National | Par Didier Bouville
Le 11 octobre, lors de son intervention à Rungis, en clôture du premier chantier des Etats Généraux de l’alimentation, le président de la République avait demandé aux acteurs du monde agricole de présenter des plans de filière pour le 10 décembre 2017.
Le Gouvernement a souhaité que ces plans soient ambitieux en termes d’objectifs sur la quadruple performance économique, environnementale, sociale et sanitaire, et il a confié aux interprofessions le soin de les élaborer.
A 10 jours de la date de présentation de ces plans, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont réaffirmer les attentes fortes des agriculteurs dans ces plans de filière. Ces plans doivent en effet définir une vision stratégique ambitieuse, réaliste et lisible.
Les deux syndicats ont cependant constaté un manque de volonté manifeste de certains acteurs de l’aval, dans certaines filières, d’avancer sur la partie économique : répartition de la valeur, gestion de la volatilité des prix, investissements dans l’amont.
Les interprofessions doivent donc prouver qu’elles sont capables de fixer un cap pour structurer leur filière, qu’elles sont à la hauteur des enjeux. Pour les deux syndicats les agriculteurs ne se contenteront pas « de « coquilles vides », de déclarations d’intentions, de guides de bonnes pratiques, ni même de « groupes de travail » sur la contractualisation ».
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