfigurations successives du gouvernement, avec l’objectif de porter un programme ambitieux, réaliste et cohérent pour l’agriculture française. Pierrick Horel et Arnaud Rousseau © Actuagri Que faut-il souhaiter à l’agriculture française pour cette nouvelle année ?  Arnaud Rousseau : «J’adresse tout…


Par La rédaction

Manifestations : Matignon rencontrera les syndicats le 13 janvier

Les syndicats agricoles seront reçus par le Premier ministre le 13 janvier, a confirmé Matignon. François Bayrou recevra «tour à tour» les organisations, a précisé Matignon en citant la FNSEA, la Coordination rurale, la Confédération paysanne et les Jeunes agriculteurs (JA). Il s’agit d’une «première rencontre avec les organisations pour évoquer les sujets et les urgences», souligne le gouvernement.

Selon des sources syndicales, le président du syndicat majoritaire FNSEA, Arnaud Rousseau, sera reçu lundi 13 janvier dans la matinée et un rendez-vous le même jour à 14h a été proposé à la présidente de la CR, Véronique Le Floc’h.

La rédaction


Par eva dz

Nouveau Premier ministre : FNSEA et JA demandent un rendez-vous en urgence à François Bayrou

La FNSEA sollicite «un rendez-vous en urgence» avec François Bayrou, nommé le 13 décembre, Premier ministre, à qui le premier syndicat agricole demande «un engagement fort» pour l’agriculture «dès les tous premiers moments de sa prise de fonction». «Dans le contexte de crise économique, sociale et morale qui frappe de plein fouet le monde agricole», le syndicat et son allié, les Jeunes Agriculteurs (JA), «sollicitent un rendez-vous en urgence pour lui demander la reprise immédiate des travaux permettant de respecter les promesses faites» lors du mouvement de protestation du secteur l’hiver dernier, selon un communiqué. Après le hiatus de la dissolution en juin, la chute du gouvernement Barnier a suspendu à nouveau la concrétisation de mesures alors promises aux agriculteurs, qui mi-novembre ont relancé leurs actions. «J’attends de François Bayrou un engagement fort sur les sujets agricoles dès les tout premiers moments de sa prise de fonction», a déclaré vendredi le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau. «Il connaît toutes les solutions qui sont sur la table. Je lui ai adressé un courrier pour les lui rappeler. Revenu, moyens de production, simplification,… nous avons urgemment besoin de concrétisations, de visibilité et d’engagement sur ces mesures,» a-t-il énuméré.

La rédaction


Par eva dz

Contrôles : pas de consigne des ministres face au «boycott» annoncé par la FNSEA

Les ministres de l’agriculture et de la transition écologique n’ont pas adressé de consigne particulière à leurs administrations déconcentrées depuis l’appel lancé par la FNSEA d’un «boycott» des contrôles, en réaction à la censure du gouvernement. Agnès Pannier-Runacher aurait fait part, au président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, de sa «désapprobation», après son appel au «boycott», rapporte le cabinet de la ministre de la Transition écologique, à Agra presse. «Les agents de l’Etat qui font ces contrôles ne sont nullement responsables de la censure du gouvernement et de ses conséquences», souligne l’équipe de la ministre, qui n’envisage pas de modifier le calendrier de contrôles : «Inutile de rappeler que les contrôles sont une condition nécessaire pour le versement des aides au titre de la PAC», ajoute le cabinet.

Interrogée sur la mise en œuvre des contrôles depuis cette annonce, la ministre de l’agriculture répond quant à elle que «les préfets agissent avec discernement pour en particulier mettre en œuvre les contrôles qui conditionnent l’octroi des aides PAC». Questionnée sur un éventuel courrier envoyé aux préfets, elle répond : «ils savent ce qu’ils doivent faire». La FNSEA avait indiqué que le boycott continuerait «tant que les promesses ne sont pas honorées».

La rédaction


Par eva dz

UE/Mercosur : dénonciation unanime de l’accord par les syndicats agricoles français

L’alliance syndicale agricole majoritaire française FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA) a estimé le 6 décembre que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait «trahi les agriculteurs européens» en annonçant la conclusion de l’accord de libre-échange avec des pays du Mercosur. «Cette validation est non seulement une provocation pour les agriculteurs européens qui appliquent les standards de production les plus élevés au monde, mais aussi un déni de démocratie alors que la quasi-unanimité de nos parlementaires français se sont exprimés contre cet accord», affirment les organisations dans un communiqué. Pour elles, «Von der Leyen trahit les agriculteurs européens».

La Confédération paysanne estime que «cette signature est un coup de poignard pour les paysans et paysannes de France, d’Europe et d’Amérique du Sud. Nous avons démontré que ces accords de libre-échange tirent les prix vers le bas et organisent la course au moins disant social et environnemental. Ils se font au détriment du revenu paysan et de l’intérêt général». La Coordination rurale a rappelé son «opposition depuis l’origine, sans ambiguïté».

La rédaction


Par eva dz

Censure du gouvernement : la FNSEA appelle au boycott des contrôles en fermes

«Pas d’État pour répondre à nos questions, pas d’État qui contrôle dans nos fermes» : dans un message sur X le 4 décembre, juste après l’adoption de la motion de censure contre le gouvernement Barnier, Arnaud Rousseau a appelé au boycott des contrôles dans les fermes «tant que les promesses ne sont pas honorées». «À compter de ce soir, aucun contrôleur ne pourra franchir le seuil de nos fermes tant que les promesses ne sont pas honorées», écrit le président de la FNSEA, qui estime que, «en votant la censure, les députés ont accepté de sacrifier l’agriculture». Car, «sans budget, ce sont les promesses qui nous ont été faites qui sont envolées : aides de crise, retraite, simplification», rappelle le syndicaliste.

M. Rousseau exhorte «tous les agriculteurs à demander à leur député comment, sans budget, il compte honorer les promesses faites». Dans son message, le président du syndicat majoritaire ajoute deux demandes à l’exécutif, la première étant que le futur Premier ministre «garantisse le respect des promesses faites au monde agricole», et ce «dès la première heure de sa nomination». Enfin, «puisque Emmanuel Macron est désormais seul représentant légitime de l’État, nous considérons qu’il est de sa seule responsabilité d’empêcher la signature du Mercosur».

La rédaction