Mot-clé : Export

Aveyron | National | Par La rédaction

La réouverture de l’export obtenue !

La réouverture anticipée de l’export au 3 novembre vient d’être annoncée par la ministre de l’agriculture. La FNB salue cette décision «juste et nécessaire» ! Comme les éleveurs l’attendaient, les achats de bétails peuvent reprendre dès aujourd’hui, le 30 octobre. Il n’y a aucune raison que les prix d’avant le blocage de l’export ne soient pas reconduit. Les éleveurs bovins doivent donc défendre leur prix. D’ailleurs, beaucoup d’opérateurs nous ont…


Par Actuagri

PPA : un accord de zonage entre la France et le Japon

 

« La France et le Japon ont conclu, le 29 octobre, un accord de zonage relatif à la peste porcine africaine (PPA) », a indiqué le ministère de l’Agriculture dans un communiqué de presse. Autrement dit, si elle devait être touchée par la PPA, Paris pourra continuer à exporter du porc vers Tokyo. « Les exportations pourront reprendre une fois les zones réglementées françaises définies et reconnues par la Commission européenne, et après l’adoption par le Japon de sa propre décision administrative fondée sur cette mise à jour », a précisé le communiqué. Cet accord vient conclure « sept années de négociations entre les autorités sanitaires des deux pays ». Un accord de ce type avait été conclu en décembre 2021 avec la Chine. « Je me réjouis de cette reconnaissance du travail du ministère et en particulier des services vétérinaires français et des professionnels du secteur porcin, fortement engagés pour maintenir un haut niveau de sécurité sanitaire dans leur filière », a commenté la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, à propos de l’accord avec le Japon.


Par Agra

DNC/bovins: la suspension de l’export n’a pas «déstabilisé les marchés» (Genevard)

«Si j’en juge par ce que m’ont dit les opérateurs cette semaine, il n’y a pas eu de déstabilisation des marchés. J’appelle chacun à demeurer responsable», déclare Annie Genevard le 24 octobre, une semaine après avoir suspendu l’exportation de bovins, face à l’apparition de nouveaux foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). La ministre de l’Agriculture appelle les éleveurs «à garder les animaux qu’ils destinaient à l’exportation» jusqu’à la levée prévue de l’interdiction, début novembre. La ministre ne prévoit donc pas de mesure visant à corriger les effets de l’interdiction de l’export sur les prix, soulignant que «l’Europe ne le permet pas» et que «l’Etat a été jusqu’ici à la hauteur». Un conseil des ministres de l’agriculture européens est prévu le 27 octobre, où Annie Genevard prévoit d’évoquer avec ses homologues la faisabilité d’un recours à la réserve de crise européenne. Interrogée sur la demande des syndicats minoritaires d’étendre la vaccination préventive à tout le territoire, Annie Genevard estime que «la question se pose», mais pointe deux conditions à réunir. D’abord la disponibilité des vaccins pour 16 millions de bovins. L’autre question est celle des conséquences de la perte du statut indemne de DNC pour l’exportation, qui restent encore à éclaircir avec les professionnels.


Par Agra

Céréales : des stocks de blé tendre au plus haut depuis 2004-2005, selon Argus Media

Le cabinet d’analyse Argus Media (ex-Agritel) a confirmé le haut niveau attendu des stocks français de fin de campagne 2025-2026 de blé tendre, à 4 Mt. En juillet, FranceAgriMer se montrait un peu plus optimiste, tablant sur un peu plus de 3,8 Mt environ. Les raisons sont multiples. La production hexagonale 2025 a bien rebondi, estimée à 33,4 Mt par l’analyste, en hausse de 30 % par rapport à 2024. Mais c’est surtout l’affaiblissement des débouchés à l’export vers les pays tiers qui justifie le pessimisme ambiant.

L’Algérie, client historique, boycotte le blé français depuis 2024. «Nous ne nous attendons pas à de reprise des exports vers l’Algérie cette année», commente Alexandre Willekens, analyste au sein du cabinet. De son côté, la Chine réduit drastiquement ses achats, dans un contexte macroéconomique morose. Les disponibilités mondiales sont abondantes, pesant sur les prix, et laissent peu de place, pour l’instant, à une potentielle remontée des cours en 2025-2026, à moins d’un accident climatique, géopolitique, etc. La rentabilité de bon nombre d’agriculteurs dans le monde, et spécialement en France, s’en retrouve dégradée. Argus Media prévoit un coût de production moyen du blé hexagonal 2025 à 200 €/t (248 €/t en 2024, et 175 €/t en 2021).

Source Agra


Par Actuagri

Viticulture : FranceAgriMer veut accroître les débouchés dans les pays-tiers

C’est la conséquence directe et la suite logique de l’application des droits de douane américains qui touchent depuis le 7 août, de nombreux produits agricoles et agroalimentaires français dont le vin et les spiritueux. FranceAgriMer lance le 2 septembre un « nouvel appel à projets pour la promotion des vins français sur les marchés des pays tiers » a indiqué l’établissement public le 26 août dans un communiqué. « Ce dispositif, doté d’une enveloppe d’un montant total de 80 millions d’euros, vise à renforcer la compétitivité des vins français à l’export, en proposant aux opérateurs de ce secteur des aides financières sur des programmes de promotion sur les marchés des pays tiers (hors Union européenne) », précise-t-il. FranceAgriMer a identifié six actions éligibles : promotion, communication, études de marché… qui devront être réalisées entre le 1er janvier 2026 et le 31 décembre 2026. « Le taux d’aide s’élève à 50 % des dépenses éligibles », indique le communiqué. Le dépôt des candidatures sera ouvert jusqu’au mardi 4 novembre 2025 (midi) à l’adresse suivante : www.franceagrimer.fr/aides/promotion-pays-tiers-appel-projets-2025. Le secteur viticole français estime à environ un milliard d’euros la perte occasionnée par les droits de douane américains.


Aveyron | Par Eva DZ

«La France fait honneur au Roquefort»

«La visite d’un Président de la République à Roquefort, pour les 100 ans de notre AOP, ce n’est pas rien !». Le président de la Confédération générale de Roquefort, Jérôme Faramond ne cachait pas sa joie à l’issue d’une journée réussie, jeudi 3 juillet. Il a accueilli avec l’ensemble des éleveurs, des fabricants et des acteurs de la filière Roquefort, Emmanuel Macron : «Ça fait plus d’un an qu’on travaille…


Par Actuagri

Balance agroalimentaire : seulement 255 millions d’euros d’excédent en mars

« En mars 2025, le solde des échanges agroalimentaires français atteint 256 millions d’euros (M€), en baisse de 717 M€ par rapport à l’excédent enregistré en mars 2024 », annonce Agreste dans une note de conjoncture publiée mi-mai. Le total des exportations vers l’Union européenne et les pays tiers a atteint 7,536 milliards d’euros (Md€) et celui des importations 7,261 Md€. La balance française est déficitaire avec les pays européens à hauteur de -151 M€ et excédentaire de 406 M€ avec les pays tiers. C’est dans ce dernier secteur que la chute est importante puisque notre pays a vu ses importations augmenter de +22,6 % et ses exportations reculer de -3,91 %, ce qui a réduit l’excédent de 1,028 Md€ à 406 M€ (-60 %). Au mois de mars dernier, notre pays est resté très déficitaire en productions fruitières et exotiques (-688 M€) et en productions légumières et horticoles (-112 M€). Les boissons, vins et spiritueux ont de nouveau sauvé la mise avec un excédent global de 1,328 Md€.


Par Agra

Bovins : l’Argentine autorise l’exportation d’animaux lourds

Le gouvernement de Javier Milei a dérogé une loi de 1973 qui interdisait d’exporter du bétail lourd depuis l’Argentine. La levée de cette interdiction lui ouvre la voie à un négoce potentiellement prometteur, si l’on se base sur les performances réalisés l’an dernier par le Brésil et l’Uruguay. Le Brésil a expédié près d’un million de têtes de bétail en 2024 et l’Uruguay 347 000. Mais l’Argentine est actuellement absente du commerce international de bétail, qu’il s’agisse d’animaux lourds ou destinés à être engraissés. Aucun protocole sanitaire bilatéral ne lui permet, pour l’instant, d’y prendre part. L’Argentine présente un potentiel important sur ce créneau, avec un cheptel allaitant de 50 millions de têtes. « Cette autorisation d’exporter du bétail lourd est un stimulus extraordinaire pour la filière au niveau de ses performances zootechniques et de la reconnaissance de notre génétique en races à viande », selon Víctor Tonelli, analyste reconnu du secteur de l’élevage. En Uruguay voisin, cette filière a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires à l’export de près de 300 M$. Ses principaux marchés sont la Turquie pour le lourd entier (non castré), et l’Iran, l’Irak, ainsi que l’Égypte pour du bétail jeune et léger. Enfin, l’Algérie a autorisé l’importation de bétail uruguayen le19 février, selon le ministère de l’Agriculture. (Marc-Henry André)


Monde | Par Agra

Lait : les coopératives réfléchissent à une stratégie export

Les coopératives laitières veulent s’adapter à un contexte international chahuté, marqué par des crises économiques, politiques, sanitaires et environnementales difficiles à anticiper. Parmi les pistes : la diversification des marchés à l'export, la valorisation des savoir-faire et l’innovation pour élaborer des produits exclusifs. Alors que le renforcement des barrières douanières entre les États-Unis, la Chine et l’Europe risque d’amoindrir la capacité à exporter des opérateurs économiques, les coopératives laitières entendent…


Aveyron | Europe | Par La rédaction

Les JA en formation version italienne

Au cours du mois de mars, un groupe de Jeunes Agriculteurs a suivi une formation visant à mieux comprendre le marché du broutard à l'export vers l'Italie. Les éleveurs bovins viande du groupe JA lors de leur séjour en Italie à la découverte de la filière broutard (© JA Aveyron). Pendant ces deux jours et demi de formation, 10 jeunes éleveurs ont pu échanger avec Bevimac, acteur aveyronnais de l'export…