Mot-clé : Consommation

Par Agra

Pomme de terre primeur : bonne notoriété, méconnaissance des spécificités (étude)

La pomme de terre primeur conserve une bonne notoriété : en 2024 : 94 % des Français interrogés la connaissaient (un niveau stable depuis 2016), souligne une étude OpinionWay pour FranceAgriMer et le CNIPT (interprofession). Mais «les consommateurs connaissent de moins en moins ses caractéristiques – peau lisse et fine, petite taille, texture fondante – ainsi que la période à laquelle elle est présente sur les étals », précise-t-elle. Néanmoins, les achats sont orientés à la hausse sur une décennie (46 % en 2024, contre 41 % en 2014), avec une mixité dans les lieux d’achats : 53 % sont réalisés en GMS, 41 % au marché et 27 % en magasin spécialisé. Le prix des pommes de terre de primeur demeure le premier critère de choix (66 % en 2024, contre 57 % en 2021), suivi de l’origine du produit, en recul. « Quand l’origine est un critère d’achat, c’est l’origine française qui prime pour les acheteurs interrogés. Ils semblent moins regardants de la provenance régionale », souligne l’étude. La perception du rapport qualité/prix s’améliore par rapport à 2021 (34 % en 2024, 28 % en 2021), tout comme de son délai de conservation (34 % en 2024 au lieu de 26 % en 2021). Quant à l’aspect saisonnier, il constitue un motif d’achat pour 45 % des répondants, derrière le goût (64 %).


National | Par La rédaction

L’inflation alimentaire en pause sur 2024

L’association Familles Rurales a dévoilé le 7 avril son enquête sur l’inflation alimentaire. Si celle-ci est égale à 0 % sur un an, les disparités restent parfois importantes en fonction des produits.  Marché Sainte-Anne Martinique © Actuagri-CS Sous l’intitulé «Les belles intentions de la grande distribution et des industriels à l’épreuve de la transparence attendue sur leurs marges», Familles Rurales a rendu public son baromètre relatif à l’inflation alimentaire. Selon…


Par Agra

Santé : pas d’aliments à base de soja en restauration collective, préconise l’Anses

« Le soja étant la principale source d’isoflavones, l’Anses recommande de ne pas servir d’aliments à base de soja en restauration collective pour éviter une surconsommation », indique un communiqué de l’agence sanitaire, qui a publié le 24 mars des travaux évaluant le risque sanitaire lié à ces molécules phytoœstrogènes. Parmi les produits qui en contiennent, on trouve par exemple des desserts, yaourts, boissons, steaks végétaux, tofus, biscuits apéritifs… L’Anses a établi deux valeurs toxicologiques de référence (VTR) par ingestion « à partir d’effets toxiques affectant le système reproducteur » : une pour la population générale (0,02 mg/kg de poids de corps/jour), une autre pour les femmes enceintes et en âge de procréer ainsi que les enfants prépubères (0,01 mg/kg de poids de corps/jour). Résultat : 76 % des enfants de 3 à 5 ans consommant ces aliments dépassent la VTR, de même que 53 % des filles de 11 à 17 ans, 47 % des hommes de 18 ans et plus, ainsi que des femmes de 18 à 50 ans. Par ailleurs, l’Anses recommande aux industriels et aux producteurs de « mettre en œuvre des techniques agronomiques et des procédés de fabrication permettant de produire des aliments en maîtrisant les teneurs en isoflavones ».


Par Agra

Viande : un Français sur trois prévoit de réduire sa consommation (sondage)

D’après le troisième Baromètre réalisé par Harris interactive pour le Réseau action climat (RAC), publié le 18 mars, un tiers des répondants pensent qu’ils consommeront « en moyenne » moins de viande dans les trois prochaines années. Une part en recul de six points par rapport à l’édition précédente du sondage, réalisée en 2023. Dans le détail, 23 % des personnes interrogées prévoient de manger « un peu moins » de viande et 10 % « beaucoup moins », quand plus de la moitié (56 %) n’envisagent pas de modifier leur consommation. Les raisons évoquées pour réduire la consommation de viande : le prix (46 %) et la santé (44 %), devant les motifs environnementaux (39 %) et de bien-être animal (37 %). Seuls 23 % des répondants disent avoir « trouvé des alternatives à la viande qui [leur] plaisent davantage ». Près de la moitié des personnes interrogées (53 %) indiquent avoir déjà réduit leur consommation dans les trois dernières années. Selon le ministère de l’Agriculture, la consommation totale de viande (calculée par bilan) a augmenté en 2021 et 2022, avant de reculer en 2023 sous l’effet de l’inflation. En 2024, elle a fortement rebondi pour la volaille (+10 %) et le porc (+1,7 %), tandis que les ventes de bœuf (-1,9 %) et d’agneau (-3,8 %) ont continué de diminuer, selon le bilan annuel de FranceAgriMer. *Enquête en ligne auprès de 1 102 personnes réalisée en février

 

Source Agra


Par La rédaction

Nutri-Score : le gouvernement valide la nouvelle version et promet une «amélioration continue»

Alors qu’Annie Genevard refusait jusqu’alors de signer l’arrêté permettant l’application du nouveau Nutri-Score, souhaitant en « corriger les effets négatifs » et lui reprochant notamment de donner une mauvaise note à des produits « remarquables » (fromages, charcuteries), elle a finalement signé ce texte aux côtés d’Éric Lombard (Economie), Véronique Louwagie (Commerce), Catherine Vautrin et Yannick Neuder (Travail, Santé), annonce un communiqué interministériel, le 14 mars. Cependant, les ministres demandent ensemble « une démarche d’amélioration continue du dispositif » et précisent qu’ils seront « attentifs à ce que ce système fondé sur le volontariat ne nuise pas aux produits issus de la richesse de nos terroirs », « symboles de notre patrimoine culinaire ». Ils rappellent que ces produits sont « notés défavorablement par l’algorithme du Nutri-Score calculé à partir d’une quantité de 100g ou 100 ml de produits, bien qu’ils offrent des bienfaits nutritionnels reconnus lorsqu’ils sont consommés selon les repères nutritionnels sur Manger Bouger et ceci dans le cadre d’une alimentation variée équilibrée ». Côté pratique, les acteurs engagés dans la démarche ont « deux ans » pour « mettre à jour leurs emballages et apposer le nouveau Nutri-Score ».

 

Source Agra


Par La rédaction

Fruit et légumes : hausse du nombre de Français pratiquant l’autoproduction (étude)

Selon la seconde édition de l’observatoire de l’autoproduction Gamm Vert/Obsoco sorti le 10 mars, le nombre de Français cultivant des légumes a progressé de 4 points entre 2022 et 2024 (atteignant 36% des répondants) et ceux cultivant des fruits, de 2 points (43%). Par ailleurs, ils sont 31% à confectionner des conserves ou bocaux de fruits et 23% en ce qui concerne les légumes. Globalement, 38 millions de Français pratiquent au moins une activité d’autoproduction, dont une très grande majorité (28,8 millions, soit 63%) cultivent des fruits, des légumes ou des herbes aromatiques. Le reste concerne la fabrication d’engrais naturel (43%), les conserves et charcuterie (36%) l’élevage de poule (9%) ou l’apiculture amateur (1,3%). «L’autoproduction confirme sa dynamique positive avec 13% de nouveaux pratiquants (soit 5,8 millions de Français). Les nouveaux producteurs sont plus jeunes, plus urbains, mais aussi plus modestes» souligne l’étude. Les motivations sont diverses. Si disposer de produits bruts et sains est la première raison (55%), près de 38% indiquent être dans une démarche d’économie : cette motivation gagne 8% entre 2022 et 2024, reflétant le contexte inflationniste. En 2024, la somme annuelle moyenne consacrée à l’autoproduction est de 200€ par individu, légèrement en baisse par rapport à 2022 (-18€).

 

Source Agra


Par Elisa Llop

Fruits et légumes : léger recul des ventes en volumes en 2024

Un recul de 2,7% des achats en volume a été observé en 2024, souligne l’interprofession Interfel dans son bilan de la consommation présenté le 25 février au Salon de l’agriculture. Le mouvement est net sur le début et la fin des campagnes de produits d’été. Une conjugaison d’effet d’offre et de demande a été à l’œuvre : démarrages retardés pour certains produits (conditions climatiques), fin précoces (pêche nectarine par exemple), impacts sur le niveau d’offre (en cerise notamment). Certains fruits (hors exotiques) ont particulièrement pâti de la situation: -24,1% pour l’abricot, -30% pour la pastèque- 9,1% en raisin. En revanche, le kiwi (+9,6%) les petits fruits rouges (+10%) et le duo clémentine-mandarine (+3,2%) ont progressé sur la période. En légumes, les reculs sont moins marqués : -9,2% pour la mâche, -8,2% pour l’endive, -6,4% pour le radis. Les progressions sont plus nombreuses : chou-fleur (+29,9%), patate douce (+14,7%), citrouille-potiron (+8,4%), concombre (+3 ,1%), tomate (+1,8%). Au global de l’année, la hausse des prix, plus marquée en fruit qu’en légume, a été de 1% et résulte des conditions climatiques adverses pour certains fruits comme l’abricot.

Source AGRA


Par La rédaction

Volaille : première viande consommée en 2024, au profit du poulet importé (Anvol)

L’interprofession de la volaille de chair Anvol a annoncé ce 18 février en conférence de presse que la volaille était devenue en 2024 la première viande consommée par habitant. Mais l’interprofession a déploré que cette consommation globale, largement dominée par le poulet, ait occasionné une montée en flèche des importations de cette espèce depuis 2019. Précisément, la consommation « apparente » (calculée à partir des de la production nationale et des échanges) de volaille, ramenée au nombre d’habitant est de 31,6 kg/hab, indique Anvol de source Itavi d’après SPP et Eurostat. Le poulet représente à lui seul 24,9 Kg/hab. L’interprofession souligne qu’en France la consommation de poulet a progressé plus vite depuis 2019  que la production: de 24,4% contre 10,6% en cinq ans. Ceci au profit d’importations de filets, cuisses et préparations, essentiellement utilisées par la restauration hors domicile, commerciale ou collective, et les industriels des produits élaborés, plats cuisinés, sandwiches ou plats cuisinés. Près d’un poulet sur deux consommé (48% en tonnes équivalent carcasse en 2024) est importé, rappelle Anvol, principalement du fait de la restauration hors domicile et des industries de seconde transformation.


Par La rédaction

Lait : rebond de la production française, après trois années de recul (interprofession)

A l’occasion d’une conférence de presse le 18 février, l’interprofession laitière (Cniel) a indiqué que la production française rebondissait légèrement, de 1% (à un peu moins de 23 millions de litres), après trois années de repli et une production qui s’approchait presque des 24 millions de litres au début des années 2020. Derrière ce regain se cachent des disparités régionales importantes, avec des baisses au Sud et dans l’Est l’Hexagone, probablement en lien avec l’épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO). En conséquence, la filière a exporté davantage que l’an passé (+9% en volume, +2,5% en valeur). Sur le marché mondial, la présence des grands pays exportateurs est stable depuis 2022, après plusieurs années de hausse. En revanche, les productions des pays asiatiques sont en essor, ce qui a réduit la demande. Le prix payé aux producteurs est relativement stable depuis 2022 autour de 450 € les 1000 litres, contre environ 350 entre 2019 et 2021. Dans les rayons, les produits laitiers ont plutôt bien résisté à l’inflation, et sont portés par les achats de crème et de fromage. Le Cniel observe un léger ralentissement de la croissance des marques de distributeurs, après un pic durant la période d’inflation.


Par Elisa Llop

Volaille : première viande consommée en 2024, au profit du poulet importé (Anvol)

L’interprofession de la volaille de chair Anvol a annoncé ce 18 février en conférence de presse que la volaille était devenue en 2024 la première viande consommée par habitant. Mais l’interprofession a déploré que cette consommation globale, largement dominée par le poulet, ait occasionné une montée en flèche des importations de cette espèce depuis 2019. Précisément, la consommation « apparente » (calculée à partir des de la production nationale et des échanges) de volaille, ramenée au nombre d’habitant est de 31,6 kg/hab, indique Anvol de source Itavi d’après SPP et Eurostat. Le poulet représente à lui seul 24,9 Kg/hab. L’interprofession souligne qu’en France la consommation de poulet a progressé plus vite depuis 2019  que la production: de 24,4% contre 10,6% en cinq ans. Ceci au profit d’importations de filets, cuisses et préparations, essentiellement utilisées par la restauration hors domicile, commerciale ou collective, et les industriels des produits élaborés, plats cuisinés, sandwiches ou plats cuisinés. Près d’un poulet sur deux consommé (48% en tonnes équivalent carcasse en 2024) est importé, rappelle Anvol, principalement du fait de la restauration hors domicile et des industries de seconde transformation.