National | Par Didier Bouville

Relations commerciales : urgence pour les filières d’élevage

Un dispositif d’urgence va être mis en place afin de résoudre les problèmes posés aux filières d’élevage du fait de l’augmentation des coûts de production. C’est ce qui ressort de la réunion organisée le 21 novembre au ministère de l’Agriculture pour résoudre les problèmes posés par la volatilité des prix ainsi que par le mauvais fonctionnement des relations commerciales.

Pour l’élevage, le délégué interministériel à l’agroalimentaire Alain Berger devra se concerter dans les plus brefs délais avec les professionnels « en partie pour répercuter sur les filières les coûts de production » annonçait le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll.

À plus long terme, concernant les relations commerciales, il n’a pas été décidé de chambouler la loi de modernisation de l’économie (LME) qui régit les relations commerciales mais au contraire de mieux l’appliquer. La Direction de la Concurrence, a annoncé le ministre de la consommation Benoît Hamon, verra ses moyens juridiques augmenter.

Le futur projet de loi sur la consommation inclura « une palette de sanctions supplémentaire » pour que les grandes surfaces respectent mieux législation. Les fournisseurs leur reprochent principalement le manque de transparence et une pression excessive pour protéger leurs marges aux dépens de celles des fournisseurs.

Selon les termes de Benoît Hamon : « non-respect des règles de transparence, mise en place de garanties de marges pesant sur les fournisseurs, difficulté à partager équitablement entre les acteurs économiques les effets des variations des prix des matières premières ». Quatre groupes de travail seront mis en place et devront rendre des conclusions pour mai 2013.

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Le feuilleton que notre pays vient de vivre avec l’acétamipride dépasse largement les enjeux agricoles. Il n’est pas non plus, contrairement à ce que certains ont voulu faire croire, un sujet de santé publique. Il est d’abord le témoin tragique d’un pays foudroyé par les peurs et qui, sous couvert de précaution, alimentée par une bonne dose de mauvaise foi et ce qu’il faut de manipulation, a tourné le dos au bon sens et au goût d’entreprendre. On ne gouverne pas un pays par la peur. Arnaud Rousseau © FNSEA Qui peut sérieusement croire que la majorité socialiste en Espagne, le gouvernement conservateur italien ou la coalition de centre droit allemande n’auraient pas le souci de la santé publique dans…