National | Par Didier Bouville
La production française d’aliments du bétail a atteint en novembre 2016 1,647 Mt, en progression de 1,1 % sur novembre 2015 (Source Coop de France/SNIA).
Cette modeste reprise est redevable au secteur « volailles » en hausse de 2,7 %, malgré la crise du compartiment palmipèdes qui se traduit par un recul de 3,4 % de la production d’aliments spécifiques.
Les fabrications d’aliments pour bovins ont poursuivi leur baisse, mais sur un rythme un peu ralenti, – 1,8 %, ainsi que les aliments pour porcins, -1,7 %.
L’analyse sur une plus longue période, en l’occurrence les 11 premiers mois de l’exercice 2016 est plus significative. Elle confirme la tendance d’une diminution sensible de la production d’aliments prévue à quelque 5 % sur l’ensemble de cet exercice.
Pour les 11 premiers mois de 2016, 17,4 mt ont été produites (- 4,7 % par rapport à la période correspondante de 2015) dont 3,3 Mt d’aliments bovins (-10,2 %), 4,3 Mt d’aliments porcs (-4,3 %) et 7,5 Mt d’aliments volailles (-4 %).
Les mises en œuvre de céréales par les fabricants d’aliments du bétail, au 1er décembre 2016, confirme la place prise par le blé avec 2,32 Mt contre 2,15 en 2015, même date, et l’orge 564 000 t contre 412 000 t, tandis que le maïs, pénalisé par un prix relativement élevé, tombe de 1,22 Mt à 958 000 t.
La prévision d’une très forte utilisation de blé dur (150 000 t pour la campagne) est loin de s’avérer puisqu’après 5 mois de campagne, 4 300 t seulement ont été incorporées.
éleveurs+ovins+porcs