Mot-clé : Canicule

Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : Assouplissement progressif

L’été 2025 se classe parmi les plus chauds jamais enregistrés, derrière 2003 et 2022. Le mois d’août a été marqué par un contraste net : une première quinzaine caniculaire suivie d’une seconde moitié ponctuée de plusieurs épisodes pluvio-orageux. La semaine dernière, des phénomènes particulièrement intenses et étendus ont touché le département, bien que la moitié sud ait été moins arrosée. Ces conditions météorologiques ont permis une amélioration globale de la…


Par Agra

Prairies : sécheresse et chaleur freinent la pousse de l’herbe en août

Entre manque d’eau, fortes chaleurs et canicules, «en août 2025, l’herbe pousse au ralenti», résume Agreste dans une note de conjoncture parue le 29 août. Depuis le début de la campagne, la pousse cumulée «est désormais déficitaire de 23 % par rapport à la normale» (1989-2018), selon les simulations arrêtées au 20 août pour les «prairies temporaires et permanentes productives». D’après le service statistique du ministère de l’agriculture, après un printemps favorable, «la pousse est déficitaire de 60 % sur les trois derniers mois au niveau national». Or, les mois de juin, juillet et août «assurent normalement 41 % de la pousse annuelle».

Autre élément d’inquiétude : «La quasi-totalité du territoire est déficitaire depuis le début de la campagne», note Agreste, avec des reculs de rendement observés dans une large bande allant du Sud-Ouest au Nord-Est. Les régions les plus touchées ? Hauts-de-France, Pays de la Loire et Île-de-France, qui affichent des chutes de plus de 30 % par rapport à la moyenne ; suivies de Centre-Val de Loire, Grand Est, Normandie, Bourgogne-Franche-Comté et Bretagne, avec des baisses supérieures à 20 %. Seules la région Paca et l’extrémité occidentale du Finistère affichent des pousses excédentaires.

Source Agra


Par Agra

Climat : l’été 2025, troisième plus chaud jamais enregistré en France

Au sortir d’un été caniculaire – le troisième plus chaud depuis le début des mesures en 1900 – la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher a appelé à sortir de « la cécité collective », en conférence de presse sur le bilan météorologique estival (juin-août). Une prise de parole qui intervient alors qu’un récent sondage montre que le degré de priorité accordé à la lutte contre le dérèglement climatique est « au plus bas » en France, selon la ministre. « Pourtant, nous savons tous que l’été que nous venons de vivre constitue à bien des égards un point de bascule », a-t-elle souligné. Avec une température moyenne de 22,2°C, soit une anomalie de +1,9°C par rapport aux normales, l’été 2025 s’inscrit parmi les plus chauds jamais enregistrés. « Le mois de juin a été particulièrement chaud, affichant 3,3°C au-dessus des normales », souligne Virginie Schwarz, p-d.g. de Météo France. Deux vagues de chaleur ont marqué l’été : une première en juin, remarquable par sa précocité et sa durée, et une seconde en août, particulièrement intense dans la moitié sud du pays. L’été 2025 a enregistré 27 jours de vagues de chaleur, un record seulement battu par 2022 qui en avait connu 33. La période a également été peu pluvieuse, marquée par un déficit de précipitation de l’ordre de 15 % en moyenne nationale. Résultat : les sols sont restés plus secs que la normale tout au long de l’été, note Météo-France.


Par Agra

Santé au travail : les institutions onusiennes pointent les fortes chaleurs (rapport)

Alors que 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ont publié, le 22 août, un rapport « mettant en lumière les problèmes de santé de plus en plus grands que la chaleur extrême pose aux travailleuses et aux travailleurs au niveau mondial », notamment dans les secteurs de l’agriculture. Ce document, qui s’appuie sur cinq décennies de recherches et de données, révèle qu’au-dessus de 20°C, la productivité diminue de 2 à 3 % par degré avec des risques « d’hypothermie, de déshydratation, des troubles rénaux et neurologiques », sans oublier des troubles du jugement, de la vigilance, de la dextérité et de la coordination. Pour relever ces défis, le rapport préconise la mise en œuvre de plans d’action « urgents et coordonnés », par région, en incluant les différentes parties prenantes : syndicats, professionnels de santé, autorités locales, experts… Parmi les recommandations listées : élaborer des politiques sanitaires dédiées, former et sensibiliser le personnel sur les symptômes du stress thermique… À l’échelle mondiale, plus de 2,4 milliards de travailleurs seraient, chaque année, exposés à une chaleur excessive, entraînant plus de 22 millions accidents du travail. (Anne Gilet)


Aveyron | Par La rédaction

Prélèvements et usages de l’eau : nouvelles restrictions

La première décade d’août est marquée par une absence quasi-totale de précipitations sur le département, à l’exception de la limite sud-est (à l’est de Cornus). À l’absence de précipitations s’ajoute une augmentation progressive des températures qui conduit à l’épisode caniculaire actuel. L’indice d’humidité des sols continue de baisser pour atteindre des records secs. Avec ces conditions météorologiques, la situation hydrologique des cours d’eau s’est dégradée et cette tendance va se…


Par Agra

Céréales : pas de catastrophisme mais prudence face aux effets de la canicule

Jean-Pierre Cohan, directeur recherche et développement d’Arvalis, a indiqué que les effets des fortes températures observées ces derniers jours sur les cultures de céréales (blés, orges essentiellement) ne devaient pas engendrer « de catastrophisme, tout en incitant à la prudence». Les coupes de blé démarrent tout juste, «nous en saurons plus la semaine prochaine », explique l’expert qui divise la France en deux : le sud de la Loire, où le coup de chaud est survenu trop tardivement pour réellement endommager les plantes, et où le déficit pluviométrique est absent, et le nord, où un déficit est présent. Il rappelle que les semis ont été très étalés dans le temps, engendrant des stades de développement très variables. Pour résumer, au nord de la Loire, plus les cultures ont été semées tardivement, plus les risques d’échaudage s’accroissent. Toutefois, Jean-Pierre Cohan précise que « certes il y a un déficit pluviométrique au nord, mais la demande en eau des plantes a été moins élevée, en raison des températures douces du printemps ». De plus, les conditions sanitaires sont bien meilleures que l’an dernier, durant lequel d’importantes maladies foliaires (septoriose) avaient été constatées dans les parcelles.