Mot-clé : Etats-Unis

Par Agra

Alcool : aux États-Unis, une majorité d’Américains le juge néfaste pour la santé

Les Américains boivent de moins en moins d’alcool et considèrent désormais pour une majorité d’entre eux que sa consommation, même modérée, est mauvaise pour la santé – ce qui constitue une première –, révèle un sondage. Ces chiffres, rapportés mi-août par l’institut de sondage Gallup, donnent à voir un changement d’attitude des Américains vis-à-vis des boissons alcoolisées, le nombre de consommateurs rapportés en 2025 étant historiquement bas. En 2025, 54 % des Américains interrogés disaient boire de l’alcool, que ce soit occasionnellement ou régulièrement. C’était 58 % en 1939 (début du suivi par Gallup) et au moins 60 % entre 1997 et 2023, souligne l’institut de sondage. Et ceux qui disaient boire buvaient moins, le nombre moyen de verres consommés au cours des sept jours précédant l’entretien étant de 2,8 verres, soit « le chiffre le plus bas enregistré par Gallup depuis 1996 ». Mais c’est surtout la perception des effets de l’alcool sur la santé, que l’institut a commencé à suivre à partir de 2001, qui a le plus évolué. Le nombre de personnes considérant comme mauvaise la consommation modérée (un ou deux verres par jour) est ainsi passé de 27 % au début des années 2000 à 53 % en 2025. Ce changement de perception survient alors que la sensibilisation aux risques liés à la consommation d’alcool, même faible, s’est intensifiée, note l’institut.


Par Agra

Maïs : une production record attendue aux États-Unis fait chuter les cours

En constant recul depuis le printemps, les cours du maïs ont évolué le 13 août à des niveaux plus vus depuis l’été 2024 aux États-Unis, après la publication d’un rapport anticipant des récoltes américaines plus massives que prévu. Les analystes s’attendent depuis des mois à une très bonne récolte, portée notamment « par des conditions météorologiques extraordinaires », explique à l’AFP Damien Vercambre, courtier à Inter-Courtage. Cette tendance s’est renforcée avec la parution le 12 août d’un rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (Wasde) relevant les prévisions de récolte mondiale de maïs pour la future campagne, grâce à des rendements hors norme aux États-Unis. D’après les estimations, la production américaine de maïs lors de la campagne 2025-2026 devrait désormais tutoyer les 425 Mt (contre 399 Mt), du jamais vu, avec pour conséquence une production mondiale attendue à 1,29 milliard de tonnes, là encore un record. Le ministère américain de l’Agriculture prévoit également que le rendement aux États-Unis devrait atteindre « un niveau record de 188,8 boisseaux par acre » (0,4 ha). Face à cette profusion de maïs, l’USDA s’attend à ce que le boisseau soit payé en moyenne 3,90 $ aux agriculteurs, contre 4,20 $ précédemment.


Par Agra

Accord UE/Etats-Unis : une proposition de résolution déposée à l’Assemblée

Une proposition de résolution visant à demander au gouvernement français de s’opposer à l’accord commercial entre l’UE et les Etats-Unis a été déposée à l’Assemblée par Emmanuel Maurel (groupe GDR – communistes et ultramarins). Le texte, déposé le 30 juillet et publié le lendemain, a déjà recueilli la signature d’une vingtaine de députés allant de la gauche au Modem. M. Maurel a précisé auprès de l’AFP continuer à solliciter des parlementaires pour appuyer sa démarche. Dans cette proposition de résolution, l’Assemblée invite le gouvernement à «signifier à la Commission européenne son opposition au projet d’accord économique et commercial entre l’Union européenne et les États-Unis», et à «s’opposer à ce projet» lors des prochaines réunions du Conseil européen.

La proposition de résolution de M. Maurel souligne dans son exposé des motifs que l’économie française «risque d’être violemment impactée» par ce projet d’accord, «d’autant plus que la Commission s’est engagée sur des contingents d’importation supplémentaires de produits agricoles américains». Le texte invite aussi le gouvernement à demander à la Commission européenne de «soumettre le projet d’accord à un vote à l’unanimité des États membres au Conseil, puis à un vote au Parlement européen et à une ratification par l’ensemble des Parlements des États membres».

Source Agra


Par Agra

Les États-Unis suspendent à nouveau les importations de bétail du Mexique

La secrétaire américaine à l’Agriculture, Brooke Rollins, a de nouveau ordonné, le 9 juillet, la fermeture immédiate du commerce de bétail avec le Mexique via les ports d’entrée du sud des États-Unis en raison de la lucilie bouchère (NWS). Alors qu’un plan de réouverture progressive de cinq ports pour le bétail, les bisons et les équidés mexicains (entre le 7 juillet et le 15 septembre) était en cours après une première suspension en mai, la présence de ce parasite surnommé «mouche de viande» chez un bovin mexicain a tout fait basculer. «Les États-Unis ont promis d’être vigilants et, après avoir détecté un nouveau cas, nous suspendons la réouverture prévue des ports afin de renforcer la quarantaine et de cibler ce parasite mortel au Mexique», a déclaré Brooke Rollins. Et d’ajouter : «Nous devons constater des progrès supplémentaires dans la lutte contre le NWS à Veracruz et dans d’autres États mexicains voisins afin de rouvrir les ports d’entrée du bétail le long de la frontière sud».

Source Agra


Par Agra

Etats-Unis/Royaume-Uni : Trump annonce un accord commercial «historique» sur l’agriculture

Le président américain Donald Trump a annoncé, le 8 mai, la conclusion d’un accord commercial «historique» entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni qui concerne l’agriculture et notamment l’éthanol, la viande bovine et d’autres produits agricoles. Le locataire de la Maison Blanche promet «5 milliards de dollars de nouvelles opportunités d’exportation pour nos grands éleveurs, agriculteurs et producteurs». «Les détails finaux devront être écrits dans les prochaines semaines», a toutefois indiqué Donald Trump au cours de sa conférence de presse.

Plusieurs questions sanitaires restent en suspens comme le poulet chloré ou le bœuf aux hormones. «Les ministres devront respecter leurs engagements et veiller à ce que les denrées alimentaires dont la production serait illégale dans notre pays du point de vue de la sécurité alimentaire, du bien-être des animaux ou de l’environnement n’aient pas accès à notre marché», prévient Tom Bradshaw, président de la NFU, principal syndicat agricole britannique. La secrétaire d’Etat américaine à l’Agriculture, Brooke Rollins, est attendue le 11 mai à Londres pour évoquer les contours de l’accord. Toutefois, le pouvoir de négociations est entre les mains du représentant au commerce, Jamieson Greer.

Source Agra


Par Agra

Trump annonce des taxes douanières de 34% pour la Chine et 20% pour l’UE

Donald Trump a lancé le 2 avril sa bagarre commerciale généralisée en annonçant ce qu’il a qualifié de «droits de douanes réciproques» à travers le monde, afin selon lui de faire «renaître» l’industrie américaine et de mettre fin au «pillage» des Etats-Unis. «Dans quelques instants je vais signer un décret historique instituant des droits de douane réciproques sur des pays du monde entier», a-t-il déclaré au début d’un discours très attendu. Le républicain a parlé d’une «déclaration d’indépendance économique» et promis à nouveau un «âge d’or» à son pays. Le président américain Donald Trump a ensuite annoncé des droits de douane massifs sur les produits entrant aux Etats-Unis: 34% sur les produits chinois, 20% sur ceux en provenance de l’Union européenne ou encore 46% pour le Vietnam. Il a aussi annoncé plus largement un droit de douane plancher, d’au moins 10%, sur tous les produits entrant dans le pays. Les nouvelles taxes sur les importations dévoilées par Donald Trump sont prévues en deux temps, a précisé un responsable de la Maison Blanche à la presse: le 5 avril à 04H01 GMT pour les droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits entrant aux Etats-Unis, et le 9 avril à 04H01 pour les droits de douane majorés visant des géants comme la Chine et l’Union européenne.

 

source: AGRA


Europe | Par Eva DZ

Echanges commerciaux USA-UE : l’important excédent agroalimentaire français et européen

L’an passé, l’excédent commercial agroalimentaire français réalisé avec les Etats-Unis était de 4,7 milliards d’euros (Md€). Celui de l’Union européenne de 18 Md€. Pour les réduire, le président Trump pourfend l’arme tarifaire et douanière. © iStock-wildpixel Les Etats-Unis sont les premiers pays exportateurs de céréales dans le monde (90 Mt en 2024-2025) et de maïs en particulier (63 Mt en 2024-2025). Mais seules 2 Mt de maïs ont été expédiées en…


Par Elisa Llop

Lait : les produits d’entrée de gamme en première ligne en cas de taxes aux USA

Alors que le président Trump menace d’instaurer des taxes sur certains produits importés aux Etats-Unis à partir du 2 avril, l’industrie laitière française s’inquiète des répercussions à venir en cas de passage à l’acte. La France a exporté vers les USA pour 350 M€ de produits laitiers en 2024, un chiffre en hausse régulière, mais l’instauration de droits de douane de 25% (comme entre 1999 et 2001) pourrait enrayer cette trajectoire. « Les fromages d’entrée de gamme comme l’emmental, mais aussi l’ultra-frais, le beurre et la caséine pourraient être les plus touchés, prévient François Xavier Huard, président de la Fnil (industriels), tandis que les produits à haute valeur ajoutée, comme les AOP, s’adressant à des clients plus aisés, pourraient être moins concernés ». Selon lui, les marges de manœuvres sont limitées : trouver des marchés de report comme l’Amérique du Sud ou d’autres pays européens, mais il faut que les produits soient compétitifs, ce qui n’est pas toujours le cas, ou produire sur place, ce qui est réservé à peu d’opérateurs et possible seulement pour certains produits. La Fnil craint que plusieurs marchés se ferment à l’image de l’Algérie, et potentiellement des USA et de la Chine, ce qui entraînerait une réduction de la collecte pour les producteurs de lait.

Source: AGRA


Par Elisa Llop

Taxes américaines : Bruxelles réitère son appel à «un dialogue constructif»

Quelques jours après l’annonce de droits de douane réciproques par Donald Trump, le commissaire européen au commerce international, Maros Sefcovic, s’est rendu à Washington, les 19 et 20 février, afin d’apaiser les tensions et maintenir le dialogue. A cette occasion, il s’est entretenu avec ses homologues américains Howard Lutnick (secrétaire au commerce) et Jameson Greer (représentant désigné au commerce). «En venant ici, j’ai souligné que, tout en protégeant les intérêts européens, nous recherchons un dialogue constructif pour éviter les souffrances inutiles liées aux mesures et aux contre-mesures», a-t-il affirmé après la réunion.

Depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, les Etats-Unis se plaignent d’une relation commerciale transatlantique déséquilibrée, largement en faveur de l’UE. «Si nous ne parvenons pas à nous entendre, cela aura un impact énorme et des effets négatifs sur l’ensemble de l’économie mondiale», a-il-indiqué. Et d’ajouter : «Nous nous concentrons sur le fait de trouver une issue positive».


Par La rédaction

Etats-Unis : certaines subventions agricoles bloquées par les décisions de Trump

Victimes indirectes du gel, depuis suspendu, de tous les financements fédéraux voulu par Donald Trump, les agriculteurs américains étaient le 11 février au Congrès alors que les subventions vers leur secteur, politiquement influent, sont toujours sur pause. Pour l’instant, ils n’ont en effet touché aucun remboursement prévu théoriquement dans le cadre de deux programmes du département de l’Agriculture (USDA) créés pour soutenir leurs investissements dans la conservation des sols et la production d’énergie propre. Ces deux programmes ont été créés dans le cadre de l’Inflation Reduction Act (IRA), le grand plan vert de l’ancien président Joe Biden, qui a permis plusieurs milliards de dollars d’investissements dans des projets d’énergie renouvelable dans tout le pays. «L’USDA et les agences fédérales doivent honorer leurs engagements auprès des agriculteurs et des communautés rurales», a ainsi déclaré  le président du NFU, Rob Larew. «Il est habituel qu’un nouveau gouvernement examine les programmes et financements engagés, mais l’agriculture est déjà confrontée à un niveau important d’incertitude économique», a-t-il souligné.