Mot-clé : Colère des agriculteurs

Par La rédaction

Le gouvernement Attal démissionne, un semestre marqué par la mobilisation agricole

Le gouvernement Attal a officiellement démissionné, le 16 juillet, mais il restera en charge des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement, selon un communiqué de l’Elysée. Et d’ajouter qu’il «appartient aux forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d’actions au service des Françaises et des Français», afin que cette période «s’achève le plus rapidement possible». Invité du journal de TF1, le futur ex-premier ministre a rappelé qu’il ne serait pas le prochain premier ministre. «Je n’aspire pas à être le prochain premier ministre. Je ne serai pas le prochain premier ministre», a-t-il dit. Gabriel Attal a cependant réaffirmé son souhait d’assurer «le traitement des affaires courantes» jusqu’à ce que le nouveau gouvernement soit annoncé, en précisant bien qu’il s’agit d’une période qui doit rester «temporaire». Les six mois qu’aura passé Gabriel Attal à Matignon resteront marquées par les manifestations des agriculteurs. Parties d’Occitanie à l’automne, les mobilisations agricoles ont pris une dimension nationale à partir du 22 janvier, soit une dizaine de jours après la nomination de Gabriel Attal. Le gouvernement a répondu par une batterie de mesures immédiates visant la trésorerie et la simplification ; plusieurs dossiers restent inachevés et en suspens, tels que la loi d’orientation agricole (LOA), et les projets de texte sur la séparation de la vente et du conseil des pesticides, la réforme des relations commerciales (Egalim 4) ou le répartition de la valeur dans l’agrivoltaïsme.


Par La rédaction

Manifestations : les agriculteurs se retirent de la frontière franco-espagnole

Les agriculteurs espagnols et français qui bloquaient, depuis le 3 juin, huit points de passage transfrontaliers le long des Pyrénées, entre le Pays basque et la Catalogne (notamment l’A9 Montpellier-Barcelone et l’A63 Bordeaux-Bilbao), ont peu à peu levé leurs barrages le 4 juin dans la matinée. Du côté des manifestants, on se félicite de la mobilisation à laquelle n’ont pas participé les principaux syndicats agricoles. «La manifestation a été un succès parce que nous nous sommes joints aux Français et [à des agriculteurs du] reste de l’Espagne, et cela a été un succès en termes d’organisation», a estimé Martí Planas, agriculteur espagnol, auprès de l’AFP.

Les manifestants ont assuré avoir eu une conversation téléphonique avec Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’agriculture.

La rédaction


Par La rédaction

Gestion de crise : les États membres cherchent des solutions et surtout des fonds

Alors que quelques dizaines de tracteurs défilaient encore dans les rues de Bruxelles (à l’appel de l’EMB et de Via Campesina), les ministres de l’agriculture des Vingt-sept ont une nouvelle fois fait le point sur la réponse à apporter aux difficultés agricoles. Ils se sont en particulier penchés sur les outils de gestion des risques, convenant que le budget disponible était insuffisant, surtout avec la multiplication des aléas climatiques défavorable. «D’où pourraient venir les fonds manquants?», a résumé le ministre belge David Clarinval qui présidait la réunion. Certains plaident pour une réduction des aides directes, d’autres pour que de l’argent supplémentaire soit débloqué. Le ministre français Marc Fesneau a, lui, demandé une révision du système de la moyenne olympique (calculée sur les cinq dernières années, en excluant la valeur maximale et la valeur minimale) sur laquelle repose les contrats d’assurance climatique. «Après trois ou quatre épisodes climatiques défavorables, mécaniquement, l’indemnisation devient moins intéressante, ce qui rend le système moins puissant», a-t-il détaillé. Ces réflexions vont se poursuivre dans les prochains mois. «Nous devons nous concentrer sur la mise en œuvre» de ces dispositifs afin «de tirer des leçons au fur et à mesure pour la prochaine Pac», a conclu le commissaire européen à l’Agriculture Janusz Wojciechowski.

La rédaction


Par La rédaction

Bio : la Fnab manifeste devant l’ASP contre les retards de versement des aides

Un peu moins d’une centaine d’agriculteurs bio de la Fnab ont manifesté ce 21 mai à Limoges devant le siège de l’Agence des services et paiements (ASP), pour obtenir un versement «sous quinze jours» de l’ensemble des aides PAC, en particulier les aides à l’agriculture biologique (Cab et Mab) et les aides agro-environnementales (MAEC). À l’instar des aides directes découplées et des aides couplées animales (versées en hiver avec avance en octobre), les MAEC, aides bio, dotations pour jeunes agriculteurs (DJA) et aides au maraîchage (versées au printemps) sont sujettes à d’importants retards de versement pour cette première année de la programmation Pac 2024-2027.

Dans un communiqué paru le 21 mai, la Fnab rappelle par ailleurs sa demande, pour les prochaines années, de voir verser les aides bio «au même moment que les autres et non plusieurs mois plus tard…» En février, Gabriel Attal avait annoncé le versement de toutes les aides PAC «d’ici au 15 mars». Le ministère de l’agriculture ne précisera qu’un mois plus tard que cette annonce ne concernait que les «aides qui avaient fait l’objet d’une avance en octobre». Lors du démarrage de la précédente programmation, les aides bio avaient été versées avec un retard allant jusqu’à trois ans – l’État avait été condamné à verser 20 000 € d’indemnité à un agriculteur bio.

La rédaction


Par La rédaction

Manifestations : Emmanuel Macron recevra les syndicats agricoles ce jeudi 2 mai

Le président de la République Emmanuel Macron recevra les représentants des syndicats agricoles ce jeudi 2 mai, annonce le cabinet du ministre de l’agriculture le 29 avril, deux jours après les mesures complémentaires présentées par le Premier ministre. Une source professionnelle précise que l’Élysée prévoit un «temps d’échange sur les perspectives pour l’agriculture française»; au moins deux syndicats étant invités au même horaire, l’échange devrait être collectif. En déplacement dans la Manche samedi, Gabriel Attal avait pour mission de permettre cette rencontre, en mettant un terme à la séquence de négociation qui avait suivi la visite ratée du président de la République au Salon de l’agriculture. Ses annonces se sont articulées principalement autour de soutiens aux agriculteurs les plus en difficulté et d’un plan de soutien à «l’agriculture méditerranéenne». Les premières réactions des syndicats avaient ouvert la voie à une rencontre. Une nouvelle «phase» s’ouvre pour la «déclinaison concrète» de chacune de ces mesures, avaient salué le 27 avril les syndicats agricoles majoritaires, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs. Mais ils ont aussi promis d’être d’une «extrême vigilance» pour surveiller leur concrétisation et le vote cet été d’une nouvelle loi agricole.


Aveyron | National | Par eva dz

Attal présente de nouvelles mesures de soutien à la trésorerie

Le Premier ministre Gabriel Attal s'est déplacé, le 27 avril dans la Manche, pour présenter des mesures complémentaires à celles dévoilées en deux temps en février, pour mettre un terme aux manifestations d'agriculteurs de cet hiver. Quatorze mesures ont été dévoilées. Comme demandé par la FNSEA, des mesures de trésorerie seront annoncées pour les agriculteurs les plus en difficulté qui n'auraient pas pu bénéficier du «plan de trésorerie d'urgence», dévoilé…


Par La rédaction

LOA : le projet de loi enfin présenté, adoption espérée au premier semestre

Le projet de loi (PJL) d’orientation «pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture» arrive le 3 avril en conseil des ministres. Son calendrier se précise. Comme annoncé, le PJL est attendu à partir du 13 mai en séance à l’Assemblée nationale, «plutôt deuxième quinzaine de juin au Sénat», selon le cabinet de Marc Fesneau. «Le souhait du gouvernement, c’est d’avoir un texte adopté au premier semestre.» Un cap est fixé, celui de la «souveraineté alimentaire», avec trois leviers pour parvenir : «former plus et former mieux», «rénover la politique de l’installation et transmission», «simplifier», indique le cabinet. Comme prévu dans la version soumise au Conseil d’Etat, le texte inclut la création d’un nouveau diplôme de niveau bac+3 et l’instauration d’un guichet unique pour les candidats à l’installation. Retravaillé après la crise agricole, il inclut des mesures de simplification. Une «présomption d’urgence » est instaurée en cas de contentieux sur des projets concernant le stockage de l’eau ou les bâtiments d’élevage. Une réglementation unique est prévue sur les haies. Le gouvernement veut aussi adapter l’échelle des peines et remplacer des sanctions pénales par des sanctions administratives dans certains cas d’atteinte à l’environnement ou à la biodiversité.


Aveyron | Par Mallory Bouron

Prix du lait : La FDSEA et les JA Aveyron lancent une nouvelle action syndicale jeudi 18 janvier

Après l'action du 22 décembre dernier, la FDSEA et les JA Aveyron vont de nouveau se mobiliser jeudi 18 janvier devant les locaux de Lactalis, à Rodez. Ils entendent faire respecter la loi EGALIM et obtenir une revalorisation du prix du lait payé aux producteurs par le géant laitier. Une cinquantaine d'éleveurs aux côtés de la FDSEA-JA « Lactalis se rend-elle vraiment compte du contexte dans lequel évolue notre filière…