National | Par Didier Bouville
Interpellé le 30 mars lors des questions au gouvernement par des députés de la droite et du centre sur les scénarios de déclinaison française de la future Pac (PSN) élaborés par la DGPE (ministère de l’Agriculture), Julien Denormandie a donné des gages sur les éco-régimes et les zones intermédiaires.
«Je vois ici et là des inquiétudes, certaines inquiétudes seraient que seulement 25% des agriculteurs seraient concernés et auraient accès à cet éco-régime, c’est faux», a déclaré le ministre de l’Agriculture, qui s’est dit favorable à «un éco-régime qui inclut, et non pas qui exclut».
Dans un communiqué paru le 25 mars, la FNSEA demandait des «clarifications» sur le projet d’éco-régimes, estimant que «tel que présenté», il exclu[ai]t un trop grand nombre d’exploitations». Le syndicat majoritaire avait également regretté «l’absence de propositions pour les zones intermédiaires malgré le constat partagé sur le besoin d’appui dans ces territoires et les engagements pris».
Dans sa note de positionnement sur le PSN, la FNSEA avait demandé «un signal positif» pour ces régions.
Questionné à ce sujet à l’Assemblée, Julien Denormandie assure qu’il «n’oublie pas les zones intermédiaires; il y a eu des transferts massifs qui ont impacté ces zones intermédiaires, et je ne compte pas réitérer ces erreurs».
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