Mot-clé : Arboriculture

Par Eva DZ

Assurance récolte : légère baisse des hectares assurés chez Groupama en 2024

En conférence de presse le 12 février, Groupama a annoncé une charge totale de l’assurance récolte de 255 millions d’euros (M€) en 2024, essentiellement en raison de trois principaux aléas : l’excès d’eau, la grêle et le gel. «Les aléas climatiques deviennent la norme, avec des sinistres agricoles moins intenses mais plus fréquents», précise Gwénaël Simon, directeur assurances de Groupama. Et d’ajouter qu’en 2024, un hectare sur deux a été déclaré sinistré, avec des précipitations quasi ininterrompues dans la majorité du territoire représentant 137 M€ redistribués, devant la grêle (59 M€) et le gel (15 M€).

À noter que les grandes cultures ont été les plus touchées (94 %) par l’excès d’eau, devant la viticulture (6 %) et l’arboriculture (1 %). Après la réforme de l’assurance récolte en 2022, Groupama a observé une forte augmentation de ses hectares assurés en 2023 (+37% de croissance), suivie d’une année plutôt en retrait en 2024 (- 4%). Au niveau national, l’objectif est d’arriver à 60% de surfaces agricoles assurées d’ici 2030, contre 23% en 2023. Pour «absorber la sinistralité de la Ferme France», la constitution d’un groupement de co-réassurance est prévue par la réforme de l’assurance récolte. D’ici l’été, l’autorité de la concurrence devrait rendre une décision à son propos, souligne Pascal Viné, directeur des relations institutionnelles de Groupama.


Par La rédaction

Arboriculture: le Sénat donne son feu vert à un cadre réglementaire pour la TIS

Lors de son adoption au Sénat le 27 janvier, la proposition de loi (PPL) sur les Entraves a été enrichie de deux articles relatifs à la protection des végétaux. L’article 7, issu d’un amendement du gouvernement (amendement n°102) vise à «créer un cadre règlementaire» pour permettre l’utilisation de la technique de l’insecte stérile (TIS), notamment en arboriculture, indique l’exposé des motifs. Concrètement, le texte fait apparaître la TIS dans le Code rural en tant que «macro-organisme utilisé dans le cadre de la lutte autocide», au même rang que les macro-organismes non indigènes utiles aux végétaux. L’article 8, également introduit par le gouvernement (via l’amendement n°103), permet de réviser le régime de prévention et sanction des atteintes à la protection des végétaux (adaptation de l’échelle des peines ; adaptation des mesures de prévention, de surveillance et de lutte). Il habilite l’Exécutif à prendre une ordonnance en la matière «dans un délai de 12 mois» à compter de la promulgation de la loi. Cette mesure notamment vise notamment à «améliorer la lutte contre la flavescence dorée (maladie de la vigne, NDLR)», selon un sous-amendement du rapporteur Pierre Cuypers.


National | Par La rédaction

Arboriculture : encore une molécule menacée de retrait

La filière arboricole écrit à la ministre de l’agriculture pour demander le maintien de la molécule lambda-cyhalothrine. ©iStock - Brane La lambda-cyhalothrine est un insecticide crucial pour la protection des cultures fruitières. Cette substance est en cours de réhomologation au niveau européen. Les travaux menés par l’Agence Sanitaire grecque, en tant qu’’État membre rapporteur zonal’, ont abouti à une réhomologation des produits concernant cette molécule pour tous les usages historiques.…


Aveyron | Par La rédaction

Gel arboricole du 18 au 24 avril : la DDT en mission pour estimer les dégâts

On se souvient de l'épisode de gel de près d'une semaine qui a sévi du 18 au 24 avril dernier dans tout le département. Le gel a fait des ravages dans les vergers mais aussi les vignes et surtout dans les fonds de vallée. A la demande de la FDSEA et des JA, la DDT est donc venue constater sur le terrain les dégâts occasionnés jeudi 22 août. La mission…


Par Eva DZ

Salariés agricoles : un décret régule la suspension du repos hebdomadaire

Dans un décret paru au Journal Officiel du 10 juillet, le ministère de l’agriculture précise les conditions de suspension du repos hebdomadaire dans certaines filières agricoles. Il autorise cette suspension mais en limitant son usage à seulement une fois au plus sur une période de 30 jours. Le décret complète ainsi l’article R. 714-10 du code rural et de la pêche maritime pris en application de l’article L. 714-1 du même code. Cela concerne en particulier les récoltes réalisées manuellement en application d’un cahier des charges lié à une AOC ou une IGP (viticulture, arboriculture maraîchage) qui «constituent des travaux dont l’exécution ne peut être différée au sens du V de l’article L. 714-1». Celui-ci stipule qu’«en cas de circonstances exceptionnelles, notamment de travaux dont l’exécution ne peut être différée, le repos hebdomadaire peut être suspendu pour une durée limitée ; les intéressés bénéficieront, au moment choisi d’un commun accord entre l’employeur et le salarié, d’un repos d’une durée égale au repos supprimé».


Aveyron | Par La rédaction

Un formulaire pour recenser les dégâts du gel de fin avril

La vague de froid du 18 au 25 avril a provoqué des dégâts sur les cultures, en particulier en viticulture et en arboriculture dans le département. Dans ce contexte, la DDT rappelle les modalités de la réforme sur les outils de gestion des risques climatiques en agriculture et notamment les éléments d’information relatifs à l’Indemnité de Solidarité Nationale. © campagnesetenvironnement Depuis la campagne 2023, un nouveau dispositif unique à trois…


Par Eva DZ

Gel : les agriculteurs vigilants face au risque de gelées blanches

Les températures baissent et les bourgeons sont déjà là : du Var à la Bourgogne, les agriculteurs vivent une semaine de tous les dangers avec des risques de gelées blanches. «On se prépare pour la nuit prochaine. On annonce des gelées blanches avec des températures de -1 à -2°C. Fin avril, ce n’est pas anormal comme température, mais par contre cela peut faire des ravages sur les cultures», a déclaré à l’AFP Françoise Koch, présidente de la FNPF (producteurs de fruits, FNSEA). «La plupart des vignes ont débourré, c’est pareil pour le kiwi, les abricotiers ou les pommiers : sur ces fruits en formation, il suffit d’une gelée un peu forte et on perd tout», a expliqué cette arboricultrice du Tarn-et-Garonne, qui estime qu’aucune région n’est à l’abri.

Selon Météo-France, «de petites gelées ont été observées» le 22 avril matin «du Nord-Est jusqu’au Sud-Ouest», et le «risque de gelées en plaine se maintient jusqu’à vendredi du Massif central au flanc est» mais «est écarté dans le Sud-Ouest dès jeudi». «Il y a déjà eu quelques pertes chez des viticulteurs dans le Var, le Vaucluse et certaines zones de l’Hérault. On sera très vigilants dans les prochains jours», a indiqué à l’AFP Jérôme Despey, premier vice-président de la FNSEA.


Aveyron | National | Par Didier Bouville

Gel et arboriculture : la préfète de l’Aveyron constate les dégâts

Laurent Saint-Affre (FDSEA), Valérie Michel-Moreaux (préfète), Jacques Molières (Chambre d’agriculture), et Romain Déléris (JA), sous des cerisiers impactés à au moins 50 % par le gel, selon les premières estimations.La préfète de l’Aveyron, Valérie Michel-Moreaux, s’est rendue ce jeudi 29 avril sur deux exploitations arboricoles de la vallée du Tarn afin de constater les récents dégâts du gel sur les vergers. Elle a rencontré la profession agricole et rappelé le…


Par Didier Bouville

Agroécologie aux Vergers de l’Aveyron : la bonne gestion de l’enherbement

Cinq visites de fermes étaient récemment organisées en Occitanie par l’association Solagro qui milite en faveur des énergies renouvelables et de l’agroécologie à travers son réseau Osaé. Trois étaient programmées en Aveyron, dont celle organisée mercredi 15 mai au GAEC des Vergers de l’Aveyron, à Boyne, dans la vallée du Tarn.La gestion de l'enherbement de l'inter-rang s'intègre dans une approche globale de réduction des intrants sur l'exploitation des Vergers de…