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Par Agra

Assises du sanitaire : la FNSEA pousse une «gouvernance professionnelle», autour du FMSE

Dans le cadre des Assises du sanitaire lancées le 30 janvier, la FNSEA a présenté un projet de réforme de la gouvernance du sanitaire donnant une plus grande place au FMSE (fonds sanitaire professionnel), et ce faisant aux éleveurs et aux coopératives, indique Laurent Saint-Affre, élu en charge des questions sanitaires à la FNSEA. «Si l’Etat nous dit qu’il ne va pas pouvoir accompagner pour des raisons budgétaires, si ce sont les éleveurs qui paient, alors la gouvernance ne peut pas revenir à d’autres», explique l’Aveyronnais. Aux côtés du Cnopsav piloté par le ministère, la FNSEA propose ainsi d’«élargir le spectre d’action du FMSE», avec, ce faisant, pour ambition «d’anticiper» davantage les politiques sanitaires. En somme, le syndicat se dit favorable à une «gouvernance professionnelle», appuyée sur des «outils techniques», que seraient les vétérinaires, les laboratoires, les GDS, les Fredon ou encore l’Anses. Une proposition qui ressemble à une réponse du berger à la bergère, après que le GDS a proposé, il y a quelques semaines, un «Cnopsav réduit», autour de «trois ou quatre acteurs légitimes», citant des «acteurs de terrain» (dont le réseau des GDS), «l’appui technique et scientifique», ou encore les opérateurs économiques (directement concernés par le transport d’animaux).

Source: AGRA


National | Par La rédaction

FNSEA : un congrès de responsabilité et de combativité

Le 79e congrès de la FNSEA s’est ouvert à huis-clos mardi 25 mars à Alpexpo à Grenoble. L’occasion pour le syndicat majoritaire de revenir sur les grands temps forts de l’année 2024 et de tracer des perspectives pour l’avenir. L’ambiance des quelque 800 congressistes était studieuse. Au menu des discussions, l’inévitable sujet des dernières élections Chambres d’agriculture qui ont vu le traditionnel tandem FNSEA-JA perdre du terrain vis-à-vis de leurs…


Par Agra

Syndicalisme: en congrès, la FNSEA discute de son positionnement, sans acter de virage

Réunis à huis clos les 25 et 26 mars notamment pour une séquence de bilan des élections aux chambres d’agriculture, les congressistes de la FNSEA ont discuté du positionnement du syndicat, après la chute de son score au profit de la Coordination rurale. Ils n’ont toutefois pas acté de virage dans la stratégie du syndicat, ni remis en cause le bilan de l’équipe dirigeante en place. L’équilibre entre une posture historique de «syndicat constructif» ou de «syndicat de solutions», mais qui ne verserait toutefois pas dans la «cogestion» a traversé les débats, relatent les congressistes en marge de l’évènement. «On restera un syndicat de solution, mais il faut être plus affirmé quand ça ne va pas», indique l’un d’eux. Une partie de la journée du 26 mars a été consacrée à la restitution du chantier dit de «transformation» interne du syndicat. Sur dix-sept groupes de travail, qui vont de la communication, aux ressources humaines, en passant par le financement, six ont présenté des résultats intermédiaires. Des propositions ont été présentées, qui seront toutefois retravaillées. Après un scrutin compliqué, la FNSEA a évité d’entamer plusieurs débats brulants à la fois. Mais pointent déjà le bout de leur nez les questions épineuses des cotisations internes, et des aides Pac, qui devraient animer le réseau dans les prochains mois.

source: Agra


Par Agra

Syndicalisme : la FNSEA adopte un taux plancher de féminisation de ses instances

À l’occasion de son congrès à Grenoble, le 26 mars, la FNSEA a adopté, malgré quelques abstentions et votes contre, une motion visant à imposer un pourcentage de 25 % de femmes dans ses instances, y compris régionales et départementales, rapportent les congressistes en marge de l’évènement qui se déroulait en huis clos jusqu’à 18h. Un changement de méthode motivé par les obligations en vigueur dans les organisations paritaires, avait expliqué Hervé Lapie, secrétaire général de la FNSEA, le 18 mars en conférence de presse. Ce plancher sera inscrit dans les statuts, et une clause de revoyure de deux ans a été adoptée. En congrès, le président de la FNSEA a rappelé que de premières dispositions non coercitives avaient été prises en 2019, sans effet jusqu’ici. Les débats ont porté non pas sur l’opportunité d’augmenter le nombre de femmes parmi les élus, mais sur les moyens à employer, certains rejetant le principe de l’obligation, ou parfois seulement le terme de quotas. « Il ne s’agit pas de quotas mais d’une démarche positive », expliquent plusieurs congressistes, assurant soutenir la motion. « L’objectif n’est pas d’imposer des quotas, mais d’encourager les femmes à s’engager », assure un autre. Sur 25 élus, le bureau de la FNSEA ne compte qu’une seule femme. Au conseil d’administration, douze femmes siègent parmi les 89 élus. La ferme France compte 26 % de femmes exploitantes selon les chiffres de la MSA de 2021, un chiffre qui stagne depuis les années 2000.

source: Agra


Par Agra

FNSEA : un congrès dédié aux élections, à la «transformation» et à la «féminisation»

À l’occasion d’une conférence de presse le 18 mars, le président de la FNSEA a indiqué que le prochain congrès du syndicat – qui se tiendra à Grenoble du 25 au 27 mars et ne sera pas électif – débutera par une séquence à huis-clos de « rétrospective de l’année », et en particulier des élections des chambres d’agriculture, qui ont vu le duo FNSEA-JA passer pour la première fois sous la barre des 50 %. Le bureau réserve son bilan précis aux adhérents, mais Arnaud Rousseau prévoit notamment « un retour d’expérience sur la communication et la place des réseaux sociaux, mais aussi sur la volonté de nationaliser le débat dans certains endroits ». Des dispositions liées à la « transformation » interne du syndicat seront aussi présentées, initiées avant ces élections ; elles visent à faire des économies, en partageant davantage les compétences au sein du réseau, entre associations spécialisées, antennes nationales et régionales. Enfin, l’équipe dirigeante veut accélérer la féminisation de la FNSEA ; les élus proposeront « davantage de coercition » pour atteindre l’objectif, fixé au congrès de Nancy, d’atteindre 25 % de femmes dans ses instances. Un changement de méthode motivé par les obligations en vigueur dans les organisations paritaires, précise Hervé Lapie, secrétaire général de la FNSEA.

 

Source Agra


Par Agra

PPL Entraves/élevage : la FNB et la FNPL lancent un appel à mobilisation

À l’issue de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale le 19 mars, la proposition de loi sur les Entraves n’apparaît pas à l’ordre du jour de la semaine du gouvernement du 7 avril, comme l’avait promis le gouvernement lors du Salon de l’agriculture. Depuis dix jours, le syndicalisme majoritaire avait appris et dénonçait le fait que le gouvernement prévoie d’examiner le texte autour du 10 avril (après le projet de loi Simplification), craignant que les débats ne s’achèvent pas dans les temps, et que leur conclusion soit reportée fin mai-courant juin. Lors d’une conférence de presse le 18 mars, le président de la FNSEA a indiqué que si « le texte n’était pas abouti à l’été, cela risque de créer de la chaleur ». Arnaud Rousseau doit justement rencontrer le Premier ministre le 19 mars, pour évoquer ce sujet. Face au risque d’obstruction de l’opposition contre la proposition de loi, le président du groupe Modem, Marc Fesneau a proposé le 8 mars d’en réduire le périmètre en commission, avec notamment dans le viseur les dossiers de la gouvernance de l’Anses et la gestion de l’eau. Une option que rejettent en bloc la FNSEA et le co-auteur du texte, le sénateur Laurent Duplomb.

Dans un communiqué commun du 18 mars, la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) et la FNB (producteurs de bovins viande, FNSEA) appellent les éleveurs « à se mobiliser très activement dans tous les départements », sans préciser de date. Un appel inscrit « dans le cadre du mot d’ordre d’action lancé par la FNSEA et JA », affirment les associations spécialisées. Interrogée par Agra Presse, la FNSEA précise avoir demandé à son réseau de « se tenir prêt à se mobiliser » en cas de retard dans l’examen de la proposition de loi (PPL) sur les « entraves ». « À ce stade, les modalités ne sont pas définies et dépendront des suites », indique la centrale syndicale. Dans leur communiqué, la FNB et la FNPL évoquent brièvement la PPL Entraves. Mais elles développent plus largement deux revendications de longue date concernant les élevages de bovins : la « demande d’un recours terrain opérationnel » dans le cadre de l’assurance prairies et le « relèvement des seuils applicables à la réglementation ICPE ». Par ailleurs, les associations spécialisées réclament une « stratégie claire » sur la lutte contre les maladies vectorielles (FCO et MHE), rappelant les sujets sur lesquels elles attendent des « réponses » : « l’indemnisation des veaux morts nés, des pertes indirectes, le manque de vaccins ».

 

Source Agra


National | Par La rédaction

Elections Chambre agriculture : FNSEA et JA maintiennent une partie de leurs positions

Les élections aux Chambres d’agriculture qui se sont déroulées du 15 au 31 janvier ont rendu leur verdict (Pour l'Aveyron ce sera ce vendredi dans la soirée). La FNSEA conserve sa majorité en nombre de Chambres départementales mais en perd quelques-unes au profit de la Coordination rurale. La Confédération paysanne accuse également de la perte en ligne.  © CS Actuagri Les résultats définitifs ne seront connus que dans quelques jours…


Par La rédaction

Élections chambres : FNSEA/JA «acte un recul», probablement sous les 50% des voix

À l’occasion d’une conférence de presse le 6 février, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a indiqué qu’il «acte un recul» des listes que son syndicat forme avec les Jeunes agriculteurs, pour les élections aux Chambres d’agriculture 2025. La centrale syndicale revendique 80% des 87 chambres dont les résultats étaient connus au moment où ils s’exprimaient. Au moment où ces lignes sont écrites, dans la soirée du 6 février, la FNSEA a perdu au moins 17 Chambres d’agriculture, principalement au profit de la CR (14 chambres) et de la Confédération paysanne (Ardèche). Interrogé sur le score national attendu, le président des JA a convenu qu’il était probable que le duo passe sous la barre des 50% de voix exprimées à l’échelle nationale. Ce que confirme la Coordination rurale, en communiquant un score de 48% pour la FNSEA et de 33% pour elle. «Une colère s’est exprimée» qui s’est développée «sur les promesses non tenues du gouvernement depuis un an», explique Arnaud Rousseau, qui pointe des «territoires où les difficultés s’accumulent». Le leader syndicat promet de tirer les «conclusions» de ce recul, sans pour autant «changer d’ADN». Par ailleurs, selon les premières estimations de la FNSEA et des JA, la participation se serait maintenue à un niveau proche du précédent scrutin, après plusieurs années de recul. Le taux d’abstention consolidé au niveau national n’était toutefois pas connu au soir du 6 février.


Par La rédaction

Bio : les professionnels font front commun contre la suppression de l’Agence bio

Après la Fnab (producteurs bio) la veille, la FNSEA et les JA estiment «incompréhensible» la décision des sénateurs d’adopter, le 17 janvier, la suppression de l’Agence bio avec avis de sagesse du gouvernement. Dans un communiqué le 21 janvier, les deux syndicats «déplorent que l’amendement adopté n’ait fait l’objet d’aucune consultation préalable des organisations professionnelles agricoles». Alors que la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a qualifié l’idée de «pertinente», la FNSEA et les JA estiment que c’est une erreur tant sur la «méthode» que «sur le fond» vu «les grandes difficultés économiques et structurelles» de l’agriculture biologique qui a «besoin de soutien, pas d’un affaiblissement supplémentaire». Sans surprise, l’Agence bio exprime sa stupéfaction à l’idée de «mettre fin au seul lieu d’expression et de concertation national de l’ensemble de la filière» bio, et ce pour des «économies de bouts de chandelle», dans son propre communiqué le même jour. Outrée, l’association Générations futures demande quant à elle «la démission de la ministre de l’Agriculture !».


Par La rédaction

«Simplification»: la FNSEA et les JA veulent un «Varenne des normes» avant le Salon

Réagissant à la proposition de François Bayrou de «remettre en question les pyramides de normes», la FNSEA et les Jeunes agriculteurs l’ont appelé le 15 janvier à lancer un «Varenne des normes et des contrôles» avant le Salon de l’agriculture. Pour Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, ce chantier consisterait à «réunir l’ensemble des services de l’État [intervenant] autour de la question agricole», pour déterminer «où sont les problématiques et de quelle nature elles sont», avant de prendre des «décision réglementaires». «Je m’engage à ce que, pour les entreprises agricoles, comme pour les entreprises et les familles, nous remettions en question les pyramides de normes, en redonnant l’initiative à l’usager», avait déclaré le nouveau Premier ministre dans son discours de politique générale la veille. «C’est une perche tendue par François Bayrou, nous la saisissons», a résumé M. Rousseau en conférence de presse. La simplification des procédures administratives et des contrôles est une revendication récurrente des récents mouvements de colère agricole. Fin octobre, la ministre de l’Agriculture avait lancé le «contrôle administratif unique», mais la FNSEA veut «aller plus loin». Plus largement, un projet de loi de simplification est aussi attendu, visant l’ensemble des secteurs économiques.