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Par eva dz

Commerce international : menace de grèves ce mardi dans les ports étatsuniens

Plusieurs dizaines de milliers de dockers se préparent à faire grève, le 1er octobre, dans les grands ports étasuniens de la côte est et du Golfe du Mexique, faute d’obtenir satisfaction dans les négociations de leur nouvel accord social. Les discussions, entamées en mai, sont suspendues depuis plusieurs semaines et, aux dires de l’Alliance maritime des États-Unis (USMX), qui représente les employeurs, le syndicat des dockers (ILA) refuse de revenir à la table des négociations. Plusieurs organisations agricoles ont écrit au président Biden, ce 30 septembre, enjoignant son administration à travailler avec les deux parties et éviter un blocage des ports, rapporte le Hagstrom Report.

Selon le ministre de l’agriculture Tom Vilsack, interrogé par Jerry Hagstrom, les ports visés sont davantage tournés vers l’importation de biens alimentaires que l’exportation. La France réalise un important excédent commercial agricole et alimentaire vers les États-Unis, qui sont notamment la première destination des vins hexagonaux. En 2021, les principaux postes d’exportation de la France vers les États-Unis étaient les suivants : spiritueux (2 Md€), vins (près de 2 Md€), produits de boulangerie (168 M€), fromages (161 M€), préparations pour l’alimentation animale (129 M€). À l’inverse, les importations françaises en provenance des États-Unis relèvent surtout des fruits (160 M€), des vins (87,5 M€), des spiritueux (74 M€) et des fèves de soja (50 M€).

La rédaction


Par La rédaction

Viande in vitro : aux États-Unis, les interdictions se multiplient

Le Nebraska a adopté, début septembre, une mesure interdisant aux agences étatiques et leurs fournisseurs d’acheter de la viande cultivée à partir de 2025, rapportent les médias américains. Les mesures pour restreindre la commercialisation de la viande produite en laboratoire se multiplient depuis que les autorités fédérales des États-Unis ont autorisé deux entreprises fabriquant de la viande de poulet cultivée à commercialiser leurs produits en juin 2023. La Floride a été pionnière en interdisant, en mars, la fabrication et la vente de viande cultivée sur son territoire. Dans son sillage, l’Alabama a également banni ces produits et les autorités du Tennessee envisagent d’adopter une réglementation similaire. En revanche, en Arizona, un texte interdisant la viande de laboratoire, adopté par la chambre des représentants, a été retoqué par le sénat. Dans de nombreux états, majoritairement Républicains, comme le Nebraska, les autorités ont adopté des mesures contraignantes pour restreindre la vente et la promotion de ces produits. Les initiatives politiques sont nombreuses, pourtant le marché et la production ne décollent pas, bien au contraire. Après avoir été proposés dans une poignée de restaurants américains, les similis de poulet des firmes ayant obtenu l’approbation des autorités fédérales n’étaient plus disponibles à la vente au printemps dernier, rapportait alors un article du Guardian.


Par La rédaction

Influenza aviaire : les États-Unis instaurent des tests sur la viande des vaches de réforme

Alors que les États-Unis subissent une épizootie inédite d’influenza aviaire chez les vaches laitières, les autorités sanitaires vont rechercher la présence du virus H5N1 dans la viande de vaches de réforme, rapporte le média spécialisé The Hagstrom Report le 13 août. Ces analyses – qui démarreront le 16 septembre, selon un communiqué – porteront sur «un échantillon représentatif au niveau national», a indiqué un représentant de l’USDA (ministère de l’Agriculture) à la presse. La viande analysée ne sera pas mise sur le marché avant que les résultats ne soient connus. D’après le site web de l’USDA, des premières études sur la viande de bovins infectés par le H5N1 se sont achevées fin mai, et le ministère se dit «convaincu que l’approvisionnement en viande est sécurisé». Concernant le lait, la consommation de produits laitiers pasteurisés est réputée sûre. Toutefois, des décès de chats ont été rapportés dans des élevages infectés qui laissent suggérer «une contamination par l’ingestion de colostrum et de lait cru issu de bovins malades», indique la plateforme française ESA. Depuis le premier cas fin mars, les États-Unis ont dénombré 192 foyers dans 13 États, ainsi que quatre cas humains. Les élevages infectés peuvent demander une aide fédérale compensant les pertes de production laitière.


Par La rédaction

Céréales : blé et maïs ne profitent pas de la flambée des matières premières

Les cours du blé et du maïs piétinent des deux côtés de l’Atlantique, toujours pénalisés par une offre abondante, qui ne leur permet pas de bénéficier de l’essor d’autres matières premières (métaux et pétrole). Après avoir rebondi durant la seconde quinzaine de mars, «le marché hésite vraiment», a précisé Damien Vercambre, courtier pour le cabinet Inter-Courtage, à l’AFP le 10 avril. Il existe pourtant des «éléments» susceptibles de relancer les prix du blé, relève Gautier Le Molgat, p.-d.g. du cabinet de conseil Argus Media France, qui mentionne «un peu de stress en matière de sec en Russie, beaucoup d’eau en France, le doute concernant les perspectives de production en Inde». Malgré ces possibles risques, l’Ukraine et la Russie «continuent à exporter davantage que l’an dernier», nuance toutefois Rich Nelson, courtier agricole pour le cabinet Allendale. Pire, «tous les analystes sont en train de remonter leurs chiffres de production» de blé russe pour la prochaine campagne, souligne M. Vercambre. Le blé a également été affaibli par le rapport hebdomadaire sur la qualité des cultures aux États-Unis publié le 8 avril, selon lequel 56% des surfaces de blé sont en «bon» ou «excellent» état, contre seulement 27% au même stade en 2023. Quant au maïs, les volumes ukrainiens et brésiliens inondent le marché et sapent les cours européens et américains.