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Par La rédaction

Élevage : Duplomb propose de fusionner GDS et chambres d’agriculture

Lors de l’examen au Sénat du projet de loi de finances (PLF) pour 2025, le sénateur Laurent Duplomb (LR, Haute-Loire) a proposé de fusionner les Groupements de défense sanitaire (GDS) avec les chambres d’agriculture, pour réaliser «des économies d’échelle». Cette proposition ne faisait pas l’objet d’un amendement, et, dans sa réponse à l’élu auvergnat, la ministre de l’Agriculture ne s’est pas exprimée à ce sujet. S’exprimant plus largement sur les Assises du sanitaire, M. Duplomb a estimé que «réfléchir à un regroupement des GDS avec les chambres d’agriculture peut être un élément qui peut permettre de faire non seulement des économies d’échelle, mais de trouver les moyens nécessaires pour faire une vraie politique territorialisée sanitaire». Il existe 86 GDS en France, pilotés par 1028 administrateurs éleveurs et animés par 1141 salariés. Cette proposition du sénateur avait été formalisée à l’automne dans un rapport budgétaire. Depuis, le réseau GDS France a rencontré la ministre de l’Agriculture, qui lui aurait indiqué que la proposition n’était pas à l’ordre du jour, rapporte son président Christophe Moulin : «Ce sont des débats que nous avons eu il y a 70 ans, et qui reviennent régulièrement par méconnaissance de notre travail. Notre approche ne doit pas être sous l’influence du politique et de l’économique. Nos élus sont apolitiques, pour prêcher non pas la belle parole, mais la bonne parole.» Les fédérations régionales des GDS sont reconnues comme «organismes à vocation sanitaire» (OVS), l’État leur délègue des missions de service public sur les dangers sanitaires réglementés. Ces agréments ont été renouvelés il y a quelques semaines, pour une durée de cinq ans.


Par eva dz

Chambres : le développement, «parent pauvre» des politiques agricoles

«Le développement agricole est devenu le parent pauvre des politiques agricoles», a regretté le président de Chambres d’agriculture France, Sébastien Windsor, à l’occasion d’une conférence de presse le 11 septembre. Le réseau a «avancé» dans sa démarche de développer sa nouvelle offre de conseil intitulée Climaterra, mais «une fois que les tests seront finis, je n’ai rien» pour les financer, constate l’élu consulaire. Pourtant, plaide-t-il, le conseil agricole «est un volet majeur pour aider les agriculteurs à s’approprier les innovations». Et de constater que les aides à l’investissement ont atteint «plusieurs milliards» ces dernières années, et «qu’il n’y a pas de quoi mettre 60 millions d’euros par an pour l’accompagnement». Ainsi, face à la perspective proposée par Gabriel Attal d’une coupe des budgets alloués à la Planification écologique en 2025, Sébastien Windsor demande à en connaître le détail : «Ma ligne, c’est qu’il ne faut pas miser uniquement sur l’investissement matériel. Il faut sortir d’une situation où la seule solution pour défiscaliser en agriculture, c’est d’investir». À ce titre, le président de Chambres d’agriculture France a répété ses demandes en faveur d’incitations fiscales pour l’installation, la dotation pour aléas, ou visant, comme l’an passé, à faire profiter le réseau consulaire de la hausse annoncée de la TFNB.

La rédaction