Mot-clé : FCO

Aveyron | Par La rédaction

FCO ou MHE : Reconnaissance de cas de force majeure pour les aides PAC 2025

Le département de l’Aveyron, comme l’ensemble du territoire français, est touché par une recrudescence de la fièvre catarrhale ovine (FCO) à l’origine de mortalités au sein des cheptels ovins, bovins et plus rarement caprins. Les élevages bovins sont également touchés par la maladie hémorragique épizootique (MHE). Ces foyers épidémiques, confirmés par un résultat positif au test PCR, sont susceptibles d’empêcher les agriculteurs de respecter certaines obligations liées aux aides de…


Par Eva DZ

FCO : le guichet des indemnisations pour le sérotype 8 ouvrira «fin janvier»

Le guichet d’indemnisation des pertes dues au sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine (FCO-8) ouvrira «fin janvier», a indiqué Annie Genevard à Agra Presse le 12 décembre, confirmant une déclaration d’Arnaud Rousseau. Son financement ne dépendra pas du nouveau projet de loi de finances pour 2025, que le futur gouvernement doit présenter en début d’année prochaine, selon la ministre de l’agriculture. Porté par FranceAgriMer, ce dispositif couvrira les pertes directes dues à la FCO-8 dans les élevages ovins. Comme attendu, le guichet du solde des indemnisations FCO-3 (ovins et bovins) ouvrira en même temps.

«Nous sommes en train de finaliser avec les professionnels les derniers critères du guichet solde», a précisé la locataire de la Rue de Varenne. Les premiers cas de FCO-8 et de FCO-3 datent de cet été. «Qui peut accepter, quand il est comme ça frappé par une pandémie sanitaire, que l’absence de réaction et les délais soient aussi longs ?», s’est agacé le président de la FNSEA sur RTL le 12 décembre. Concernant les avances FCO-3, pour lesquelles le guichet a ouvert le 18 novembre, «les indemnisations sont imminentes», assure Annie Genevard : «Le guichet des avances est clos et les premiers versements interviendront la semaine prochaine». Annoncé le 4 octobre, le fonds d’urgence FCO de 75 M€ visait d’abord uniquement la FCO-3, avant d’être étendu à la FCO 8.


Par Eva DZ

FCO : le guichet d’indemnisation pour le sérotype 3 ouvrira le 18 novembre

«Dès le 18 novembre, FranceAgriMer ouvrira le premier guichet d’avance sur les indemnisations liées aux pertes directes liées à la FCO-3» (fièvre catarrhale ovine de sérotype 3), annonce le ministère de l’agriculture dans un communiqué le 14 novembre. Et de compléter : «Le guichet servant à régler le solde des indemnisations liées à la FCO-3 et celles liées à la FCO-8 sera ouvert tout début 2025.» Ce fonds d’urgence de 75 M€ pour indemniser les pertes directes dues à la fièvre catarrhale ovine (FCO) avait été annoncé début octobre par le Premier ministre. Initialement réservé au sérotype 3 (exotique) de la maladie, il a finalement été élargi au sérotype 8 (endémique). Son enveloppe est inchangée, mais «en lien avec les professionnels, il a été décidé qu’un stabilisateur serait mis en place en cas de dépassement», précise la Rue de Varenne. Pour le sérotype 8, seuls les éleveurs d’ovins verront leurs pertes couvertes par ce fonds; les éleveurs de bovins pourront, eux, émarger à un «programme d’indemnisation des pertes directes» dont le ministère annonce le lancement dans le même communiqué. Enfin, l’exécutif annonce que les bovins pourront désormais être vaccinés gratuitement contre la FCO-3 dans toute la France; c’était le cas jusque-là pour les seuls ovins.


Aveyron | Par La rédaction

L’Aveyron totalement en zone régulée FCO 3

La zone régulée est étendue à la totalité de l’Aveyron du fait de l’apparition d’un foyer dans le Tarn-et-Garonne. Si l’Aveyron ne présente pas de foyers de FCO-3, le département est dorénavant couvert en totalité par la zonerégulée qui s’étend sur 150 km à partir des foyers.Le département avait été couvert par la zone régulée sur la quasi-totalité du département, il y a 15 jours à la suite de foyers…


Par La rédaction

Veaux laitiers : la FCO perturbe le marché, les éleveurs dénoncent des abus

Entre rebond des naissances en août et restrictions à l’export en raison de la fièvre catarrhale ovine (FCO), le marché des veaux laitiers se grippe et les prix chutent, selon le bulletin Tendances publié par l’Idele le 21 octobre. «Le cours du veau mâle laitier de 45-50 kg a ainsi perdu 9 € en quatre semaines», note l’Institut de l’élevage. À 70 € par tête en semaine 41 (du 7 octobre), il reste «toutefois supérieur aux niveaux des trois dernières années». Pour pouvoir être exportés, les petits veaux laitiers doivent présenter un test PCR négatif pour la FCO; les animaux positifs (autour de 60% des cas) ne peuvent être écoulés que sur le marché français. Toutefois, l’export «ne représente que 25% des veaux français», rappelle la FDSEA du Cantal dans un communiqué le 21 octobre. «Le nombre de veaux positifs n’est pas suffisamment conséquent pour faire fluctuer le marché intérieur et justifier une baisse des prix», estime le syndicat, qui dénonce des «tentatives» dans ce sens. La FDSEA pointe aussi «les pratiques abusives de certains opérateurs qui ramènent les veaux positifs au sein des exploitations», ce qui fait courir un «risque sanitaire majeur pour les élevages». Et le syndicat d’exhorter: «En aucun cas les éleveurs [ne] doivent accepter de reprendre un veau sur leur exploitation».


Par Eva DZ

Lait : la collecte progresse cet été, pas encore d’effet visible de la FCO

La collecte laitière a progressé de 0,8% en août 2024 par rapport à août 2023, selon la dernière publication Tendances de l’Institut de l’élevage (Idele), parue le 21 octobre. «Après une nette augmentation en juin et juillet», la collecte a été «légèrement freinée par les fortes chaleurs du début du mois», indique la publication. En septembre, elle aurait progressé de 3,3% sur un an, d’après les enquêtes hebdomadaires de FranceAgriMer. Sur 9 mois, la hausse est de 1,2% par rapport à 2023.

L’avancée de la fièvre catarrhale ovine (FCO) dans les élevages n’a, semble-t-il, pas eu d’effet perceptible sur la collecte estivale à l’échelle nationale, contrairement à ce que que craignaient certains transformateurs. Néanmoins, dans la région nord-est, la première touchée par la maladie, «la collecte de septembre aurait été affectée», souligne l’Idele. La situation est «à suivre dans les prochains mois», note l’institut. Il estime cependant que la hausse de la collecte «devrait se poursuivre sur la fin de l’année» par rapport à 2023. En effet, le dernier trimestre de l’année dernière avait été «marqué par de sévères intempéries». Le rebond de la collecte en 2024 a été favorisé par «la très bonne qualité des maïs récoltés en 2023 conjuguée avec d’excellentes conditions de pâturage cet été», ainsi qu’une forte progression des achats d’aliments.


Par Eva DZ

Santé animale : les ministres de l’agriculture favorables à la création de banques de vaccins

La plupart des ministres de l’agriculture de l’UE, réunis le 21 octobre à Luxembourg, ont apporté leur soutien à la demande portée par la France et l’Espagne de réfléchir à une approche coordonnée au niveau de l’UE pour anticiper les besoins vaccinaux et améliorer la disponibilité des vaccins en santé animale (en matière de quantités et de délais). Face aux épizooties d’ampleur qui se multiplient ces derniers mois (FCO, PPA, MHE…), la France et l’Espagne estiment que «la disponibilité de volumes suffisants de vaccins sûrs et efficaces constitue un enjeu crucial pour lutter contre la diffusion de ces maladies, limiter leurs impacts et assurer la sécurité des échanges d’animaux vivants». Les deux pays suggèrent de constituer des banques d’antigènes ou de vaccins pour garantir réactivité et disponibilité à l’échelle de l’UE.

Une démarche réclamée par les professionnels et annoncée début octobre, par la ministre française, qui réclame «une stratégie européenne pour mieux anticiper, en matière de recherche, en matière de prévention, en matière de stockage des vaccins». Quatorze États membres de l’UE sont touchés par le sérotype 3 de la FCO (fièvre catarrhale ovine) et quatre par la MHE (maladie hémorragique épizootique). Sans oublier les autres maladies : influenza aviaire, peste porcine africaine, peste des petits ruminants, etc.


Par Eva DZ

FCO-3/MHE : la vaccination peut permettre la sortie de zone régulée

Un arrêté paru au Journal officiel le 13 octobre permet désormais aux animaux vaccinés de sortir des zones régulées (ZR) au titre de la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-3) ou au titre de la maladie hémorragique épizootique (MHE). Les animaux sensibles à ces maladies (ovins, bovins, caprins) doivent avoir été «vaccinés avec un vaccin qui prévient la virémie» (présence du virus dans le sang) et doivent se trouver «dans la période d’immunité garantie par les spécifications du vaccin». Les mouvements deviennent donc possibles pour les bovins vaccinés avec l’Hepizovac (MHE) ou le Bultavo 3 (FCO-3). Aucun vaccin autorisé sur ovins pour ces maladies ne présente les conditions requises (une «réduction» de la virémie ne suffit pas).

Il est toujours possible de sortir des animaux des zones régulées MHE et FCO-3 selon le protocole déjà en vigueur : PCR négative, traitement insecticide pendant 14 jours et désinsectisation des moyens de transport. Par ailleurs, la désinsectisation n’est plus obligatoire pour les retours d’estive (de même que le test PCR au-dessus de 1000 m d’altitude). Enfin, pour la MHE, le texte instaure une dérogation à l’interdiction de mouvements pour les animaux de moins de 70 jours «destinés à un établissement d’engraissement fermé ou aux échanges», avec désinsectisation seule (et PCR si le pays de destination le demande).


Par Eva DZ

Maladies animales : Annie Genevard veut pousser le sujet au niveau européen

Lors du prochain Conseil des ministres de l’agriculture de l’UE le 21 octobre, Paris et Madrid vont «faire une proposition» pour que la question des maladies animales «soit véritablement traitée au niveau européen pour une meilleure anticipation», a indiqué Annie Genevard devant les députés le 9 octobre. «Il nous faut une stratégie européenne pour mieux anticiper, en matière de recherche, en matière de prévention, en matière de stockage des vaccins», a précisé la ministre de l’agriculture lors des questions au gouvernement. «Les maladies vectorielles se jouent des frontières», a-t-elle rappelé, alors que 14 pays européens sont touchés par le sérotype 3 de la FCO (fièvre catarrhale ovine) et quatre par la MHE (maladie hémorragique épizootique).

Sans oublier les autres maladies qui frappent actuellement le Vieux continent : influenza aviaire, peste porcine africaine, peste des petits ruminants, etc. «On sera condamnés à courir après une nouvelle maladie vectorielle si on n’a pas de meilleure stratégie d’anticipation et de prévention, et ça ne peut se faire qu’au niveau européen», a estimé Mme Genevard lors d’un débat au Sénat le 8 octobre. À cette occasion, elle s’est aussi dite favorable à «reprendre l’idée» de son prédécesseur Marc Fesneau de mettre en place une «banque d’antigènes pour travailler des vaccins qui soient multi-cibles».


National | Par La rédaction

Les annonces du Premier ministre au Sommet de l’élevage

Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), en compagnie d’Annie Genevard. Il a fait une série d’annonces qui doivent être «complétées» indiquent les syndicats agricoles. Michel Barnier a été le dernier homme politique à défiler dans les allées du Salon, le 4 octobre, après la ministre de l’agriculture, Annie Genevard. Venue la veille, elle a accompagné Michel Barnier…