National | Par Didier Bouville

Promotion de la filière ovine avec Agneau Presto

L’agneau c’est bon toute l’année et pas seulement pour les fêtes de Pâques. Le seul problème c’est qu’il n’est pas toujours facile d’en trouver dans les supermarchés. Et hormis le traditionnel gigot d’agneau, le choix est souvent restreint.

Pourtant il existe bien d’autres façons de préparer l’agneau. En boulette, en brochette, en carpaccio ou en salade par exemple. Et pourtant les français en mangent peu. Fort de ce constat, les filières françaises, anglaises et irlandaises se sont réunies pour créer le concept Agneau Presto.

Objectif : Inciter les bouchers à essayer de nouvelles découpes pour permettre une cuisine rapide. Si ces trois pays se sont alliés, c’est parce que la filière était en crise et qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des éleveurs d’agneau. « Il faut redynamiser l’image de l’agneau et attirer les jeunes vers les élevages », insiste Emmanuel Coste, président d’Interbev.

Aujourd’hui, la France importe 60 % de sa viande d’agneau, principalement en provenance de l’Irlande et de la Grande-Bretagne.

Depuis la création du concept Agneau Presto en 2010, près de 400 bouchers ont été formés à la découpe et dans certains rayons boucherie, des ateliers de cuisine ont été installés pour cuisiner l’agneau en 15 minutes.

Pour connaître les lieux des cours de cuisine et les recettes, rendez-vous sur www.agneaupresto.com

Toutes les actualités

Sur le même sujet

L’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) a publié mi-octobre son inventaire forestier national* pour l’année 2025. Si la forêt se régénère de manière naturelle, elle peine à préserver sa précieuse ressource en bois. © iStock-olrat La forêt française se porte moins bien qu’il n’y parait selon l’IGN qui a dressé un bilan inquiétant de l’année écoulée. Selon l’établissement public, la mortalité annuelle des arbres a augmenté de 0,5 % en 2024 à 0,6 % en 2026. Cela peut paraître peu mais le volume représente tout de même presque 17 millions de mètres de cubes (Mm3) par an, sur la période 2015-2023 « soit une mortalité 2,3 fois supérieure à celle de la période 2005-2013 », indique le rapport.…