Mot-clé : Eau

Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : restrictions renforcées

Les restrictions sur les prélèvements et usages de l'eau à partir du milieu naturel se renforcent à compter de samedi 10 août, 8h. L’étiage 2024 a débuté dans des conditions favorables. La période de recharge des nappes (septembre 2023 à mars 2024) et les pluies régulières, notamment en juillet, ont été propices au maintien d’un débit satisfaisant dans la majorité des cours d’eau du département.Toutefois, le temps chaud et sec…


Par eva dz

Sécheresse : 29 départements face à des restrictions d’eau, notamment pour l’agriculture

Alors que la sécheresse touche une partie de l’Hexagone, 29 départements français ont pris des arrêtés d’arrêt ou de réduction des prélèvements d’eau, rapporte la plateforme gouvernementale VigiEau le 5 août. En crise, onze départements d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine*, ainsi que la Guadeloupe, sont concernés par la mise en place de mesures d’interdiction provisoires des usages de l’eau, y compris ceux à des fins agricoles (hors abreuvement des animaux et irrigation de certaines «cultures prioritaires» comme, par exemple, le maraîchage). Neuf départements (Ain, Ardèche, Ariège, Bouches-du-Rhône, Charente, Hérault, Landes, Loiret, Tarn-et-Garonne) sont en alerte renforcée. Un tel arrêté implique une réduction des prélèvements à des fins agricoles de 50% (calculée en fonction de la moyenne mensuelle des prélèvements des trois à cinq dernières années sans restriction) ou l’interdiction de prélever deux jours sur quatre. Enfin, huit départements sont «en alerte», avec tout ou partie de leur territoire visé par des réductions de prélèvements à des fins agricoles de 25% (calculée en fonction de la moyenne mensuelle des prélèvements des trois à cinq dernières années sans restriction) ou l’interdiction de prélever un jour sur quatre.
* Aude, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Lot, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn

La rédaction


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : les restrictions évoluent

La préfecture de l’Aveyron publie un nouvel arrêté de restrictions sur les prélèvements d’eau et usages à partir du milieu naturel et des réseaux d’eau potable, dans le département. Son application entre en vigueur samedi 3 août à 8h. Au cours du mois de juillet, des épisodes orageux ont arrosé le département de façon régulière, ce qui a permis de maintenir les débits des cours d’eau.La situation des nappes phréatiques…


Par eva dz

Gestion de l’eau : pour 1 € de redevance aux agences de l’eau, l’agriculture retrouve 1,7 €

Dans un document diffusé le 30 juillet, le secrétariat général à la planification écologique (SGPE, Matignon) fait un bilan de l’usage des fonds collectés par les agences de l’eau auprès du monde agricole, comme l’avait demandé la FNSEA en septembre 2023. Le SGPE indique que lorsque les agriculteurs versent un euro de diverses redevances (pollution diffuse, prélèvement, pollution non domestique) aux agences de l’eau, elle bénéficie en retour de 1,7 € de financement. Au total, les agences de l’eau collectent 2, 2 milliards d’euros de redevances dont 217 millions d’euros auprès de l’agriculture. Et elles redéploient 369 millions d’euros vers l’agriculture, vers le plan Ecophyto (71 millions d’euros) et des aides à la «réduction des pollutions agricoles», notamment l’aide au bio et les mesures agroenvironnementales (Maec). En septembre 2023, quelques mois avant que le gouvernement ne renonce à la hausse de la redevance pour pollution diffuse (RPD), la FNSEA avait demandé une plus grande transparence dans l’utilisation de ces fonds.

La rédaction


Par eva dz

Nappes phréatiques : situation «très satisfaisante», à de rares exceptions

Les nappes phréatiques restent toujours à des niveaux «très satisfaisants» sur plus de deux tiers de la France, laissant envisager une saison estivale «moins compliquée» qu’en 2023 sur le plan de la sécheresse. Juin 2024 «se classe au troisième rang des mois de juin les plus humides pour les nappes depuis 30 ans (après juin 2001 et juin 2013)», a annoncé le 12 juillet le BRGM. Au 1er juillet, 70% des nappes métropolitaines sont au dessus des normales, exactement comme il y a un mois, alors qu’en cette saison, le niveau a plutôt tendance à baisser sous l’effet de l’absorption de l’eau par la végétation et de la hausse des températures. Seuls 17% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, encore moins qu’au 1er juin (19%), dont 5% à des niveaux très bas dans les Pyrénées-Orientales et une partie de la Corse, qui n’ont quasiment pas eu de pluie.

En résumé, cette année, «l’état des nappes de juin est très satisfaisant» en raison d’une recharge 2023-2024 excédentaire et d’un soutien par les pluies printanières. Seules des nappes très inertielles (Sundgau, Bresse et Dombes), qui mettent le plus de temps à se recharger, «ou des secteurs présentant une recharge déficitaire (Roussillon, Aude, Hérault et Corse)» en pluies depuis plusieurs mois voire années restent préoccupantes, détaille le BRGM dans un communiqué.

La rédaction


Par eva dz

Création d’une fonction de délégué interministériel à «la gestion de l’eau en agriculture»

Dans un décret paru le 13 juillet, le Premier ministre annonce la création d’une nouvelle fonction de «délégué interministériel à la gestion de l’eau en agriculture», qui sera placé, pour trois ans, sous la tutelle des ministères de l’agriculture et de la transition écologique. Son nom n’a pas encore été publié. Son rôle sera de «coordonner la mise en œuvre» et d’«assurer un suivi» de la feuille de route issue des travaux du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique, ainsi que des «ambitions et mesures relatives à l’agriculture» du Plan eau.

Pour ce faire, il suivra «la mise en œuvre opérationnelle des projets territoriaux prioritaires concernant les usages agricoles de l’eau» ; les «projets concourant à sécuriser l’accès à l’eau de l’agriculture, via le développement de l’irrigation, la substitution et la diversification de la ressource». Il devra notamment s’appuyer «sur les instituts techniques, les organismes de recherche, l’expérimentation et l’innovation technique», et participera «à la diffusion de leurs travaux».

La rédaction


Aveyron | Par La rédaction

Eau : premières mesures de restrictions dans le sud Aveyron

La préfecture de l’Aveyron communique sur les premières mesures de restrictions sur les prélèvements d’eau et usages à partir du milieu naturel et des réseaux d’eau potable dans le département. Le printemps a été particulièrement pluvieux sur le département, ce qui a permis une bonne recharge des nappes souterraines. Dans l’ensemble, les cours d’eau ont des débits satisfaisants pour la saison.L’indice d’humidité des sols superficiels est au-dessus de la normale.…


Aveyron | Par La rédaction

PNR Aubrac : un programme d’observation participative des cours d’eau

A partir de juillet, le Parc naturel régional de l’Aubrac met en place un programme d’observation participative des rivières. Pour mieux suivre l’évolution des niveaux d’eau, chacun pourra prendre en photo des échelles graduées et l’envoyer simplement par SMS au Parc. Pour démarrer ce programme, un webinaire est ouvert à tous, jeudi 20 juin à 18h. Pour démarrer le programme d'observation participative des cours d'eau, le PNR Aubrac organise un…


Par eva dz

Eau : bonne recharge des nappes en avril, sauf dans les Pyrénées-Orientales selon le BRGM

La situation des nappes phréatiques françaises s’est encore améliorée en avril et est «globalement très satisfaisante» à l’approche de l’été sous l’effet des pluies importantes des dernières semaines, à l’exception notable des Pyrénées-Orientales qui restent dans le rouge, a annoncé le 22 mai le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Au 1er mai, 65% des nappes métropolitaines se situent au-dessus des normales, avec 21% dont les niveaux sont même très hauts. A l’inverse, 22% sont sous les normales, dont 4% à des niveaux très bas, dans le Roussillon mais aussi dans certaines parties de la Corse, précise le BRGM dans son bulletin mensuel.

Il y a une «légère amélioration par rapport au mois dernier malgré la reprise de la végétation» qui absorbe une partie des précipitations. Au 1er avril, 58% des nappes étaient au-dessus des normales et 27% étaient en dessous. C’est aussi beaucoup mieux que l’an dernier à la même époque, où la situation était «très inquiétante» avec 68% des nappes sous les normales. En mai, il a continué à pleuvoir sur certaines parties de la France, permettant de poursuivre les tendances plutôt favorables de l’hiver. Les prévisions pour l’été sont donc «plutôt optimistes» si l’on considère l’ensemble de l’Hexagone.

La rédaction


Par eva dz

Agroalimentaire : un second projet de décret pour «élargir» la réutilisation des eaux recyclées

Le ministère de l’agriculture a mis en consultation publique, jusqu’au 23 mai, un projet de décret sur la réutilisation des eaux dans les industries agroalimentaires. Ce projet de texte réglementaire vise à élargir les usages autorisés des eaux recyclées après un précédent décret publié en janvier.

Principal changement : le nouveau décret prévoit d’autoriser l’utilisation de certaines eaux recyclées comme ingrédient dans la composition de denrées alimentaires finales. Il s’agit des eaux recyclées issues des matières premières (par exemple du séchage du lait) et des eaux de processus recyclées, c’est-à-dire celles utilisées «au cours des opérations de préparation, de transformation et de conservation des aliments». En revanche, l’usage comme ingrédient des eaux usées traitées recyclées -passées par une station de traitement des eaux usées- resterait interdit. En outre, le projet de décret prévoit un assouplissement des règles sur la réutilisation des eaux recyclées par d’autres sites industriels du secteur alimentaire que celui dont elles sont issues.

Un arrêté opérationnel est toujours attendu. Cet arrêté précisera «les garanties sanitaires que les eaux recyclées doivent respecter en fonction des types d’usage prévus», selon un communiqué du ministère de l’agriculture.

La rédaction