Mot-clé : Agroalimentaire

Par La rédaction

Alimentation : les mauvaises habitudes ont un coût sanitaire caché de 8000 Mrd$ (FAO)

Alimentation trop transformée, trop pauvre en fruits, trop riche en sel… les mauvaises habitudes alimentaires ont un coût sanitaire caché de plus de 8.000 milliards de dollars par an, estime la FA0, qui appelle à «agir urgemment» pour transformer les systèmes agroalimentaires dans le monde. Ces 8.100 milliards sont liés aux pertes de productivité dues aux maladies provoquées par notre alimentation (diabète, cancers, maladies cardiovasculaires…), selon le rapport annuel de la FAO. Ce coût largement invisible vient s’ajouter aux coûts sanitaires déjà connus et bien identifiés, notamment les dépenses médicales. De quoi doubler la facture sanitaire réelle de notre alimentation. Cet impact sur la santé représente au niveau mondial 70% de tous les coûts cachés de la production alimentaire, qui a aussi des coûts environnementaux, sociaux etc. Responsables pour moitié de ce coût sanitaire: une alimentation pauvre en céréales complètes (au profit de produits raffinés, un phénomène généralisé sauf dans certains pays africains ou en Inde), des régimes pauvres en fruits (ce qui concerne tout le globe), et des régimes riches en sel. Viennent ensuite les régimes riches en viande transformée (saucisses, charcuteries etc), en viande rouge, pauvres en légumes… Selon les pays, cette charge cachée représente jusqu’à 10% du PIB. Le calcul n’inclut pas les phénomènes de sous-nutrition, eux aussi coûteux, souligne la FAO.


Par La rédaction

Lait/protéines alternatives : Nutella lance une pâte à tartiner «vegan» en Europe

Le groupe Ferrero (Nutella, Kinder, Tic Tac) a annoncé, dans un communiqué du 3 septembre, le lancement d’une version «certifiée vegan» de sa célèbre pâte à tartiner aux noisettes Nutella. Elle sera commercialisée dans plusieurs pays européens dont la France. Le lancement interviendra le 4 septembre en Italie, pays d’origine du groupe et de la marque, en France et en Belgique, ont précisé des porte-parole à l’AFP. Pour éviter tout ingrédient d’origine animale, l’entreprise «supprime le lait et ajoute des ingrédients végétaux tels que les pois chiches et le sirop de riz» dans sa recette, selon le communiqué. Ferrero assure n’avoir fait «aucun compromis sur le goût». Le groupe précise que «le produit n’est pas consommable par les personnes allergiques aux protéines de lait, car ce produit est fabriqué dans un établissement manipulant du lait». «Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs choisissent de réduire ou d’éviter les produits d’origine animale, que ce soit pour des raisons de régime alimentaire ou de mode de vie», souligne l’entreprise dans le communiqué. (Ferrero: 47000 salariés, 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur l’exercice 2022/2023)


Par eva dz

Fruits et légumes : Nestlé cède ses petits pots pour bébés à un fonds spécialisé

Le géant de l’agroalimentaire Nestlé a cédé des marques d’aliments pour bébé (hors laits infantiles) en France à FnB, selon un communiqué le 3 juillet de ce fonds d’investissement spécialisé dans la transformation d’entreprises agro-industrielles et notamment propriétaire des purées Mousline ou de Café Legal. FnB rachète à Nestlé, pour un montant non communiqué, les marques NaturNes, Babicao, Babivanille et les franchises P’tit, «regroupées au sein d’Azuré holding et produites sur le site d’Arches» où travaillent 235 personnes, dans les Vosges, selon le communiqué de ce fonds d’investissement publié dans la nuit du 2 au 3 juillet. FnB précise devenir «majoritaire au capital d’Azuré holding». L’entreprise rachetée réalise environ 100 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel en France, selon FnB. Les négociations sur ce dossier avaient débuté début février. Nestlé avait indiqué vouloir se concentrer sur les laits infantiles, un des produits phares du groupe. De son côté, FnB signe ainsi sa « 13e transaction », dont les plus emblématiques sont la purée Mousline, déjà rachetée à Nestlé, et Café Legal, grand nom du café brièvement détenu par l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon.

La rédaction


Par eva dz

Agroalimentaire : le nouveau président de l’Ania veut «rassembler» autour de «sujets communs»

Fraîchement élu à la présidence de l’association nationale des industries alimentaires (Ania), Jean-François Loiseau (Intercéréales, Axéréal) a affirmé, dans un entretien au journal L’Opinion, vouloir «rassembler les industries agroalimentaires sur leurs sujets communs et faire entendre leur voix efficacement». L’organisation accuse les départs des laiteries (Fnil) et des brasseurs annoncés ces dernières semaines. «L’institution dysfonctionne», reconnaît Jean-François Loiseau, élu le 20 juin pour succéder à Jean-Philippe André (Haribo). «Les syndicats qui la composent s’épuisent, ne se font plus entendre», ajoute-t-il. Selon les informations du journal Les Echos, d’autres syndicats sectoriels pourraient quitter l’Ania. «Il y a un manque d’écoute des uns et des autres, des incompréhensions, et finalement, le sens de l’intérêt commun s’est perdu. Les sujets importants pour nous tous ne sont plus portés dans le débat public. Il y a un trou béant entre la production agricole et la distribution», déplore le nouveau président. Parmi ses priorités, il cite «redorer l’image des industries alimentaires», la «compétitivité de nos entreprises», les «relations commerciales», le «rayonnement international» et la «durabilité».

La rédaction


Par La rédaction

Alimentation : l’OMS s’alarme des ravages de l’ultra-transformation en Europe

L’alimentation ultra-transformée fait partie des quatre grands secteurs d’activité responsables ensemble de 2,7 millions de décès chaque année dans la région Europe, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) diffusé le 12 juin. En provoquant des maladies chroniques, l’alimentation ultra-transformée aux côtés du tabac, de l’alcool et des énergies fossiles, est ainsi responsable de 24,5% de tous les décès dans la région (7400 morts par jour). Le rapport révèle le «cahier de stratégie de l’industrie», un «ensemble de tactiques» utilisé par ces secteurs «pour s’opposer aux réglementations d’intérêt public, manipuler les preuves scientifiques et le discours public, et […] faire supporter aux populations et à l’environnement le coût des dommages qu’elles causent» afin de «maximiser» leurs ventes, résume l’OMS dans un communiqué. Le rapport se veut un «appel à l’action aux 53 Etats membres de la région européenne» pour qu’ils appliquent des réglementations «plus strictes» en matière de marketing, de pratiques monopolistiques, de lobbying et conflits d’intérêts et d’imposition des multinationales, notamment.

La rédaction


Par eva dz

Groupama lance un fonds d’investissement dans l’agriculture et l’agroalimentaire

Par l’intermédiaire de sa filiale Groupama Asset Management, Groupama lance un fonds de dette privée dédié au secteur agricole et agroalimentaire, annonce l’assureur dans un communiqué paru le 14 mai. Doté de 200 millions d’euros (M€), le fonds intitulé Groupama Agro Solution Debt, vise «l’ensemble de la chaîne de valeur, allant de la production et la transformation à la logistique et la distribution». Les fonds doivent servir à une «trentaine d’entreprises en France et en Europe» pour des «projets de développement (apex, acquisitions, LBO/MBO2, etc) et de refinancement». Pour ce faire, l’entreprise est notamment «accompagnée» par Audrey Bourolleau, fondatrice du campus Hectar et ancienne conseillère agricole d’Emmanuel Macron, ainsi que par Jean-Christophe Juilliard, dirigeant et administrateur d’entreprises. Il s’agit du deuxième fonds d’investissement thématique lancé par cette filiale, après un fonds lancé en 2022, consacré à l’«impact social».

En 2021, le Crédit agricole avait annoncé lui aussi le lancement d’un «fonds de private equity et de dette», doté d’un milliard d’euros, à l’échelle européenne. Cette annonce avait notamment été suivie par la création d’un fonds de capital-risque dédié à l’agritech et à la footech, doté de 60 M€.

La rédaction


Par eva dz

Agroalimentaire : un second projet de décret pour «élargir» la réutilisation des eaux recyclées

Le ministère de l’agriculture a mis en consultation publique, jusqu’au 23 mai, un projet de décret sur la réutilisation des eaux dans les industries agroalimentaires. Ce projet de texte réglementaire vise à élargir les usages autorisés des eaux recyclées après un précédent décret publié en janvier.

Principal changement : le nouveau décret prévoit d’autoriser l’utilisation de certaines eaux recyclées comme ingrédient dans la composition de denrées alimentaires finales. Il s’agit des eaux recyclées issues des matières premières (par exemple du séchage du lait) et des eaux de processus recyclées, c’est-à-dire celles utilisées «au cours des opérations de préparation, de transformation et de conservation des aliments». En revanche, l’usage comme ingrédient des eaux usées traitées recyclées -passées par une station de traitement des eaux usées- resterait interdit. En outre, le projet de décret prévoit un assouplissement des règles sur la réutilisation des eaux recyclées par d’autres sites industriels du secteur alimentaire que celui dont elles sont issues.

Un arrêté opérationnel est toujours attendu. Cet arrêté précisera «les garanties sanitaires que les eaux recyclées doivent respecter en fonction des types d’usage prévus», selon un communiqué du ministère de l’agriculture.

La rédaction


Par eva dz

Commerce extérieur : l’UE dévoile un surplus record de 70 Md€ pour ses échanges agricoles en 2023

La Commission européenne a publié le 5 avril ses données du commerce des produits agroalimentaires de l’UE pour l’année 2023. Elle met surtout en avant un solde positif record de la balance commerciale agricole de l’UE d’environ 70 milliards d’euros (Md€), soit 12,8 Md€ de plus qu’en 2022 (+22%) permettant à l’UE de demeurer une place forte des échanges mondiaux des produits agroalimentaires. L’exécutif européen attribue principalement ces résultats au maintien de prix élevés pour les produits d’exportation, compensant une légère tendance à la baisse des volumes au cours des trois dernières années, couplée à la baisse des prix mondiaux pour les produits importés.

La valeur des exportations est restée stable en 2023 (228,6 Md€) en comparaison avec 2022, alors que celle des importations a diminué de 7% (à 158,6 Md€). Cette dynamique est principalement tirée par les préparations à base de céréales, les produits laitiers et le vin, considérés par Bruxelles comme les principaux moteurs des exportations de l’UE. A contrario, certaines catégories de produits comme les oléoprotéagineux, les fruits et les noix, le café, le thé ou le cacao, enregistrent toujours un déficit commercial. Enfin, la Commission européenne précise que le niveau global des importations ukrainiennes est revenu à ses niveaux de 2021, même si le degré d’importation varie d’un groupe de produits à l’autre.

La rédaction


Par eva dz

Agroalimentaire/climat : les industriels ont réduit leurs émissions de CO2 de 12% en 2023

D’après les données du Citepa (pollution atmosphérique), le secteur de l’agroalimentaire a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 12,3% entre 2022 et 2023, et de 21% depuis 2019. La baisse totale de l’industrie s’établit à 7,8%. L’agroalimentaire se classe «parmi les secteurs ayant le plus contribué à [la] baisse globale» des émissions de gaz à effet de serre en France, souligne un communiqué de la Coopération agricole (LCA). «Cette performance témoigne de l’engagement résolu du secteur et de ses entreprises à adopter des pratiques plus durables et à réduire son empreinte carbone», affirme LCA. La poursuite des efforts de réduction pour atteindre les objectifs fixés par la France (-50% des émissions de CO2 d’ici 2030) nécessitera «des investissements colossaux», ainsi que «l’aide et le soutien de l’État», insiste l’organisation. «Pour atténuer de 40% les émissions industrielles, 480 millions d’euros (M€) par an d’investissements dédiés seraient nécessaires», selon les calculs des coopératives et de l’Ania (industriels «privés»). Au-delà de la baisse des émissions industrielles, LCA chiffre à 800 M€/an les coûts nécessaires pour réduire de 25% ses émissions agricoles d’ici 2030. Ce montant n’inclut pas «le coût d’accompagnement au changement des pratiques agricoles, qui sera au cœur des enjeux de transitions», précise le communiqué.

La rédaction


Aveyron | Par eva dz

Agricampus La Roque : les métiers de l’agroalimentaire recrutent

A l’occasion de la Semaine nationale de l’emploi agroalimentaire, l’Agricampus La Roque a organisé, mardi 16 novembre, une journée sur les métiers de ce secteur d’activité. Plus de 150 jeunes ont rencontré 8 entreprises spécialisées du territoire afin d’échanger sur les opportunités d’emplois dans ce secteur en recherche de main d’œuvre.Les métiers de l’agroalimentaire sont souvent méconnus des jeunes voire victimes de quelques préjugés qui les font se détourner de…