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National | Par La rédaction

Assurances prairies, ICPE… FNB et FNPL demandent à l’Etat d’agir !

La FNPL et la FNB appellent les éleveurs bovins à se mobiliser très activement dans tous les départements, dans le cadre du mot d’ordre d’action lancé par la FNSEA et JA pour débloquer des mesures en faveur de l'élevage. Concernant le secteur bovin, plusieurs sujets sont depuis un moment sur la table du gouvernement et de ses prédécesseurs, notamment dans le cadre du Plan élevage. Dans un communiqué commun, la…


Par Agra

PPL Entraves/élevage : la FNB et la FNPL lancent un appel à mobilisation

À l’issue de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale le 19 mars, la proposition de loi sur les Entraves n’apparaît pas à l’ordre du jour de la semaine du gouvernement du 7 avril, comme l’avait promis le gouvernement lors du Salon de l’agriculture. Depuis dix jours, le syndicalisme majoritaire avait appris et dénonçait le fait que le gouvernement prévoie d’examiner le texte autour du 10 avril (après le projet de loi Simplification), craignant que les débats ne s’achèvent pas dans les temps, et que leur conclusion soit reportée fin mai-courant juin. Lors d’une conférence de presse le 18 mars, le président de la FNSEA a indiqué que si « le texte n’était pas abouti à l’été, cela risque de créer de la chaleur ». Arnaud Rousseau doit justement rencontrer le Premier ministre le 19 mars, pour évoquer ce sujet. Face au risque d’obstruction de l’opposition contre la proposition de loi, le président du groupe Modem, Marc Fesneau a proposé le 8 mars d’en réduire le périmètre en commission, avec notamment dans le viseur les dossiers de la gouvernance de l’Anses et la gestion de l’eau. Une option que rejettent en bloc la FNSEA et le co-auteur du texte, le sénateur Laurent Duplomb.

Dans un communiqué commun du 18 mars, la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) et la FNB (producteurs de bovins viande, FNSEA) appellent les éleveurs « à se mobiliser très activement dans tous les départements », sans préciser de date. Un appel inscrit « dans le cadre du mot d’ordre d’action lancé par la FNSEA et JA », affirment les associations spécialisées. Interrogée par Agra Presse, la FNSEA précise avoir demandé à son réseau de « se tenir prêt à se mobiliser » en cas de retard dans l’examen de la proposition de loi (PPL) sur les « entraves ». « À ce stade, les modalités ne sont pas définies et dépendront des suites », indique la centrale syndicale. Dans leur communiqué, la FNB et la FNPL évoquent brièvement la PPL Entraves. Mais elles développent plus largement deux revendications de longue date concernant les élevages de bovins : la « demande d’un recours terrain opérationnel » dans le cadre de l’assurance prairies et le « relèvement des seuils applicables à la réglementation ICPE ». Par ailleurs, les associations spécialisées réclament une « stratégie claire » sur la lutte contre les maladies vectorielles (FCO et MHE), rappelant les sujets sur lesquels elles attendent des « réponses » : « l’indemnisation des veaux morts nés, des pertes indirectes, le manque de vaccins ».

 

Source Agra


Par La rédaction

Lait : la FNPL demande le rehaussement des seuils ICPE pour les élevages bovins

A l’occasion d’un point presse de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) organisé le 23 février lors du Salon de l’agriculture, son président Yohann Barbe, entouré de plusieurs responsables de la fédération a demandé un allègement des contraintes environnementales pesant sur les élevages de bovins laitiers. Plus précisément, la FNPL souhaite que le seuil de 150 vaches pour lequel il faut enregistrer l’exploitation comme installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) soit relevé à 400 vaches. Elle demande que le seuil de 400 vaches qui entraine aujourd’hui une demande d’autorisation ICPE soit lui aussi rehaussé, sans indiquer précisément quel serait le seuil souhaité. Elle propose aussi qu’une souplesse de 15% soit mise en place pour ce qui concerne les seuils pratiqués afin que l’éleveur soit alerté et puisse anticiper les franchissements de seuils. Cette revendication s’appuie sur le coût d’un dossier ICPE évalué par la FNPL à 15000 euros pour l’éleveur, une charge qui vient s’ajouter, selon la fédération, à des coûts de production qui restent élevés notamment pour l’énergie et les équipements.


Par La rédaction

Lait/négociations commerciales : «inquiétude grandissante» des éleveurs de la FNPL

Le président de la FNPL (producteurs de lait, FNSEA), Yohann Barbe, a fait part de «l’inquiétude grandissante» de son organisation alors que les négociations commerciales entrent dans leur phase finale (fin prévue le 1er mars). Lors d’un point presse à l’occasion du Salon de l’agriculture le 23 février, il a déploré l’attitude des centrales d’achat de la grande distribution qui souhaitent réduire l’offre de produits laitiers en rayons au détriment des produits issus des PME et porteurs d’AOP. Refusant que les producteurs et les consommateurs ne soient des variables d’ajustement, la FNPL demande «une négociation amont clôturée avant de négocier le tarif avec la grande distribution» et «des indicateurs de référence non discutables par les parties qui correspondent au mix produits des entreprises». Pour appuyer sa revendication, la FNPL pointe du doigt les charges toujours élevées pour les producteurs. Yohann Barbe indique que la tendance est d’ailleurs à une baisse des revenus des producteurs en 2024 par rapport à 2023, anticipant ainsi les données devant être dévoilées en mars par l’Idele.


Par La rédaction

Lait/Lactalis: la FNPL et les JA alertent sur les cas des jeunes installés et des bio

Dans un communiqué du 29 janvier, la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) et les Jeunes agriculteurs indiquent qu’ils «accompagnent les éleveurs» qui ne seront bientôt plus collectés par Lactalis. Presque quatre mois après l’annonce de l’industriel d’une réduction de sa collecte, «certains producteurs conventionnels ont reçu un courrier de résiliation ces derniers jours», indique le directeur de la FNPL Benjamin Guillaumé. Plus largement, les syndicats alertent sur deux cas de figure : d’une part «les éleveurs récemment installés qui, sur la base d’engagements récents de volumes de Lactalis, ont investi ces dernières années» ; et d’autre part les producteurs bio. À ces derniers, «Lactalis dit: « On ne souhaite pas se séparer de vous. Mais si vous voulez rester, il faut passer en conventionnel »», rapporte le directeur de la FNPL. Autres écueils soulevés par le syndicat : les investissements provoqués par le changement de laiterie à venir (rachat éventuel de tanks à lait, changements de cahier des charges). Pour financer ces surcoûts, «il y aura un sujet d’indemnités de la part de Lactalis, mais aussi d’autres sujets», estime M. Guillaumé. Et de préciser que «nous nous donnons trois semaines pour recenser les différents cas auprès de nos sections départementales».


National | Par La rédaction

Toujours des bras de fer dans le secteur laitier

Les responsables de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) ont organisé fin janvier à Paris, une conférence de presse au cours de laquelle ils ont balayé l’actualité agricole. Négociations commerciales, interprofession, Lactalis, sanitaire… Les dossiers en tension restent nombreux.  © iStock-zmeel Les éleveurs laitiers aimeraient une année 2025 meilleure que l’an dernier, surtout beaucoup plus «apaisée». C’est le souhait de leur président Yohann Barbe, qui attend avec impatience…


Par Eva DZ

Assurance prairies : un dispositif «inopérant» en cas de fortes pluies et de grêle

Dans un communiqué du 25 juillet, les associations spécialisées (AS) animales de la FNSEA (FNB, FNPL, FNO, FNEC) déclarent que le dispositif de gestion des risques climatiques pour les prairies (indice de production d’herbe calculé sur des photos satellites) est «inopérant» sur la détection des pertes liées aux aléas climatiques rencontrés par les éleveurs cette année : excès de pluviométrie, orages, grêle… «Avec le satellite, on ne voit pas ces aléas», souligne le directeur de la FNPL (lait), Benjamin Guillaumé. «Nous avons beaucoup de remontées d’éleveurs qui nous disent que leur assureur ne va pas prendre en compte leurs pertes parce que l’indice ne les montrent pas», rapporte-t-il.

En 2022 et en 2023, les limites de l’indice en cas de sécheresse avaient également été pointées. Les AS dénoncent les «engagements non tenus» du ministre de l’agriculture démissionnaire Marc Fesneau qui s’était engagé au printemps à revoir le décret encadrant les possibilités de recours contre l’indice et à développer le réseau de «fermes de référence» dans le cadre de l’Observatoire national de la pousse de l’herbe, en incluant 200 fermes supplémentaires. Ces deux dossiers sont «en suspens», indique Benjamin Guillaumé. «Il faut que la puissance publique permette des recours avec des expertises de terrain, comme cela existe en céréales, en viticulture et en arboriculture», affirme le président de la FNB (viande bovine), Patrick Bénézit.


Par La rédaction

Prix du lait : la FNPL «siffle la fin de la partie» sur l’indicateur beurre-poudre

Alors que la publication de la valorisation «beurre-poudre» est suspendue depuis des mois, la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) «siffle la fin de la partie», affirme son nouveau président Yohann Barbe, élu le 9 avril. «Nous ne pouvons plus attendre, a-t-il expliqué à Agra Presse et Réussir Lait. Nous allons demander une rencontre avec l’interprofession et s’ils ne sont pas d’accord pour publier rapidement un indicateur, nous demanderons à l’institut [de l’élevage, Idele] d’en calculer un». La loi Egalim 2 prévoit, que, à défaut d’un accord interprofessionnel, les instituts techniques puissent établir et publier des indicateurs de référence pouvant être utilisés dans les contrats entre les producteurs et les industriels. L’indicateur «beurre-poudre» n’est plus publié depuis septembre par le Cniel (interprofession). Une nouvelle étude devait être conduite sur les coûts de transformation des industriels en 2023. Un accord était espéré dans la première partie de l’année 2024. Cependant, les discussions engagées entre les différents collèges sur la méthodologie n’ont pas abouti.


National | Par La rédaction

80 ans de la FNPL : «L’histoire nous connecte à l’actualité»

La Fédération nationale des producteurs de lait s’est réunie le 19 mars à Paris pour sa 80e assemblée générale. Un nouveau conseil d’administration a été élu. Le nouveau président, Yohan Barbe, qui va succéder au Lotois Thierry Roquefeuil, prendra ses fonctions le 9 avril. Hommages vibrants, chaleureux et sincères pour le président sortant de la FNPL, Thierry Roquefeuil (à gauche) © Actuagri-CS Thierry Roquefeuil, après 12 années de présidence, a décidé…


Par Eva DZ

Après 12 ans à la tête de la FNPL, Thierry Roquefeuil passe le relais

«L’enjeu, c’est de renouveler les générations», a déclaré le président de la FNPL (FNSEA, producteurs de lait) depuis 2012, Thierry Roquefeuil, à l’occasion de l’assemblée générale (AG) de l’organisation qui fête ses 80 ans, le 19 mars. «Le renouvellement des générations d’agriculteurs passe aussi par un renouvellement au niveau des administrateurs de la FNPL. Il faut se régénérer», a-t-il poursuivi.

Éleveur dans le Lot, Thierry Roquefeuil ne brigue pas de nouveau mandat et son remplaçant doit être désigné le 9 avril parmi les 36 membres du conseil d’administration élus en AG. Pour le moment, aucun candidat ne s’est publiquement déclaré. D’autres figures du syndicat sont sur le départ : le vice-président de la FNPL et président du collège producteurs de l’interprofession laitière (Cniel) Ghislain de Viron, le secrétaire général de la FNPL Daniel Perrin, ainsi que Martial Marguet, membre du bureau de la FNPL et président de l’Institut de l’élevage.

Le nouveau bureau syndical sera élu en même temps que son président, le 9 avril. D’autres membres du bureau actuel restent au conseil d’administration, c’est le cas notamment de Marie-Andrée Luherne (Morbihan), Ludovic Blin (Manche), Yohann Barbe (Vosges), Gilles Durlin (Pas-de-Calais), Stéphane Joandel (Loire), Frédéric David (Ille-et-Vilaine) et Samuel Bulot (Côte-d’Or).