Mot-clé : Eau

Aveyron | Par La rédaction

Sécurisation de l’approvisionnement en eau, la solution #AquaClean de Soverdi 

La sécurisation de la ressource en eau dans de bonnes conditions sanitaires est une question centrale pour tous les éleveurs. Outre l’accès au réseau d’eau potable, le stockage de l’eau de pluie en cuve peut être une solution ou bien le pompage dans un puits. Mais il faut alors potabiliser cette eau avant de la distribuer aux animaux. La société Soverdi propose justement le système de traitement ITREN AquaClean qui…


Par Eva DZ

Gestion de l’eau : le «keyline design», technique méconnue mis en avant par le Shift project

Dans son rapport sur la décarbonation de l’agriculture publié le 28 novembre, le cercle de réflexion The Shift project présente une méthode méconnue d’aménagement des espaces agricoles liée à l’écoulement naturel de l’eau. Baptisée «keyline design», la technique, précurseur de l’«hydrologie régénérative», a été imaginée en 1954, dans le contexte australien de régimes de pluies très aléatoires. Jusqu’à présent peu connue en Europe, elle consiste à aménager et organiser le terrain selon des «lignes clés» (keyline) parallèles aux courbes de niveau du terrain, et ce à partir d’une lecture précise de la topographie locale. L’objectif est d’optimiser la circulation de l’eau, de favoriser son infiltration, notamment sur les crêtes les plus sèches, et de limiter le ruissellement.

Pour ce faire, la méthode fait par exemple appel au travail du sol «sans bouleverser les horizons» grâce à une sous-soleuse mais aussi aux techniques de pâturage tournant intensif de façon à agrader les sols. En outre, il s’agit de reconnecter les différents éléments d’un écosystème, notamment en redonnant toute sa place à l’arbre. «Plus simple à concevoir dans le contexte de plantations pérennes ou de prairies permanentes, il peut s’appliquer aussi aux paysages de grandes cultures, particulièrement concernés par la prévention des phénomènes d’érosion du sol», souligne The Shift project.


Par La rédaction

Eau : stress hydrique et climat variable menacent un quart des grandes cultures

En s’appuyant sur les données de sa nouvelle plateforme Aqueduct Food, le World Resources Institute (WRI) a publié, le 16 octobre, une analyse des risques liés à la disponibilité de l’eau pour la production agricole et la sécurité alimentaire. Selon le WRI, un quart des grandes cultures sont cultivées dans des zones où l’approvisionnement en eau est fortement contraint, très variable, ou les deux. Plus précisément, le riz, le blé et le maïs sont particulièrement vulnérables, avec 33% de ces trois grandes cultures produites avec des ressources en eau soumises à une forte pression ou une grande variabilité. À noter que les cultures irriguées comme pluviales sont confrontées à «des menaces croissantes». Les cultures irriguées, qui représentent 34% de la production mondiale totale en poids, sont vulnérables à une concurrence accrue pour les ressources en eau partagées. À eux seuls, dix pays* concentrent 72% des cultures irriguées mondiales, dont deux tiers font face à des niveaux de stress élevés à extrêmement élevés. «Cela constitue un problème non seulement pour la sécurité alimentaire, mais aussi pour l’économie, car les cultures irriguées sont souvent des cultures de rente exportées vers d’autres nations», précise le WRI. Les cultures pluviales sont quant à elles menacées par la variabilité des précipitations, qui devrait augmenter de 40% d’ici 2050.
* Chine, Égypte, États-Unis, Inde, Indonésie, Mexique, Pakistan, Thaïlande, Vietnam


Par Eva DZ

Nappes phréatiques : situation «très fragile» en Languedoc-Roussillon, très bonne ailleurs en France

La situation des nappes phréatiques reste «très satisfaisante sur une grande partie» de la France, avec toutefois une «situation très fragile» dans le Roussillon, qui connaît parfois des minima historiques, et l’ouest du Languedoc, selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). «En septembre, la situation des nappes reste très satisfaisante sur une grande partie du territoire, avec des niveaux modérément hauts à très hauts», indique le bulletin mensuel du BRGM publié mercredi, qui explique ce constat «par une recharge 2023-2024 excédentaire» et les pluies abondantes du printemps et de l’été.

En revanche, «la situation est très fragile, avec des niveaux bas à très bas sur les nappes du Roussillon et de l’ouest du Languedoc (Aude, Hérault et Orb)», et «sur la plaine du Roussillon et le massif des Corbières, l’état des nappes est très préoccupant», selon le bulletin. «Les niveaux sont en baisse depuis plus de deux ans, atteignant parfois des minima historiques», souligne le BRGM.


Par Eva DZ

Irrigation : nouvelle augmentation des tarifs en Adour-Garonne en 2025

A l’occasion de l’adoption de son 12e programme, pour la période 2025-2030, l’agence de l’eau Adour Garonne a prévu d’augmenter à nouveau les tarifs des redevances pour prélèvements en 2025. Pour l’usage irrigation, les taux vont augmenter au même rythme que l’an passé, soit +15% dans les nappes des sables des Landes (à 0,73 c€/m3) et +6% dans les nappes captives (à 1,37c€/m3) et dans le reste du bassin (à 1,04 c€/m3), indique-t-on au sein de l’agence. La hausse de redevance de l’an passé avait été l’un des motifs d’une grande manifestation à Toulouse  début janvier, qui fut l’un des points de départs des grandes mobilisations de cet hiver dans le Sud-Ouest, puis l’ensemble de la France. A l’issue, le directeur de l’agence de l’eau avait déclaré avoir accordé aux agriculteurs «une année blanche sans augmentation sur 2024».

En octobre, le président du comité de bassin Alain Rousset avait annoncé une hausse de 60% de la contribution des agriculteurs dans le cadre des prélèvements. Quelques mois plus tôt, c’est le gouvernement qui avait renoncé à rehausser les planchers nationaux imposés aux agences pour fixer leurs redevances.


Par Eva DZ

Qualité de l’eau : un rapport européen déplore le manque de progrès depuis 2010

En 2021, seulement 37% des eaux de surfaces en Europe affichaient «un bon ou très bon état écologique», alerte l’Agence européenne de l’environnement (AEE) dans son rapport sur la santé de de l’eau diffusé le 15 octobre. Ce taux démontre qu’il y a eu «peu d’amélioration depuis 2010» malgré l’objectif de la directive-cadre sur l’eau d’atteindre une bonne qualité des eaux en 2015. «La santé des eaux européennes n’est pas bonne. Nos eaux sont confrontées à une série de défis sans précédent qui menacent la sécurité de l’eau en Europe», affirme la directrice Leena Ylä-Mononen dans un communiqué. Dans le détail, 29% des eaux de surfaces sont «en bonne santé chimique». Concernant les nappes phréatiques, qui alimentent en eau potable les deux tiers de l’Union européenne, 77% sont en «bonne santé chimique». «Les principaux polluants à l’origine de l’échec sont les nitrates et les pesticides», précise le rapport.

Selon l’AEE, «l’agriculture européenne doit recourir davantage à des pratiques biologiques et agroécologiques plus durables, accompagnées d’incitations et d’un changement de nos habitudes alimentaires et nutritionnelles». Ces résultats proviennent de l’analyse de plus de 120 000 masses d’eau de surface et 3,8 millions de km2 de masses d’eau souterraine dans l’UE et en Norvège.


Par Eva DZ

Gestion de l’eau : les communes pourront conserver la compétence, annonce Barnier

Les communes pourront conserver leurs compétences de gestion de l’eau et de l’assainissement, qu’elles auraient dû transférer de manière obligatoire aux communautés de communes en 2026, a annoncé mercredi Michel Barnier. «Il n’y aura plus de transferts de compétences obligatoires en 2026», a affirmé devant le Sénat le Premier ministre, suscitant des applaudissements nourris des sénateurs lors de la séance des questions au gouvernement. Cet assouplissement est une demande historique du Sénat, chambre des territoires, qui tente de le voir aboutir depuis plusieurs années, relayant les demandes des maires. «Le risque d’une augmentation de la facture pour les usagers, l’affaiblissement du lien entre le maire et ses administrés, la nécessité de maintenir une fine connaissance des réseaux existants sont autant d’arguments qui plaident en faveur d’une gestion différenciée des compétences « eau » et « assainissement » », estimait encore à la fin du printemps un rapport de assainissement la chambre haute.

Alors que le gouvernement prévoit dans son budget pour 2025 de demander aux collectivités 5 milliards d’euros d’économies, Michel Barnier a aussi promis que le gouvernement «protègerait les collectivités les plus fragiles» et permettrait «de reverser des sommes qui pourraient être retenues ou prélevées aux collectivités quand la situation sera redressée».


Aveyron | Par La rédaction

Usages et prélèvements de l’eau : les restrictions encore allégées

Des épisodes pluvieux sont intervenus la semaine dernière. Le mois de septembre s’achève donc avec un excédent pluviométrique sur les 2/3 nord du département. Dans la nuit de lundi à mardi, un épisode méditerranéen a concerné le département et plus particulièrement un axe allant de Millau à Sévérac-le-Château avec des cumuls atteignant localement jusqu’à 150 mm. Ces conditions permettent d’alléger les niveaux de restrictions, notamment sur les bassins du sud…


Par Eva DZ

Élodie Galko nommée directrice générale de l’Agence de l’eau Adour-Garonne

Élodie Galko a été nommée, par arrêté du 5 juillet, directrice générale de l’Agence de l’eau Adour-Garonne. Diplômée de l’école polytechnique, docteure en économie de l’environnement et ingénieure des ponts, des eaux et forêts, Mme Galko a consacré la première partie de sa carrière à la fonction publique. En 2007, elle rejoint notamment le ministère de l’économie en tant qu’adjointe au chef du bureau de l’agriculture et de l’environnement, avant de devenir deux ans plus tard conseillère de Bruno le Maire, alors ministre de l’agriculture. En 2013, Mme Galko intègre le secteur privé, au sein du groupe Bouygues Construction, où elle occupe plusieurs postes de direction. Plus récemment, depuis le 23 août 2023, elle a exercé en tant que directrice du cabinet de Christophe Béchu, ministre de la transition écologique. La nomination de Mme Galko coïncide avec l’adoption du 12e programme d’intervention (2025-2030), qui servira de feuille de route pour assurer une gestion durable de l’eau dans l’ensemble du bassin Adour-Garonne.


Par Eva DZ

Eau : Michel Barnier veut organiser une «grande conférence nationale»

À l’occasion de son discours de politique générale, le 1er octobre, le nouveau Premier ministre a annoncé l’organisation d’une «grande conférence nationale, pour agir» sur l’eau. Elle devrait concerner tout à la fois la gestion quantitative et qualitative de l’eau, puisque Michel Barnier a fait son annonce après avoir évoqué les problèmes suivants : «sécheresses ou inondations, conflits des usages, pollution des nappes phréatiques, envolée des prix».

Les précédents gouvernements avaient organisé un Varenne de l’eau en 2021, puis un Plan eau en 2023. En matière d’écologie, le Premier ministre est très succinctement revenu sur les chantiers Ecophyto (qu’il avait initié en 2008 et qu’il souhaite «poursuivre») et de la Planification écologique, pour laquelle il a appelé à reprendre les travaux de consultations en cours. Quant à la «simplification», pour laquelle une loi avait été déposée par le précédent gouvernement, il a appelé à «reprendre le chantier», à «mieux détecter les cas de surtransposition qui pénalisent la compétitivité de nos entreprises et de nos exploitations agricoles» et à «limiter au strict minimum les nouvelles normes».