Mot-clé : Donald Trump

Par Agra

Taxes américaines : Bruxelles ajuste sa liste de contremesures, vers l’exclusion du bourbon

« On fait notre possible pour que les mesures remplissent nos objectifs : limiter la casse dans l’UE tout en exerçant un effet de levier important lors des négociations », a indiqué, le 8 avril, Olof Gill, porte-parole en charge du Commerce à Bruxelles, en évoquant la réponse de l’UE aux droits de douane américains. Alors que les Etats membres doivent se prononcer le 9 avril sur une première série de sanctions , la Commission européenne envisagerait, selon un document vu par Agra, de retirer certains produits américains sensibles de sa liste de contremesures comme le bourbon, le vin ou les produits laitiers. Il faut dire que le secteur des boissons alcoolisées pousse pour ce retrait depuis plusieurs jours, au même titre que certains Etats membres comme la France. En outre, le projet de l’exécutif européen propose une entrée en vigueur plus tardive des droits de douane de 25% pour certains produits. La date du 16 mai est évoquée pour un grand nombre de produits agricoles (volaille, œuf, viande bovine, tomates, miel, agrumes, céréales ou encore sucre) alors que celle du 1er décembre est indiquée pour les amandes et le soja. En parallèle, la Commission souhaite mettre en place d’une « Taskforce » pour surveiller les flux commerciaux et agir le plus rapidement possible face au risque de hausses massives des importations.


Par Agra

Taxes américaines : face au « Liberation Day » de Trump, l’UE dévoile sa stratégie

« Nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles, mais nous disposons d’un plan solide pour le faire si nécessaire », a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen 1er avril lors de la séance plénière du Parlement européen à Strasbourg. Et d’ajouter : « Nous avons tout ce qu’il faut pour protéger nos citoyens et notre prospérité ». A la veille du « Liberation Day » de Donald Trump et l’avalanche de droits de douane sur les produits importés promise par le locataire de la Maison Blanche (comme les droits réciproques et les taxes sur l’agriculture), l’Allemande a détaillé aux eurodéputés une stratégie se fondant sur « trois piliers ». Le premier est une réponse unie au niveau de l’UE (incluant les chefs d’Etat et de gouvernement et le Parlement européen) avec pour objectif de parvenir à une solution négociée tout en n’excluant pas la possibilité de rétorsions le cas échéant. Le deuxième pilier de Bruxelles est la diversification. « L’Europe a déjà conclu des accords commerciaux avec 76 pays et nous continuerons d’étendre ce réseau », a promis Ursula von der Leyen. Enfin, la stratégie de l’exécutif européen passe par la simplification du marché unique de l’UE. « Il y a trop d’obstacles qui entravent nos entreprises. Et nous devons faire notre part du travail », a-t-elle indiqué.


Par La rédaction

Guerre commerciale : Bruxelles propose de répondre aux droits américains, l’agriculture visée

Alors que les taxes américaines sur les importations d’acier et d’aluminium sont entrées en application, l’UE a décidé de répliquer. En marge de la plénière de Strasbourg du 12 mars, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a présenté les rétorsions européennes pour un montant total de 22,5 milliards d’euros (Md€). En plus des mesures de rééquilibrage de 2018 (4,5 Md€), Bruxelles prévoit un nouveau paquet de sanctions d’environ 18 Md€ qui pourrait concerner certains produits agroalimentaires américains comme les volailles, la viande bovine, les produits laitiers et, surtout, le soja. Ces nouvelles mesures, qui doivent encore faire l’objet de discussions, pourraient être mises en place d’ici mi-avril. Dans l’intervalle, l’UE souhaite maintenir un dialogue avec Washington pour trouver une solution pérenne.

Source Agra


Par La rédaction

Guerre commerciale : la riposte chinoise sur les produits agricoles entre en vigueur

Décidés en représailles à un dernier décret de Donald Trump visant Pékin, de nouveaux droits de douane chinois doivent s’appliquer à partir de ce lundi 9 mars sur tout un éventail de produits agricoles américains. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le président des Etats-Unis a annoncé une série de droits de douane à l’égard de ses principaux partenaires commerciaux, parmi lesquels la Chine, le Canada et le Mexique. Après avoir imposé des droits de douane supplémentaires de 10% à l’encontre de tous les produits chinois, Donald Trump a décidé le 3 mars de les porter à 20%. «Fortement mécontente», la Chine a riposté dans la foulée, en annonçant des taxes du même type contre des produits issus de l’agriculture américaine, et ce à compter de lundi. Poulet, blé, maïs et coton entrant en Chine seront davantage taxés (15%) que sorgho, soja, porc, boeuf, produits de la mer, fruits, légumes et produits laitiers (10%). Des experts estiment que cette réaction chinoise vise la base électorale du milliardaire républicain, tout en restant suffisamment modérée pour rendre encore possible un accord commercial.

Source Agra


Par La rédaction

Taxes américaines : Trump annonce des droits de douane sur l’agriculture pour le 2 avril

Le président américain Donald Trump a annoncé, le 3 mars sur son réseau social Truth Social, la mise en place de droits de douane sur les importations de produits agricoles aux États-Unis à compter du 2 avril. «Aux grands agriculteurs des États-Unis : préparez-vous à commencer à produire beaucoup de produits agricoles à vendre à l’intérieur des États-Unis», indique-t-il. Et d’ajouter: «Amusez-vous bien !». Après s’être attaqué à la sylviculture, à l’acier et à l’aluminium, cette annonce marque une nouvelle étape dans la politique commerciale agressive lancée par le locataire de la Maison Blanche depuis son retour au pouvoir en janvier. Nul doute que l’UE devrait réagir. Lors de sa visite du Salon de l’Agriculture, le 27 février, le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen avait déjà indiqué: «On est frappés, on va devoir réagir». Et d’ajouter: «Je pense qu’on a besoin d’un filet de sécurité unitaire pour de tels chantages ou chocs géopolitiques», renvoyant ainsi à sa Vision pour l’agriculture et l’alimentation présentée le 19 février. Des représailles tarifaires européennes qui, si elles sont appliquées, devront être ciblées, analyse, de son côté, le professeur Alan Matthews, du Trinity College de Dublin (Irlande), afin de minimiser les dommages qu’elles pourraient infliger à l’économie européenne.

Source AGRA


Par La rédaction

UE / Etats-Unis : Trump déclare la guerre commerciale, l’UE promet une réponse ferme

Le président américain Donald Trump a annoncé, le 10 février, une nouvelle salve de droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium. «Aujourd’hui je simplifie nos droits de douane sur l’acier et l’aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C’est 25%, sans exception ou exemption. Et c’est tous les pays», a déclaré le locataire de la Maison Blanche. De son côté, la Commission européenne a immédiatement réagi. Dans une déclaration publiée le 11 février, la présidente von der Leyen affirme regretter «profondément la décision des États-Unis d’imposer des droits de douane sur les exportations européennes d’acier et d’aluminium». Et d’ajouter que l’UE ne restera pas sans réponse. «[Ces droits] déclencheront des contre-mesures fermes et proportionnées», affirme-t-elle. Une situation qui n’est pas sans rappeler le premier mandat de Donald Trump et ses taxes sur l’acier et l’aluminium de 2018. A cette époque, l’UE avait alors rapidement réagi en dressant une liste de rétorsions, qui incluaient des produits agroalimentaires comme le bourbon, le maïs doux ou le jus d’orange, pour un montant de 2,8 milliards d’euros. Les ministres du Commerce doivent se réunir le 12 février pour aborder le sujet.


Par La rédaction

Etats-Unis : certaines subventions agricoles bloquées par les décisions de Trump

Victimes indirectes du gel, depuis suspendu, de tous les financements fédéraux voulu par Donald Trump, les agriculteurs américains étaient le 11 février au Congrès alors que les subventions vers leur secteur, politiquement influent, sont toujours sur pause. Pour l’instant, ils n’ont en effet touché aucun remboursement prévu théoriquement dans le cadre de deux programmes du département de l’Agriculture (USDA) créés pour soutenir leurs investissements dans la conservation des sols et la production d’énergie propre. Ces deux programmes ont été créés dans le cadre de l’Inflation Reduction Act (IRA), le grand plan vert de l’ancien président Joe Biden, qui a permis plusieurs milliards de dollars d’investissements dans des projets d’énergie renouvelable dans tout le pays. «L’USDA et les agences fédérales doivent honorer leurs engagements auprès des agriculteurs et des communautés rurales», a ainsi déclaré  le président du NFU, Rob Larew. «Il est habituel qu’un nouveau gouvernement examine les programmes et financements engagés, mais l’agriculture est déjà confrontée à un niveau important d’incertitude économique», a-t-il souligné.


Par La rédaction

Taxes américaines : Trump lance une guerre commerciale, le Canada réplique

Le président américain Donald Trump a officiellement mis sa menace à exécution: les États-Unis vont imposer, à compter du 4 février, des droits de douane de 25% sur les importations du Canada et du Mexique (à l’exception du pétrole canadien soumis à un droit réduit de 10%). Également dans le viseur de la Maison-Blanche, la Chine voit ses exportations être taxées, mais à un niveau moindre (10%). Trump justifie sa mesure par «la menace extraordinaire posée par les immigrants illégaux et les drogues». En réponse, le gouvernement canadien a déjà annoncé la mise en place de rétorsions, à compter du 4 février, imposant des droits supplémentaires de 25% sur 1256 produits pour un montant de 30 milliards de dollars canadiens (Md$ CA), dont plusieurs produits agroalimentaires (volailles, œufs, saucisses, blé dur, produits laitiers, certains fruits et légumes). «Ces contre-mesures demeureront en place jusqu’à ce que les États-Unis éliminent leurs tarifs contre le Canada», indique le ministère des Finances canadien. À cela devrait s’ajouter prochainement une deuxième vague de mesures d’une valeur de 125 Md$ CA qui concernera aussi l’agriculture (notamment le bœuf et le porc). En parallèle, Ottawa va porter le différend devant l’OMC. De son côté, le Mexique, qui avait aussi annoncé des rétorsions, a réussi à négocier, le 3 février avec Trump, une suspension temporaire des droits pour un mois.


Par La rédaction

Taxes américaines : le Mexique annonce des mesures tarifaires de rétorsion

Le Mexique, qui a récemment conclu un accord commercial avec l’Union européenne, a répondu par la fermeté le 2 février aux droits de douane de 25% imposés par le président américain Donald Trump, qui menacent ses exportations, sa croissance et sa monnaie, d’après les analystes. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a immédiatement annoncé «des mesures tarifaires et non tarifaires en défense des intérêts du Mexique», dont 83% des exportations partent chez le voisin américain (automobiles, ordinateur, produits agricoles). Le Mexique enregistre de forts excédents dans son commerce avec les Etats-Unis, ce qui a conduit M. Trump à affirmer que son pays «subventionne le Mexique». La présidente de gauche nationaliste n’a cependant pas détaillé ces «mesures tarifaires» ni donné de calendrier, à la différence du Premier ministre canadien Justin Trudeau avec qui elle s’est entretenue samedi.La taxation à 25% des importations par les Etats-Unis «représente une menace directe pour la compétitivité de l’Amérique du Nord et la stabilité économique de notre pays», s’est inquiété le syndicat patronal Coparmex. «Les exportations d’automobiles, de pièces détachées, d’ordinateurs, de produits électro-ménagers et de produits agricoles seront sérieusement affectées, ce qui pourrait se traduire par un sévère ralentissement économique».


Par La rédaction

Climat : les États-Unis vont sortir une nouvelle fois de l’accord de Paris

L’administration du nouveau président américain Donald Trump a annoncé le 20 janvier que les États-Unis se retireraient une deuxième fois de l’accord de Paris sur le climat, mettant ainsi en péril les efforts mondiaux visant à freiner le réchauffement climatique. «Le président Trump se retirera de l’accord de Paris sur le climat», a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué. Les États-Unis, deuxième pollueur mondial derrière la Chine et premier pollueur historique, avaient déjà quitté brièvement l’accord sous le premier mandat du républicain, avant que Joe Biden n’acte leur retour. Le nouveau retrait entrera en vigueur un an après l’annonce officielle. «Nous allons forer à tout-va», a aussi lancé le président américain lors de son discours d’investiture, réitérant sa promesse de campagne de doper la production de pétrole et de gaz des États-Unis, déjà premier producteur mondial, pour faire baisser les coûts de l’énergie. Pour ce faire, le républicain a annoncé qu’il décréterait un état d’«urgence énergétique» national et reviendrait sur nombre de mesures climatiques prises par son prédécesseur Joe Biden pour favoriser la transition énergétique. Parmi celles-ci, les financements alloués aux énergies renouvelables ou à l’achat de véhicules électriques.