Mot-clé : emballages

Par Agra

Plastique/agrofournitures : Adivalor élargit sa collecte à de nouveaux intrants

L’organisme de valorisation des déchets d’agrofourniture Adivalor va élargir son activité à de nouveaux intrants agricoles. Depuis « début avril », Adivalor collecte de nouveaux emballages de produits de nutrition animale et de désinfection, indique son directeur général Ronan Vanot. Un gisement annuel estimé à « une centaine de tonnes ». « Historiquement, on avait déjà les gros types d’emballages – bidons, fûts, seaux, big bag, sacs plastique, sacs papier. Là, on intègre aussi les octabin – qui sont des énormes cartons –, les sacs qui intègrent de l’aluminium, des sachets alumisés, des boîtes en polystyrène ». Au-delà, Adivalor espère inclure d’autres emballages à partir du 1er avril 2026 : les gaines semi-rigides, dont le gisement représente « autour de 2 000 t » ; les filets anti-insectes et climatiques, pour un gisement « de l’ordre a priori d’un millier de tonnes » ; les emballages de semences potagères (« moins d’une centaine de tonnes ») ; et les emballages des plastiques agricoles, dont l’étude de gisements n’est pas finie. En 2024, Adivalor a collecté « autour de 114 000 t de plastiques agricoles et 25 000 t d’emballages ».


Par Eva DZ

Fruits/légumes/vins/fromages : Strasbourg adopte la législation sur les emballages

A l’occasion de la dernière session plénière de la législature, les eurodéputés ont largement adopté (par 476 voix contre 129 et 24 abstentions) le compromis politique relatif au projet de règlement sur les emballages et les déchets d’emballages. Au niveau agroalimentaire, ce texte prévoit ainsi l’interdiction des plastiques à usage unique pour les fruits et légumes frais non transformés à compter du 1er janvier 2030, l’usage du papier restant cependant autorisé. Les colégislateurs se sont également accordés sur l’interdiction dès 2026 de l’ajout intentionnel de polyfluoroalkylés (PFAS) dans les emballages alimentaires.

Autre sujet de préoccupation : des objectifs contraignants pour 2030 et indicatifs pour 2040 en matière de réutilisation et de recharge ont été fixés pour le secteur des boissons. Toutefois, les vins et vins aromatisés, le lait et les boissons hautement périssables ne sont pas concernés. Enfin, l’exclusion des emballages légers en bois, en cire et en liège est confirmée. Le Conseil de l’UE doit maintenant formellement entériner le texte pour qu’il soit publié au Journal officiel et qu’il puisse ainsi entrer en vigueur.