Mot-clé : Consommation

Par eva dz

Fromages : Sodiaal et U créent un collectif contre la hausse des importations d’emmental

Les coopératives Sodiaal (lait) et U (distribution) alertent sur «la menace que les importations massives d’emmental font peser sur toute la filière laitière française» et lancent un «collectif emmental français», explique un communiqué du 13 novembre. Selon les chiffres de l’Atla (transformateurs), donnés dans le communiqué, un quart de l’emmental consommé en France est fabriqué à l’étranger. De plus, les importations ont grimpé de 11% sur les huit premiers mois de l’année, d’après l’Institut de l’élevage. Or, l’emmental est «le fromage le plus consommé dans notre pays», rappelle le communiqué, avec 3,2 kg par an et par personne, selon l’interprofession (Cniel). Les concurrents des fromages français proviennent principalement d’Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas. Ils sont présents dans les restaurants, les cantines scolaires, les maisons de retraite et «quelques gammes premiers prix de certaines enseignes», indique le communiqué.

«Une aberration quand nous savons qu’en France, nous avons les volumes nécessaires pour répondre à la demande», estime le président de Sodiaal (Entremont), Jean-Michel Javelle. De son côté, la coopérative U s’engage à «privilégier l’origine France» pour ses produits de marque de distributeur. L’industriel et le distributeur ont lancé une campagne de publicité dans la presse et adresseront un courrier et un manifeste aux pouvoirs publics.

La rédaction


Par eva dz

Consommation : selon une enquête, une personne sur deux n’accède pas toujours aux aliments souhaités

Entre 2021 et 2023, la proportion des personnes mangeant suffisamment mais n’accédant pas toujours aux aliments souhaités est passée de 42% à 51% parmi les 4 000 individus de 15 ans et plus interrogés par le Crédoc (étude des modes de vie) dans le cadre de son suivi «Comportement et attitudes alimentaires en France». Une progression attribuée à l’inflation, selon la note de synthèse d’octobre. Ces consommateurs contrariés sont seulement 35% à consommer au moins un fruit par jour, et 23% au moins un légume (contre respectivement 45% et 28% parmi ceux qui ne se refusent aucun aliment). Or, ils connaissent tout autant la recommandation du PNNS (nutrition et santé) de manger au moins cinq fruits et légumes par jour (selon l’enquête, huit consommateurs sur dix la connaissent). En dehors des fruits et légumes, ces consommateurs ont un profil similaire à ceux qui ne se refusent aucun aliment ; ils consomment presque autant de viande et de poisson et sont quasiment tous sensibles au Nutri-Score. Enfin, les trois quarts d’entre eux perçoivent le lien entre alimentation et santé (74%, contre 84% des mieux lotis).

La rédaction


Par eva dz

Foie gras : «reprise» de la production, qui retrouve les niveaux de 2020 et 2021

La production de foie gras en 2024 devrait augmenter d’un tiers par rapport aux mauvaises années 2022 et 2023, a indiqué le Cifog (interprofession du foie gras) le 17 octobre, se félicitant de cette «reprise» après les épizooties successives d’influenza aviaire. L’interprofession a estimé que l’offre des abatteurs français en foie gras cru devrait remonter à environ 13 500 t en 2024, selon une extrapolation basée sur la production des six premiers mois. Ce tonnage atteint presque celui des années 2020 et 2021, tout en restant restant bien inférieur aux 16 663 t enregistrées en 2019. De ce fait, la production française couvrirait 87% de la fourniture hexagonale (importations comprises), contre 80% en 2023.

Fabien Chevalier, nouveau président du Cifog, s’est félicité d’un volume enfin suffisant pour les fêtes de fin d’année. Quant aux exportations, les ventes de tous types de foie gras français sont en augmentation de 3%, à 30 M€ sur les six premiers mois (de source Itavi d’après les douanes). Si la France est pénalisée au Royaume-Uni et au Japon du fait de la vaccination, ses concurrents, la Bulgarie et la Hongrie, le sont du fait de cas d’influenza aviaire, estime-t-on au Cifog. L’interprofession se réjouit du retour de l’excédent commercial, qui est de 3,6 M€ pour les six premiers mois de l’année. Les importations ont en effet reculé de 31%, à 26,5 M€.

La rédaction


Par eva dz

Fromages au lait cru : un livre blanc sur les effets de leur consommation sur la santé humaine

La Fondation pour la biodiversité fromagère a publié, le 14 octobre, un livre blanc faisant la synthèse des études consacrées aux effets de la consommation de fromages, en particulier au lait cru, sur la santé humaine. L’ouvrage intitulé «Bénéfices et risques pour la santé de la consommation de fromages – intérêts de la biodiversité microbienne» est «une synthèse des connaissances scientifiques actuelles sur le sujet», explique un communiqué. Sa conception a été suivie par un comité d’experts issus de VetAgroSup, de l’Institut de l’élevage et du Cnaol (AOP laitières). Les rédacteurs mettent en avant le caractère inédit de leur démarche de synthèse et leur ambition de «présenter des faits scientifiques objectifs», malgré la raison d’être de la fondation qui l’édite : la défense des fromages au lait cru. Ils expliquent l’intérêt de leurs travaux par la place importante qu’occupent les fromages dans l’alimentation des Français, la diminution de la proportion de fromages au lait cru, «l’importance dans notre santé d’un microbiote intestinal diversifié» et «l’accroissement de certaines pathologies ces dernières années» ayant un lien avec l’alimentation.

La rédaction


Par eva dz

Bovins viande : la FNH veut relocaliser l’engraissement pour coller à la demande

Dans un rapport publié le 24 septembre, la Fondation pour la nature et l’homme (FNH) propose le «lancement d’un grand plan de relocalisation de l’engraissement à l’herbe des broutards», afin de «faire coïncider l’offre et la demande de viande bovine» en France. Pour cela, l’ONG compte «accompagner les éleveurs» pour qu’ils privilégient les races mixtes et plus légères (mobilisation des instituts de recherche et des organismes de sélection, concertation entre les interprofessions Interbev et Cniel). La FNH propose de «sécuriser» les débouchés de ces animaux en structurant des «filières locales» grâce au 2d pilier de la PAC et en développant les contrats tripartites.

Côté consommation, l’association promeut une «évolution (…) vers le moins et mieux», via des campagnes de communication et en contraignant les distributeurs à proposer des produits sous signes de qualité et des alternatives végétales. Une orientation qui avantagerait selon elle la «viande française biologique ou Label rouge» au détriment des importations (environ 25% de la consommation). Par ailleurs, la FNH recommande une «refonte du cadre des négociations commerciales» (instauration de prix plancher), ainsi qu’un «état des lieux des financements publics» à tous les maillons de la filière, préalable à leur «fléchage» vers un «modèle agroécologique».

La rédaction


Par La rédaction

Consommation : la dépense alimentaire des ménages rebondit légèrement de 0,3% en juillet

La consommation des ménages a connu un léger rebond en juillet, en hausse de 0,3% en volume par rapport au mois de juin, portée par l’augmentation de la consommation d’énergie et de la consommation alimentaire, indique l’Insee le 30 août. Cette hausse de la consommation des ménages en juillet fait suite à une baisse de 0,6% lors du mois précédent, d’après les données révisées par l’Insee. La consommation en énergie des ménages, qui pèse pour un cinquième des dépenses en biens des ménages, suit la même dynamique (+0,9%), après une chute importante en juin (-1,7%), sous l’effet d’une hausse de la consommation de carburants, en particulier de super sans plomb, analyse l’Insee. Du côté de l’alimentaire – près de deux cinquièmes des dépenses en biens des ménages –, le rebond est plus modéré: +0,4%, après -1,1% en juin. Une hausse attribuée principalement au redémarrage des dépenses en produits agroalimentaires, notamment de la viande, quand la consommation de produits agricoles non transformés, est en baisse pour le quatrième mois consécutif. Malgré ce rebond, sur un an, la consommation des ménages reste en baisse de 0,6%.


Par La rédaction

Concombres : TikTok soupçonné de provoquer une pénurie en Islande

La recette de concombre d’un tiktokeur canadien, relayée par plusieurs influenceurs islandais, a connu un tel succès que le légume y est devenu une denrée rare, rapporte Courrier international le 24 août. «Les supermarchés islandais sont dans l’embarras, après qu’une tendance virale sur TikTok a entraîné une augmentation sans précédent de la demande de concombres – obligeant les fournisseurs à se démener pour répondre à la demande», constate la BBC. Kristín Linda Sveinsdóttir, directrice marketing de l’association des agriculteurs islandais (SFG), précise que, «en l’état actuel des choses, les agriculteurs islandais ne parviennent pas à répondre à la forte demande des consommateurs». À cette période de l’année, certains producteurs se tournent vers d’autres cultures, le concombre n’étant plus assez productif. «C’est également le retour des vacances d’été et la rentrée des classes, deux facteurs qui exercent eux aussi une pression supplémentaire sur les approvisionnements», précise-t-elle. La recette, mêlant concombre, huile de sésame, ail, vinaigre de riz et piment, a été mise en ligne par Logan Moffitt (5,5 millions d’abonnés), baptisé «Mr Concombre» par le New York Times. «Les autres ingrédients de la désormais célèbre recette seraient aussi en rupture de stock», souligne Kristín Linda Sveinsdóttir.


Par La rédaction

Viande : 30,5 kg de porc et 28,9 kg de volaille consommés par Français en 2023 (FranceAgriMer)

Le porc est l’espèce dont la consommation individuelle a le plus diminué en 2023, apprend-on dans le document édité en août 2024 par FranceAgriMer sur la consommation de viandes, d’œufs et de légumineuses. La première espèce consommée en France a reculé de 4,2% par rapport à 2022. Sa consommation individuelle (calculée par bilan) s’établit à 30,5 kgec (équivalent carcasse) par habitant par an. En parallèle, les abattages de porcs ont reculé de 4% (en tec). Au contraire, la volaille, qui occupe la deuxième place dans l’assiette des Français, a continué sa progression. Sa consommation individuelle a augmenté de 2,7%, et elle atteint 28,9 kgec/habitant en 2023. Une progression (+2% en tec) favorisée par la reprise de la production après les épizooties successives d’influenza aviaire. La capacité apparente de la ferme France à couvrir la consommation de porc et de volaille (sans considération des échanges extérieurs) est représentée par les taux d’auto-approvisionnement (production/consommation), figurant dans le bilan annuel de FranceAgriMer sur les marchés des produits animaux. En 2023, ce taux était encore de 100,7% pour le porc; il était de 81% pour la volaille de chair.


National | Par La rédaction

Agriculture biologique : les surmarges des distributeurs ne passent plus

L’agriculture biologique représente 20 % des installations en France. ©IStock Avec l’inflation, cause de la chute de consommation d’aliments bio, les surmarges des distributeurs ne sont plus acceptées par les producteurs. Elles viennent renchérir leurs produits et compromettre la relance des marchés, pourtant vitale pour l’avenir de l’agriculture biologique. « Le développement de la bio ne se fera qu’à partir du marché. Nous ne voulons pas vivre d’aides. Or, la…


Par eva dz

Consommation : recul au mois de juin, notamment sur l’alimentaire, d’après l’Insee

La consommation des ménages a reculé en juin, diminuant de 0,5% en volume par rapport au mois de mai, avec un repli notamment de la consommation d’énergie et alimentaire, indique le 30 juillet l’Insee dans un communiqué. Cette baisse fait suite à un rebond de 0,8% en mai, un chiffre revu «fortement à la baisse de 0,7 point» par rapport à la première estimation de l’Insee, en raison «d’un mois de mai très particulier en termes de normales saisonnières», entraînant «une révision des données brutes sur l’énergie». En juin, la consommation alimentaire s’affiche en baisse de 0,7% sur un mois. «Ce repli provient d’une baisse généralisée des achats sur la quasi-totalité des postes de consommation alimentaire», affirme l’Insee, soulignant que «la consommation de tabac est notamment en forte baisse». Sur un an, la consommation des ménages est en baisse de 1%, tirée notamment par un recul de la consommation alimentaire. Sur l’ensemble du deuxième trimestre 2024 en revanche, elle est «stable» par rapport à celle du premier trimestre.

La rédaction