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Par Agra

PPL Entraves : la FNSEA « suspend » sa mobilisation, annonce son président

La FNSEA « suspend » sa mobilisation, a annoncé le président du premier syndicat agricole le 27 mai, au lendemain du renvoi tactique de la proposition de loi (PPL) Entraves, une opération qui satisfait cette organisation. « On suspend la mobilisation », car « notre objectif (…) était d’attirer l’attention des pouvoirs publics et notamment des députés, sur la forte attente du monde agricole », a déclaré sur BFM RMC Arnaud Rousseau, dirigeant de la FNSEA. L’organisation syndicale avait d’ores et déjà rappelé dans la soirée du 26 mai les quelques tracteurs parqués devant l’Assemblée nationale. « À partir du moment où le texte continue sa vie », puisqu’il va aller maintenant en commission mixte paritaire, « et ne fera pas l’objet d’obstruction (…), il n’y a pas de raison de continuer à être sur le terrain », a ajouté son dirigeant. Mais « ce texte n’est pas arrivé à son terme et on va donc rester extrêmement vigilants jusqu’au bout de la vie de ce texte, parce que les agriculteurs, quand ils m’interrogent, ils me disent :  » Et pour nous c’est quand ?  » », a précisé Arnaud Rousseau. « Ce qui compte aujourd’hui, c’est la date de la commission paritaire », qu’il souhaite « avant l’été ».

 

source: Agra


National | Par Actuagri

FNSEA – JA devant l’Assemblée Nationale

Comme ils l’avaient annoncé, la FNSEA et JA se sont retrouvés le 26 mai devant l’Assemblée nationale pour faire pression sur les députés, à quelques heures du débat sur la proposition de loi des sénateurs Duplomb et Menonville «visant à lever les contraintes du métier d’agriculteur».  Manifestation FNSEA-JA devant l'Assemblée Nationale le 26 mai © Actuagri-CS Une dizaine de tracteurs et une centaine d’agriculteurs venant de toute la France dont…


Par Agra

Relations commerciales : Arnaud Rousseau écarte tout « prix minimum ou administré »

Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a tenu à préciser la position du syndicat majoritaire sur la question des prix plancher pour les agriculteurs. Dans une réponse au président de la Fnil (industriels du lait), François-Xavier Huard, publiée sur LinkedIn, M. Rousseau a souligné : « Si la FNSEA ne porte pas la logique de prix minimum ou administré, n’omettez surtout pas de dire que la défense d’un prix rémunérateur pour les agriculteurs est bien le cœur de notre action. » Et de rappeler que « notre combat, c’est celui du revenu pour les producteurs. » Dans son post, François-Xavier Huard cite Arnaud Rousseau : « Les prix minimum, c’est du populisme. On ne peut pas vouloir un prix minimum quand les marchés baissent et les prix du marché quand les cours augmentent ». Des propos tenus lors d’une réunion au siège de l’Ania le 15 mai. Pourtant, la semaine dernière, la FNSEA semblait pousser pour que le coût de production (fixé par les interprofessions et instituts techniques) constitue un prix minimum, mais seulement pour les filières qui le souhaiteraient, comme l’indiquait Yannick Fialip, président de la commission économique du syndicat. Ces débats interviennent dans le cadre plus large de la préparation d’une loi Egalim 4, qui pourrait être présentée après l’été.


Par Actuagri

Simplification PAC : la FNSEA et JA veulent « aller plus loin »

Dans un communiqué commun du 16 mai, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs (JA) ont pris acte de la première série de mesures de simplification proposée pat la Commission européenne. Si les deux organisations syndicales se félicitent « du pas supplémentaire franchi (…) qui apporte plus de pragmatisme dans l’application des mesures pour tenir compte de la réalité agronomique des exploitations », elles demandent à préciser certains éléments comme les mesures de gestion des crises et la mise en œuvre d’un contrôle PAC unique. La FNSEA et JA demandent aussi que la Commission fasse de nouvelles propositions en particulier sur l’assouplissement des normes « en particulier les zones humides », la transparence des GAEC ou encore sur les règles d’éligibilité des investissements. Les deux syndicats avertissent déjà l’exécutif bruxellois qui va présenter en juillet ses orientations de la prochaine PAC 2028-2034 : « une PAC plus simple ne signifie pas une PAC au rabais ! ».


Par Agra

Relations commerciales : la FNSEA pousse un prix minimum pour les filières volontaires

Alors qu’elle semblait dubitative à l’idée des «prix plancher» proposée par Emmanuel Macron début 2024, la FNSEA pousse actuellement pour que le coût de production (fixé par les interprofessions et instituts techniques) constitue un prix minimum, mais seulement pour les filières qui le souhaiteraient, indique Yannick Fialip, président de la commission des affaires économiques de la FNSEA. Cette disposition « s’appliquerait à toutes les filières, tout en donnant la possibilité à celles qui ne seraient pas intéressées d’obtenir une dérogation », selon Yannick Fialip. Cette position de la FNSEA est notamment poussée par son vice-président Patrick Bénézit, président de la FNB (éleveurs bovins, FNSEA). Quant au président de la FNPL (producteurs laitiers, FNSEA), il défend une position proche en voulant que « le coût de production soit la rémunération a minima pour le producteur », tout en voulant éviter que ce seuil devienne aussi un prix maximum en conditions de marché favorables. Lors du Salon de l’agriculture 2024, Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, s’était opposé au prix minimum qui « bloquerait le prix vers le bas et finalement nous ramènerait vers un Smic agricole ». Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, n’a pas répondu à la demande d’Agra Presse sur ce sujet.


Par Agra

PPL Entraves : FNSEA et JA crient à la «trahison» et préparent des actions syndicales

A l’issue de l’examen de la proposition de loi Entraves par les députés de la commission du développement durable, qui ont rayé plusieurs mesures phares (Anses, acétamipride, zones humides, ICPE…), la FNSEA et les JA ont fait part, dans un communiqué le 7 mai, de leur «déception», et promis que «leur réaction sera à la hauteur de cette trahison». Les deux syndicats «appellent immédiatement leurs réseaux à se mobiliser pour aller à la rencontre de l’ensemble des députés pour les convaincre de revenir à la raison», et «se préparent dès à présent à des actions syndicales pour faire respecter les engagements». La commission du développement durable était saisie au fond sur deux articles seulement, ceux qui concernent le rôle des préfets auprès des agents de l’OFB, la définition des zones humides, et l’encadrement des projets de stockage d’eau, contenant des mesures portées par la FNSEA et les JA, qui ont été supprimées par les députés. La commission des affaires économiques examinera le reste du texte à partir du 13 mai ; l’issue semble compromise pour le modification de la gouvernance de l’Anses, la réautorisation de l’acétamipride, qui ont été rayées, pour avis, en commission développement durable, avec l’assentiment du Modem et de la rapporteure Renaissance. Quant à l’assouplissement des ICPE, son issue est très incertaine.


Par Agra

Reliquats d’aides bio : vers une redirection de 50 M€ en faveur des aides à l’investissement

À l’occasion d’une rencontre avec Régions de France il y a une dizaine de jours, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a promis qu’une somme de 50 millions d’euros serait redirigée vers les aides à l’investissement, en provenance de l’enveloppe non consommée des aides à la conversion en bio sur les années 2023 et 2024, indique une source proche du dossier, confirmant une information de Contexte. «On est en train d’y travailler, rien d’officiel à ce stade», répond la ministre, interrogée par Agra Presse. L’enveloppe en jeu serait bien d’environ 250 millions d’euros, dont une partie serait utilisée pour revaloriser l’écorégime bio, comme demandé par la Fnab (agriculteurs bio), qui attend que le secteur bio soit «priorisé» sur l’intégralité des reliquats, et que les travaux soient étendus aux années suivantes de la programmation. De son côté, la FNSEA demande que ces reliquats soient transférés vers l’aide à l’investissement, mais aussi les MAEC, et a bon espoir d’être entendu. Un rendez-vous de présentation de l’arbitrage est attendu courant mai, sans date connue à ce stade. Le ministère de l’Agriculture a fixé l’échéance du 31 mai aux régions pour le remaquettage de la programmation du Feader (second pilier), dont elles ne gèrent plus que les aides non-surfaciques depuis 2023. Ce qui n’exclut pas qu’une autre modification du PSN soit opérée cette année, d’ici l’été, indiquent des professionnels.


Par Agra

Syndicats : la FNSEA présentera un « recalcul de la cotisation » à son congrès 2026

Dans le cadre de son projet de « transformation », la FNSEA compte faire aboutir un premier chantier, celui du « recalcul de la cotisation », lors de son congrès 2026 à Caen (Calvados), a indiqué son vice-président Damien Greffin le 15 avril. « Il y a des appels à cotisation très différents selon les territoires et les productions », a-t-il relevé lors d’un échange avec des journalistes, ainsi que des niveaux de cotisation pouvant varier de un à cinq selon les départements. Pour l’élu francilien, ce sujet « va de pair » avec la constitution d’un « socle commun de services » pour l’ensemble des FDSEA, autour de quatre thèmes (droit rural, fiscalité, Pac, services aux employeurs). Le chantier porte aussi sur les flux financiers entre structures du réseau FNSEA, afin de financer des services que pourraient rendre un échelon à un autre. L’idée ? « Passer d’une fédération de fédérations à un réseau de franchisés », résume Damien Greffin. Ce travail sur les cotisations est l’un des six axes du projet « Réseau FNSEA Transformation », lancé en 2024 dans la continuité de FNSEA 2025 (démarré lui en 2019). Un autre axe sur la communication doit aussi aboutir au congrès 2026, avec l’objectif de « s’adresser directement aux agriculteurs » et non plus aux seuls adhérents.


Aveyron | National | Par Eva DZ

Arnaud Rousseau, invité de la FDSEA

Jeudi 17 avril, la FDSEA invite Arnaud Rousseau, à venir échanger avec ses adhérents, à l’occasion de son assemblée générale. Interview avec le président de la FNSEA. Arnaud Rousseau © Stephane Lefevre Le populaire du centre Comment préparez vous votre venue en Aveyron ?A. Rousseau : : «Le premier objet de toute visite dans un département, c’est d’abord d’expliquer la politique nationale mise en œuvre par les élus nationaux issus…


Par Agra

Assises du sanitaire : la FNSEA pousse une «gouvernance professionnelle», autour du FMSE

Dans le cadre des Assises du sanitaire lancées le 30 janvier, la FNSEA a présenté un projet de réforme de la gouvernance du sanitaire donnant une plus grande place au FMSE (fonds sanitaire professionnel), et ce faisant aux éleveurs et aux coopératives, indique Laurent Saint-Affre, élu en charge des questions sanitaires à la FNSEA. «Si l’Etat nous dit qu’il ne va pas pouvoir accompagner pour des raisons budgétaires, si ce sont les éleveurs qui paient, alors la gouvernance ne peut pas revenir à d’autres», explique l’Aveyronnais. Aux côtés du Cnopsav piloté par le ministère, la FNSEA propose ainsi d’«élargir le spectre d’action du FMSE», avec, ce faisant, pour ambition «d’anticiper» davantage les politiques sanitaires. En somme, le syndicat se dit favorable à une «gouvernance professionnelle», appuyée sur des «outils techniques», que seraient les vétérinaires, les laboratoires, les GDS, les Fredon ou encore l’Anses. Une proposition qui ressemble à une réponse du berger à la bergère, après que le GDS a proposé, il y a quelques semaines, un «Cnopsav réduit», autour de «trois ou quatre acteurs légitimes», citant des «acteurs de terrain» (dont le réseau des GDS), «l’appui technique et scientifique», ou encore les opérateurs économiques (directement concernés par le transport d’animaux).

Source: AGRA