Mot-clé : Consommation

Par Agra

Bio : la FNSEA veut des fonds européens pour pallier les coupes budgétaires

La FNSEA appelle l’État à « obtenir des fonds européens » pour « poursuivre » le travail de communication de promotion de la bio tel qu’il était prévu avant les coupes budgétaires annoncées la semaine dernière. « La communication demeure l’un des leviers essentiels pour relancer la consommation de produits bio », affirme le syndicat. Après plusieurs années de crise de marché, née après la pandémie de Covid-19, les premiers signes de reprise de la bio sont apparus en début d’année, principalement dans les magasins spécialisés, mais les professionnels craignent un nouveau recul des surfaces en 2024. Si la FNSEA reconnaît les « contraintes budgétaires de la France » actuellement, elle rappelle « l’engagement » du ministère de l’Agriculture, en septembre 2023, à aider le secteur de sortir de la crise par une enveloppe pluriannuelle dédiée à la communication. Enveloppe qui s’élevait à 5 M€ par an pendant trois ans (2024, 2025, 2026). « Il est impératif que l’État se mobilise pour trouver des leviers budgétaires complémentaires et tout particulièrement au niveau européen », affirme la FNSEA.


Par Agra

Viande : la consommation déclarée de veau progresse en restauration (sondage)

D’après une enquête Opinion Way pour Interbev (interprofession) présentée le 2 juin, la consommation déclarée de viande de veau progresse en restauration entre 2025 et 2019, alors qu’elle stagne à domicile. Parmi les 1 008 répondants consommateurs de viande interrogés en février, 20 % disent manger du veau au restaurant au moins une fois par mois (+6 points en six ans). À domicile, les consommateurs sondés sont 57 % à consommer du veau une fois par mois. Un pourcentage qui n’a pas varié significativement depuis 2019, date de la précédente étude. L’institut de sondage attribue la progression en RHD à la multiplication des restaurants « bouillons » (cuisine traditionnelle française bon marché) et italiens, où le veau est souvent présent. Dans le détail, Opinion Way constate une sur-consommation de veau au restaurant chez les hommes et chez les jeunes (moins de 34 ans), alors que les plus de 50 ans sont en retrait ; une répartition habituelle en matière de restauration. Selon les dernières estimations de l’Idele, la restauration (tous types confondus) représentait un quart de la consommation française de veau en 2022, et est approvisionnée à 54 % par de la viande importée. Il s’agit, comme pour l’ensemble des viandes, d’un marché en croissance.


Par Agra

Score nutritionnel/environnemental : les consommateurs plus sensibles à la santé (étude)

Alors que le gouvernement prépare un affichage environnemental sur l’alimentation, des chercheurs de Paris-Saclay ont étudié les interactions entre différents types de notations, comme le montre un brief publié en avril. Par exemple, une enquête en ligne en 2021 portait sur une pizza (présentée comme fictive), avec trois scores testés : le Nutri-Score, un score écologique et un score global (qui synthétise les deux). Résultat : pour chaque score, « l’effet dominant vient de la réduction des intentions d’achat liée à la couleur orange » (lettres D ou E). Surtout, avec l’orange foncé, « le score nutritionnel entraîne des baisses des intentions d’achat plus importantes que celles liées au score écologique ou au global-score, montrant une plus forte sensibilité donnée à la dimension de santé par rapport à celle de l’environnement ». Quand on combine « deux scores de couleurs opposées », « l’impact négatif » de l’orange foncé sur les intentions d’achat « n’est pas compensé par l’impact positif de la couleur verte pour l’autre score ». Selon une autre étude (2025), en laboratoire, « lorsqu’un score est défavorable, le consentement à payer (CAP) des consommateurs diminue de manière significative, même si un autre score est favorable ». Par ailleurs, « un seul score favorable (vert) n’augmente pas significativement le CAP des consommateurs, mais l’apposition conjointe de deux scores favorables le fait ».


Par Agra

Nutrition : des promos plutôt mauvaises pour la santé, selon des associations

Sept associations, dont Foodwatch et le RAC, accusent les supermarchés de pousser les consommateurs à «acheter des aliments », dans une étude le 21 mai. Elles ont étudié plus de 4 700 promotions alimentaires de Carrefour, Coopérative U, Leclerc, Intermarché et Lidl, entre février et mars. Résultat : «66% des promotions concernent des produits trop gras, trop sucrés, trop salés» (boissons sucrées, charcuterie, gâteaux industriels…) et 40% «proposent d’acheter en lot ou ‘’2+1 offert’’» des «produits à fortement limiter selon les recommandations santé». En parallèle, «seules 12% des promotions portent sur des aliments sains» (fruits, légumes, légumineuses…). Les associations exigent que la grande distribution augmente «à 50% minimum la part de promotions pour des produits que le PNNS recommande de consommer davantage» (dont les fruits et légumes, légumes secs, céréales complètes, huiles de colza, de noix et d’olive) et la part des produits bio (hors ultra-transformation) «pour que ces derniers représentent au moins 10% de l’ensemble des produits en promotion». Contacté par l’AFP, Les Mousquetaires (Intermarché) fait valoir que ses clients «bénéficient tous les week-ends de 10% de réduction» sur les fruits et légumes, et Carrefour «conteste point par point cette étude».

Source Agra


Par Agra

Consommation : l’inflation a été de retour dans les rayons en avril (Circana)

Après onze mois de déflation, l’inflation fait son retour sur les produits de grande consommation en avril, constate Circana dans son analyse publiée le 29 avril. Les prix de détail en grandes surfaces sont en hausse de 0,3% sur 1 an et de 0,9% sur 1 mois. Les hausses se manifestent surtout dans les rayons boissons et de l’épicerie sucrée, qui sont en hausses respectives de 4% et de 6% par rapport à avril 2024. Elles affectent plus particulièrement les produits à base de café ou de chocolat. Emily Mayer, directrice des études à Circana, commente sur le réseau Linked’In que le fait mérite d’être souligné même si, souligne-t-elle, « l’inflation globale est modérée et touche un nombre limité de catégories (40 catégories ont une inflation supérieure à 1% en avril et 12 une inflation supérieure à 5%) ». L’analyste juge qu’ « il sera intéressant de suivre dans les prochains mois si le niveau global d’inflation augmente, si le nombre de catégories concernées progresse et si ce retour de la hausse des prix vient contrarier le mieux que l’on observe sur notre secteur depuis le début d’année que ce soit en termes d’évolution des volumes et de remontée en gamme des consommateurs ».

source: Agra


Par Agra

Pomme de terre primeur : bonne notoriété, méconnaissance des spécificités (étude)

La pomme de terre primeur conserve une bonne notoriété : en 2024 : 94 % des Français interrogés la connaissaient (un niveau stable depuis 2016), souligne une étude OpinionWay pour FranceAgriMer et le CNIPT (interprofession). Mais «les consommateurs connaissent de moins en moins ses caractéristiques – peau lisse et fine, petite taille, texture fondante – ainsi que la période à laquelle elle est présente sur les étals », précise-t-elle. Néanmoins, les achats sont orientés à la hausse sur une décennie (46 % en 2024, contre 41 % en 2014), avec une mixité dans les lieux d’achats : 53 % sont réalisés en GMS, 41 % au marché et 27 % en magasin spécialisé. Le prix des pommes de terre de primeur demeure le premier critère de choix (66 % en 2024, contre 57 % en 2021), suivi de l’origine du produit, en recul. « Quand l’origine est un critère d’achat, c’est l’origine française qui prime pour les acheteurs interrogés. Ils semblent moins regardants de la provenance régionale », souligne l’étude. La perception du rapport qualité/prix s’améliore par rapport à 2021 (34 % en 2024, 28 % en 2021), tout comme de son délai de conservation (34 % en 2024 au lieu de 26 % en 2021). Quant à l’aspect saisonnier, il constitue un motif d’achat pour 45 % des répondants, derrière le goût (64 %).


National | Par La rédaction

L’inflation alimentaire en pause sur 2024

L’association Familles Rurales a dévoilé le 7 avril son enquête sur l’inflation alimentaire. Si celle-ci est égale à 0 % sur un an, les disparités restent parfois importantes en fonction des produits.  Marché Sainte-Anne Martinique © Actuagri-CS Sous l’intitulé «Les belles intentions de la grande distribution et des industriels à l’épreuve de la transparence attendue sur leurs marges», Familles Rurales a rendu public son baromètre relatif à l’inflation alimentaire. Selon…


Par Agra

Santé : pas d’aliments à base de soja en restauration collective, préconise l’Anses

« Le soja étant la principale source d’isoflavones, l’Anses recommande de ne pas servir d’aliments à base de soja en restauration collective pour éviter une surconsommation », indique un communiqué de l’agence sanitaire, qui a publié le 24 mars des travaux évaluant le risque sanitaire lié à ces molécules phytoœstrogènes. Parmi les produits qui en contiennent, on trouve par exemple des desserts, yaourts, boissons, steaks végétaux, tofus, biscuits apéritifs… L’Anses a établi deux valeurs toxicologiques de référence (VTR) par ingestion « à partir d’effets toxiques affectant le système reproducteur » : une pour la population générale (0,02 mg/kg de poids de corps/jour), une autre pour les femmes enceintes et en âge de procréer ainsi que les enfants prépubères (0,01 mg/kg de poids de corps/jour). Résultat : 76 % des enfants de 3 à 5 ans consommant ces aliments dépassent la VTR, de même que 53 % des filles de 11 à 17 ans, 47 % des hommes de 18 ans et plus, ainsi que des femmes de 18 à 50 ans. Par ailleurs, l’Anses recommande aux industriels et aux producteurs de « mettre en œuvre des techniques agronomiques et des procédés de fabrication permettant de produire des aliments en maîtrisant les teneurs en isoflavones ».


Par Agra

Viande : un Français sur trois prévoit de réduire sa consommation (sondage)

D’après le troisième Baromètre réalisé par Harris interactive pour le Réseau action climat (RAC), publié le 18 mars, un tiers des répondants pensent qu’ils consommeront « en moyenne » moins de viande dans les trois prochaines années. Une part en recul de six points par rapport à l’édition précédente du sondage, réalisée en 2023. Dans le détail, 23 % des personnes interrogées prévoient de manger « un peu moins » de viande et 10 % « beaucoup moins », quand plus de la moitié (56 %) n’envisagent pas de modifier leur consommation. Les raisons évoquées pour réduire la consommation de viande : le prix (46 %) et la santé (44 %), devant les motifs environnementaux (39 %) et de bien-être animal (37 %). Seuls 23 % des répondants disent avoir « trouvé des alternatives à la viande qui [leur] plaisent davantage ». Près de la moitié des personnes interrogées (53 %) indiquent avoir déjà réduit leur consommation dans les trois dernières années. Selon le ministère de l’Agriculture, la consommation totale de viande (calculée par bilan) a augmenté en 2021 et 2022, avant de reculer en 2023 sous l’effet de l’inflation. En 2024, elle a fortement rebondi pour la volaille (+10 %) et le porc (+1,7 %), tandis que les ventes de bœuf (-1,9 %) et d’agneau (-3,8 %) ont continué de diminuer, selon le bilan annuel de FranceAgriMer. *Enquête en ligne auprès de 1 102 personnes réalisée en février

 

Source Agra


Par La rédaction

Nutri-Score : le gouvernement valide la nouvelle version et promet une «amélioration continue»

Alors qu’Annie Genevard refusait jusqu’alors de signer l’arrêté permettant l’application du nouveau Nutri-Score, souhaitant en « corriger les effets négatifs » et lui reprochant notamment de donner une mauvaise note à des produits « remarquables » (fromages, charcuteries), elle a finalement signé ce texte aux côtés d’Éric Lombard (Economie), Véronique Louwagie (Commerce), Catherine Vautrin et Yannick Neuder (Travail, Santé), annonce un communiqué interministériel, le 14 mars. Cependant, les ministres demandent ensemble « une démarche d’amélioration continue du dispositif » et précisent qu’ils seront « attentifs à ce que ce système fondé sur le volontariat ne nuise pas aux produits issus de la richesse de nos terroirs », « symboles de notre patrimoine culinaire ». Ils rappellent que ces produits sont « notés défavorablement par l’algorithme du Nutri-Score calculé à partir d’une quantité de 100g ou 100 ml de produits, bien qu’ils offrent des bienfaits nutritionnels reconnus lorsqu’ils sont consommés selon les repères nutritionnels sur Manger Bouger et ceci dans le cadre d’une alimentation variée équilibrée ». Côté pratique, les acteurs engagés dans la démarche ont « deux ans » pour « mettre à jour leurs emballages et apposer le nouveau Nutri-Score ».

 

Source Agra