Mot-clé : Consommation

Par Agra

Vin : la baisse de consommation s’étend aux acheteurs de plus de 50 ans

En berne depuis plusieurs années, les ventes de vin en magasins voient leur baisse s’étendre aux Français de plus de 50 ans, selon un baromètre publié le 18 août par NielsenIQ. Elles affichent sur un an -7 % en unités de consommation (au 7 juillet) entre 2023 et 2025, avec cette année 43 % de bouteilles de rouge, 29 % de rosé et 28 % de blanc, indique le cabinet. « Depuis plusieurs années, la perte d’acheteurs est marquée, surtout chez les moins de 50 ans. Et même les plus de 50 ans réduisent leur consommation : les 50-64 ans sont passés de 25 unités/an en 2021 à 21 en 2025, et les plus de 65 ans de 32 à 29 unités », d’après une synthèse transmise à la presse. Ce décrochage des ventes de vin est plus ténu chez les moins de 35 ans (entre 9 et 10 unités/an depuis 2021), et les 35-49 ans (entre 13 et 14). L’évolution par couleur montre un rattrapage en 2025 pour le rosé, après une année 2024 perturbée par un été pluvieux. Sur les sept premières périodes mesurées par NielsenIQ, les ventes de vin rosé affichent +2,3 % en volume (-7,3 % en 2024), celles de blanc +0,1 % (inchangé). Le rouge accentue sa baisse, à -7,5 % (après -4,6 % l’an dernier). NielsenIQ souligne, côté rosé, « le fort dynamisme des appellations Méditerranée et Terres du Midi, avec une croissance de 10 % en unités par rapport à 2023 ».


Par Agra

Alcool : aux États-Unis, une majorité d’Américains le juge néfaste pour la santé

Les Américains boivent de moins en moins d’alcool et considèrent désormais pour une majorité d’entre eux que sa consommation, même modérée, est mauvaise pour la santé – ce qui constitue une première –, révèle un sondage. Ces chiffres, rapportés mi-août par l’institut de sondage Gallup, donnent à voir un changement d’attitude des Américains vis-à-vis des boissons alcoolisées, le nombre de consommateurs rapportés en 2025 étant historiquement bas. En 2025, 54 % des Américains interrogés disaient boire de l’alcool, que ce soit occasionnellement ou régulièrement. C’était 58 % en 1939 (début du suivi par Gallup) et au moins 60 % entre 1997 et 2023, souligne l’institut de sondage. Et ceux qui disaient boire buvaient moins, le nombre moyen de verres consommés au cours des sept jours précédant l’entretien étant de 2,8 verres, soit « le chiffre le plus bas enregistré par Gallup depuis 1996 ». Mais c’est surtout la perception des effets de l’alcool sur la santé, que l’institut a commencé à suivre à partir de 2001, qui a le plus évolué. Le nombre de personnes considérant comme mauvaise la consommation modérée (un ou deux verres par jour) est ainsi passé de 27 % au début des années 2000 à 53 % en 2025. Ce changement de perception survient alors que la sensibilisation aux risques liés à la consommation d’alcool, même faible, s’est intensifiée, note l’institut.


National | Par Actuagri

Le foie gras a réussi son retour sur le marché

Le retour en grâce du foie gras dans les assiettes des Français se poursuit après l’effondrement de la production en 2022 et 2023 en raison de la grippe aviaire, selon un communiqué de l’interprofession Cifog. Après une saison festive réussie fin 2024, les ventes ont progressé depuis le début de 2025 de 19 % en volume de début janvier à fin mai en distribution, tandis que les ventes de magrets…


Par Agra

Volaille : l’origine France remonte la pente en GMS dans les produits élaborés

Dans un communiqué paru le 29 juillet, l’association de la promotion de la volaille française (APVF), qui pilote notamment le logo Volaille française, constate un rebond de l’origine française en GMS parmi les produits élaborés, segment où la filière française est historiquement la plus faible, et où elle avait reculé en raison des crises d’influenza aviaire successives ces dernières années. Sur la base de son étude annuelle, réalisée en avril dans 25 enseignes, l’APVF constate que la part de l’origine France est en augmentation de 9 points en 2024, représentant 64% des produits élaborés cuits recensés, retrouvant ainsi son niveau de 2022. Dans le rayon libre-service, l’origine France reste stable, à 98% et l’étiquetage Volaille française est en léger recul (-3 points, à 72%). Pour rappel, la consommation totale de viandes de volailles a de nouveau augmenté en 2024, mais – et c’est un changement par rapport à la tendance des dernières années – elle l’a fait plus vite que les importations, faisant repasser la ratio importations/consommation sous la barre symbolique des 50% en poulet, selon la synthèse conjoncturelle sur la consommation de viandes mise en ligne par FranceAgriMer le 11 juillet.


Par Agra

Champignons : en France, une production et une consommation stables en 2024

La production française de champignons de couche se stabilise à 75 400 t en 2024, dans la moyenne 2021-2023, selon le dernier rapport de l’Anicc (interprofession du champignon de couche) présenté à l’occasion de son assemblée générale le 3 juin. Celle des champignons cultivés autres que champignon de couche (pleurotes, shiitakés, etc.) est estimée à 3 500 tonnes. Pour mémoire, la production française représentait en 2000 un peu moins du double des volumes actuels (soit 140 000 tonnes), elle connait une lente érosion depuis, même si la situation se stabilise depuis 2021. Les volumes sont produits aujourd’hui par une cinquantaine de champignonnistes ; 85 % sont originaires des Pays de la Loire, des Hauts-de-France et de l’Aquitaine. En 2024, les importations ont diminué pour atteindre 39 976 t (-4 %), mais restent à un niveau élevé. La Pologne renforce sa position de premier fournisseur de la France en champignons de couche frais au détriment des Pays-Bas et de la Belgique. L’origine polonaise représente 83 % des importations françaises avec près de 33 000 t en 2024. Les volumes importés des Pays-Bas comme ceux de Belgique sont en baisse depuis 2021. La consommation demeure stable, selon KantarWorldPanel (66,4 % des Français en ont acheté en 2024), avec des quantités stables à 2,6 kg par ménage.


Par Agra

Bio : la FNSEA veut des fonds européens pour pallier les coupes budgétaires

La FNSEA appelle l’État à « obtenir des fonds européens » pour « poursuivre » le travail de communication de promotion de la bio tel qu’il était prévu avant les coupes budgétaires annoncées la semaine dernière. « La communication demeure l’un des leviers essentiels pour relancer la consommation de produits bio », affirme le syndicat. Après plusieurs années de crise de marché, née après la pandémie de Covid-19, les premiers signes de reprise de la bio sont apparus en début d’année, principalement dans les magasins spécialisés, mais les professionnels craignent un nouveau recul des surfaces en 2024. Si la FNSEA reconnaît les « contraintes budgétaires de la France » actuellement, elle rappelle « l’engagement » du ministère de l’Agriculture, en septembre 2023, à aider le secteur de sortir de la crise par une enveloppe pluriannuelle dédiée à la communication. Enveloppe qui s’élevait à 5 M€ par an pendant trois ans (2024, 2025, 2026). « Il est impératif que l’État se mobilise pour trouver des leviers budgétaires complémentaires et tout particulièrement au niveau européen », affirme la FNSEA.


Par Agra

Viande : la consommation déclarée de veau progresse en restauration (sondage)

D’après une enquête Opinion Way pour Interbev (interprofession) présentée le 2 juin, la consommation déclarée de viande de veau progresse en restauration entre 2025 et 2019, alors qu’elle stagne à domicile. Parmi les 1 008 répondants consommateurs de viande interrogés en février, 20 % disent manger du veau au restaurant au moins une fois par mois (+6 points en six ans). À domicile, les consommateurs sondés sont 57 % à consommer du veau une fois par mois. Un pourcentage qui n’a pas varié significativement depuis 2019, date de la précédente étude. L’institut de sondage attribue la progression en RHD à la multiplication des restaurants « bouillons » (cuisine traditionnelle française bon marché) et italiens, où le veau est souvent présent. Dans le détail, Opinion Way constate une sur-consommation de veau au restaurant chez les hommes et chez les jeunes (moins de 34 ans), alors que les plus de 50 ans sont en retrait ; une répartition habituelle en matière de restauration. Selon les dernières estimations de l’Idele, la restauration (tous types confondus) représentait un quart de la consommation française de veau en 2022, et est approvisionnée à 54 % par de la viande importée. Il s’agit, comme pour l’ensemble des viandes, d’un marché en croissance.


Par Agra

Score nutritionnel/environnemental : les consommateurs plus sensibles à la santé (étude)

Alors que le gouvernement prépare un affichage environnemental sur l’alimentation, des chercheurs de Paris-Saclay ont étudié les interactions entre différents types de notations, comme le montre un brief publié en avril. Par exemple, une enquête en ligne en 2021 portait sur une pizza (présentée comme fictive), avec trois scores testés : le Nutri-Score, un score écologique et un score global (qui synthétise les deux). Résultat : pour chaque score, « l’effet dominant vient de la réduction des intentions d’achat liée à la couleur orange » (lettres D ou E). Surtout, avec l’orange foncé, « le score nutritionnel entraîne des baisses des intentions d’achat plus importantes que celles liées au score écologique ou au global-score, montrant une plus forte sensibilité donnée à la dimension de santé par rapport à celle de l’environnement ». Quand on combine « deux scores de couleurs opposées », « l’impact négatif » de l’orange foncé sur les intentions d’achat « n’est pas compensé par l’impact positif de la couleur verte pour l’autre score ». Selon une autre étude (2025), en laboratoire, « lorsqu’un score est défavorable, le consentement à payer (CAP) des consommateurs diminue de manière significative, même si un autre score est favorable ». Par ailleurs, « un seul score favorable (vert) n’augmente pas significativement le CAP des consommateurs, mais l’apposition conjointe de deux scores favorables le fait ».


Par Agra

Nutrition : des promos plutôt mauvaises pour la santé, selon des associations

Sept associations, dont Foodwatch et le RAC, accusent les supermarchés de pousser les consommateurs à «acheter des aliments », dans une étude le 21 mai. Elles ont étudié plus de 4 700 promotions alimentaires de Carrefour, Coopérative U, Leclerc, Intermarché et Lidl, entre février et mars. Résultat : «66% des promotions concernent des produits trop gras, trop sucrés, trop salés» (boissons sucrées, charcuterie, gâteaux industriels…) et 40% «proposent d’acheter en lot ou ‘’2+1 offert’’» des «produits à fortement limiter selon les recommandations santé». En parallèle, «seules 12% des promotions portent sur des aliments sains» (fruits, légumes, légumineuses…). Les associations exigent que la grande distribution augmente «à 50% minimum la part de promotions pour des produits que le PNNS recommande de consommer davantage» (dont les fruits et légumes, légumes secs, céréales complètes, huiles de colza, de noix et d’olive) et la part des produits bio (hors ultra-transformation) «pour que ces derniers représentent au moins 10% de l’ensemble des produits en promotion». Contacté par l’AFP, Les Mousquetaires (Intermarché) fait valoir que ses clients «bénéficient tous les week-ends de 10% de réduction» sur les fruits et légumes, et Carrefour «conteste point par point cette étude».

Source Agra


Par Agra

Consommation : l’inflation a été de retour dans les rayons en avril (Circana)

Après onze mois de déflation, l’inflation fait son retour sur les produits de grande consommation en avril, constate Circana dans son analyse publiée le 29 avril. Les prix de détail en grandes surfaces sont en hausse de 0,3% sur 1 an et de 0,9% sur 1 mois. Les hausses se manifestent surtout dans les rayons boissons et de l’épicerie sucrée, qui sont en hausses respectives de 4% et de 6% par rapport à avril 2024. Elles affectent plus particulièrement les produits à base de café ou de chocolat. Emily Mayer, directrice des études à Circana, commente sur le réseau Linked’In que le fait mérite d’être souligné même si, souligne-t-elle, « l’inflation globale est modérée et touche un nombre limité de catégories (40 catégories ont une inflation supérieure à 1% en avril et 12 une inflation supérieure à 5%) ». L’analyste juge qu’ « il sera intéressant de suivre dans les prochains mois si le niveau global d’inflation augmente, si le nombre de catégories concernées progresse et si ce retour de la hausse des prix vient contrarier le mieux que l’on observe sur notre secteur depuis le début d’année que ce soit en termes d’évolution des volumes et de remontée en gamme des consommateurs ».

source: Agra